(vilenne @ lundi 6 janvier 2003 à 16:38 a écrit :Ce sont pourtant des gains de productivité. Moins de travail pour la même production.
Et bien pas au sens marxiste en tout cas. L'exemple des caissières est un exemple de redistribution de la plus value. Cette redistribution, comme dans le commerce, peut être nescessaire à la réalisation de la valeur, mais ne crée pas de valeur (il y aurait plus de travail dans ce secteur, il y aurait aussi la même production). Donc on peut parler d'économie faite par les capitalistes mais pas de gains de productivité, c'est justement ce que j'essayais de souligner.
(vilenne @ lundi 6 janvier 2003 à 16:38 a écrit :Le problème n'est pas dans les portiques de supermarché qui remplaceront les caissières, mais dans que faire des gains de productivité et comment partager le travail. Je ne pense pas que le boulot de caissière soit en soi un travail si prenant qu'il faille absolument conserver ce boulot. Si on peut l'automatiser, je dis tant mieux.
Non là c'est un tout autre débat. Et d'ailleurs qui, du fait qu'il s'agisse de travail productif ou non, ne se traiterait pas de la même manière. On pourrait se passer des caissière dans une société qui ne raisonne pas en terme de profit et a les moyens (droit de se nourrir pour tous : on se sert dans les magasins sans passer par une caisse), mais on ne pourrait pas se passer de travail productif. Et ce n'est pas parce que les boulots d'ouvriers sont passionnants !
Je ne suis d'ailleurs pas d'accord avec ta formulation. Bien sûr il faut automatiser, mais lorsque se sont les capitalistes qui le font, c'est pour faire du profit, pas pour améliorer la vie des gens (moins encore de leurs travailleurs). Moi je ne me contante pas d'un "Tant mieux" car il y a des gens pour qui cela signifie simplement plus de misère.