
Publié :
07 Oct 2003, 16:15
par Louis
la gauche socialiste ? Allez, j'rigole !!!!!!
sinon
CITATION Pivert entre au gouvernement en 1936. Lors de la grève générale, il publiera le célèbre article "Tout est possible!". Se réclamant d'un marxisme "anti-autoritaire", il est l'archétype des dirigeants centristes que Trotsky cherche alors à gagner à l'objectif de constituer une IV° Internationale. [/quote]
Trotsky cherchait a s'addresser a des centristes ? Exclusion immédiate de cps !

Publié :
07 Oct 2003, 16:50
par Louis
voyons, byrrr ! tu le sais aussi bien que moi, trotsky ne cherchait pas a s'adresser a des centristes qu'en france ! Mais en france ça avait pris un tour particulier dans la mesure ou les trotskystes étaient rentré dans un parti REFORMISTE en connaissance de cause (pour les raisons que tu a indiqué d'ailleurs) Et les bénéfice de la sortie n'ont pas été si important que ça...
Ce qui n'épuise pas la question de s'addresser a des centristes - puisque de toute façon, les révolutionnaires ne sont que quelques milliers tout au plus...

Publié :
07 Oct 2003, 17:18
par cockney red
CITATION C'est quoi le pivertisme ? Une branche trotskiste ? alternative ?
[/quote]
Question o combien cruciale pour le développement futur de la révolution sociale.
Je vais parler de ce que je connais le mieux, à savoir le néo-pivertisme bucolique à grosses chaussures (monkey boots millésimés 1969).
Le néo-pivertisme, comme son prédécesseur, se caractérise par une ligne politique fluctuante, opportuniste, indécise, entre-deux chaises.
Il a une furieuse propension à vouloir absolument trouver des raccourcis entre l'existant et le souhaitable. Comme l'EG lui semble trop étroite (en terme de réalité militante comme d'ouverture d'esprit), le pivertiste est de toutes les aventures et surtout les moins productives : psu, juquin, arev ou en désespoir de cause Verts, ramuleau, PUVG...
Les néo-pivertistes sont partout : verts, nouveau monde, pc, à la Ligue (qui sait, y en a-t-il quelques uns d'égarés résidus de révolution ou de la GOP ?).
Le néo-pivertiste a peur des méchants bolcheviques qu'il trouve intolérants, bornés, et potentiellement néo-staliniens productivistes moralisateurs.
Le néo-pivertiste a peur aussi des encravatés mangeurs de caviar compulsifs et socio-libéraux que l'on trouve dans la gauche plurielle.
Le néo-pivertiste, naïf assidu, croit qu'il est possible de concilier pluralité, démocratie, socialisme, libertés, écologie... j'en passe et des meilleures.
Bref, le néo-pivertisme est l'avenir, même s'il continue à être entouré de Tyranosaurus Rex loïstes antédiluviens et de Ptérodactyles Fabiusiens qui font rien qu'à lui faire des misères.
Marceau, revient !
Zyromski, aussi !
All the power to the PSU !