Avec la privatisation d'Air France, c'est la dérégulation totale du transport aérien qui est à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale.
Après avoir sacrifié les salariés d'Air Lib, le gouvernement Raffarin veut ainsi parachever "l'oeuvre" du ministre communiste du gouvernement précédent, Jean-Claude Gayssot, qui a ouvert la voie du désengagement public par la fameuse "ouverture du capital" de la compagnie aérienne.
Livrés demain aux prédateurs financiers uniquement préoccupés par le profit, les salariés d'Air France connaîtront précarisation, détérioration des conditions de travail avec pour conséquence une sécurité amoindrie pour les passagers.
Mais de tout cela, contrairement au personnel en lutte contre cette privatisation, ces "libéraux" s'en contrefoutent autant que des ouvriers de Metaleurop !
Le 11 mars 2003