(LeMonde aujourd'hui a écrit :
C'est désormais une dramaturgie politique rodée. La campagne démarre mollement. Un meeting, deux débats télévisés. Des "petits" candidats actifs, des poids lourds attendant leur heure.
Et, depuis une dizaine d'années maintenant, un phénomène grandissant : une part importante d'électeurs qui ne sait pas pour qui ou pour quoi voter. Arrivent les premiers sondages chocs. Ils disent généralement que tout est encore mouvant, mais que rien ne se passera comme prévu.
Qu'Arlette Laguiller dépasse les 8 % d'intentions de vote, que Jean-Pierre Chevènement peut être le troisième homme à la présidentielle, mais que les deux camps dominants sont à 50/50.
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http://permanent.nouvelobs.com/europe/20050321.OBS1721.html
(NouvelObs aujourd'hui a écrit :
LES PARTISANS du non auraient tort de pavoiser après les deux sondages annonçant que les Français s’apprêteraient à rejeter la Constitution européenne. Qu’ils se souviennent : aucun institut n’avait prévu la victoire des socialistes aux législatives de 1997, aucun n’avait annoncé que Jospin serait devancé par Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2002. En revanche, pour cette élection, Chevènement et Laguiller avaient tour à tour été crédités de score à deux chiffres permettant d’affirmer qu’ils seraient le troisième homme. On connaît la suite. Ce sont les rappels les plus cruels pour les sondeurs mais on pourrait multiplier les exemples.
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