a écrit :Sarkozy: "Il est temps d'engager la réforme de la Poste"
PARIS (AFP) - Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a affirmé mardi qu'il était "temps d'engager la réforme de la Poste", lors de la remise du rapport Camdessus sur les "freins à la croissance" française, tout en se défendant d'avoir un point de vue "trop libéral".
"Peut-être que dix ans après le début de réforme de la Poste allemande, il est temps d'envisager la réforme de la Poste française", a lancé le ministre, rappelant que "la Poste allemande est aujourd'hui la quatrième entreprise d'Allemagne en taille, une grande réussite". "Ce qu'il est possible de faire en Allemagne, il est possible de le faire en France", a-t-il insisté.
Rappelant les changements survenus au cours des dix dernières années dans de grandes entreprises publiques françaises, et les améliorations qui en ont découlé selon lui, M. Sarkozy a estimé "qu'on n'est pas condamné à l'échec".
"On disait que les agents de France Télécom, d'Air France ou de Renault ne comprendraient jamais. Or, ils ont compris", a-t-il dit. "Avant de dire que c'est trop libéral, prenons un peu de recul et voyons ce qui a réussi autour de nous dans le monde", a-t-il ajouté.
Le 11 septembre, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin avait indiqué que le projet de loi relatif à La Poste, voté en première lecture en janvier au Sénat, serait "soumis à l'Assemblée nationale dès cet automne".
Ce texte permet l'ouverture à la concurrence des services postaux et autorise la Poste, désormais privée de son monopole, à créer en 2005 un "établissement de crédit".
Par ailleurs, La Poste doit étendre à partir de janvier 2005 à tous les départements la restructuration de son réseau de bureaux. Les syndicats affirment que la moitié des 12.000 bureaux assurant un service public de proximité vont disparaître. Au mois de septembre, le président de La Poste Jean-Paul Bailly avait "formellement démenti" ces chiffres, en assurant du maintien des "17.000 points de présence".
a écrit :"On disait que les agents de France Télécom, d'Air France ou de Renault ne comprendraient jamais. Or, ils ont compris"
Ca c'est sur...