Non à la Répression du mouvement lycéen
MANIFESTATION SAMEDI 2 JUILLET, 15H DENFERT
NON à la Répression du mouvement lycéen
Le Collectif de soutien aux victimes de la répression du mouve-ment lycéen constate qu’en faisant passer en force la loi Fillon, en refusant de recevoir toutes les composantes de la mobili-sation lycéenne et en réprimant violemment les manifesta-tions et les occupations, le gouvernement oppose le mépris et la répression aux revendications de ce mouvement d’abrogation de la loi Fillon et d’attribution de tous les moyens pour la réussite scolaire de tous...
Cette politique est d’autant plus dangereuse qu’elle frappe une jeunesse préoccupée par son avenir, qui est aussi celui du pays.
Le Collectif de soutien aux victimes du mouvement lycéen considère qu’il est temps que cesse la répres-sion de ce mouvement social et agit pour :
l’abandon des poursuites à l’égard des personnes interpellées lors des différentes initiatives contre la loi Fillon.
l’abandon des sanctions disciplinaires, administratives, voire pédagogiques contre les lycéens investis dans les mobilisations contre la loi Fillon.
MANIFESTATION SAMEDI 2 JUILLET, 15H DENFERT
Premiers signataires : Coordination lycéenne, AC !, Act, Up-Paris, ADEEL, Alternative Libertaire, Attac France, Bureau National U.M.T. des Ets scolaires AEFE et Instituts Français - MAROC, CGT 92, CGT Educ’Action - 94, CGT-Paris, CIP-IDF, CNT-FTE, CNT-FAL, Collectif Bellaciao, Compagnie Jolie Môme, DAL, Droit d’entrée, Droits Devant, Emancipation, fraction l’Etincelle de LO, FA, FCPE Ile de France, FERCCGT, FIDL, FGTE-CFDT, FSE - Paris I, FSU, Groupe CRI, IPAM, JC, JCR, Les jeunes Verts - la Souris Verte, LCR, LDH, LO, MRAP, No Pasaran - PCF, Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires - RP, SCALP-Reflex, SNES Créteil, Souriez vous êtes filmés, Fédération SUD Education, SUD-Etudiants, Syndicat de la Magistrature, UFAL, UGICT-CGT 94, UNEF, Union Syndicale Solidaires, UNIR , Voie Prolétarienne - journal Partisan
comite.soutien@laposte.
Le Collectif de soutien aux lycéens reçu à l’Education nationale
Le Collectif de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen, qui a été reçu mardi au ministère de l’Education nationale, a indiqué n’avoir pas obtenu l’abandon des poursuites contre les jeunes incriminés lors du mouvement anti loi Fillon.
Une délégation, essentiellement lycéenne, de dix membres du collectif (une cinquantaine d’organisations politiques, syndicales, associatives de gauche et d’extrême gauche) a été reçue par le chef adjoint du cabinet de Gilles de Robien, ont déclaré les lycéens à la sortie. "Nous avons d’abord demandé l’abandon des poursuites et le retrait des plaintes déposées par l’Education nationale, notamment après l’occupation d’une de ses annexes dans le XVe.
Nous nous sommes heurtés à une fin de non-recevoir totale", ont-ils dit. "En revanche, le ministère nous a répondu plutôt positivement pour nos demandes de levée des sanctions administratives prises sur le terrain comme des refus de réinscription de lycéens pour l’année prochaine. On nous a dit de constituer des dossiers solides et de les adresser à la direction de l’enseignement scolaire", ont-ils ajouté.
La délégation, enfin, a demandé que le ministre appuie, au sein du gouvernement, l’élaboration d’une loi d’amnistie. "La répression de la police et de la justice constituait une réponse politique au mouvement, une loi d’amnistie pourrait constituer une nouvelle réponse politique, différente, soucieuse d’apaisement", ont-ils dit. Le collectif a, par ailleurs, annoncé qu’il avait demandé à être reçu samedi à Matignon