
Dans ce premier chapitre, Marx décrit le double aspect valeur d'usage et d'échange d'une marchandise.
La marchandise est
voici donc des marchandises :
- un romanée conti
- un marsannay
- l'air
- la 42ieme symphonie de mozart
- un oeuil de verre
Elles sont toutes des valeurs d'usage, car ce sont des ressources entrant en jeu dans un processus de consommation. Cette consommation ayant pour but d'assouvir un besoin.
Jusque la ... je suis d'accord avec monsieur Marx.
Maintenant ce qui me semble plus intéressant (car mesurable), c'est la valeur d'échange.
autrement dit, si vous acceptez d'echanger ma bouteille de marsannay contre votre bouteille de romanée conti... elles auront la meme valeur d'echange. Mais alors vous seriez bien bete, car vous auriez eu sans doute peu de mal a trouver quelqu'un vous echangeant 100 bouteilles de marsannay contre votre bouteille de romanée conti.
Or Marx dit que la valeur d'échange est immuable.
c'est trivialement faux.
Le nombre de bouteilles de marsannay que je suis pres a echanger contre une de vos bouteille de romanée conti dépendra de mon envie.
Si je suis avide de gouter ce nectar, alors oui je serais pret a vous donner 100 marsannay, mais si j'entrevois une pénurie pour les années a venir, je prefere conserver mon vin et ne vous en offrir que 10.
Donc, de cette hypothese fausse, Marx deduit
et, cette chose en commun c'est la quantité de travail nécessaire pour les produire.
Une conclusion un peu meilleur pourrait être :
la valeur présente d'échange d'une marchandise que l'on prévoit de consommer a un instant t, est égale à la quantité de travail qu'il sera nécessaire pour produire cette marchandise a l'instant t.
et dans ce cas on voit que la valeur d'échange dépend de la facon dont chacun d'entre nous prévois l'avenir.
Seulement, même dit comme cela, ca reste faux.
Il ne faut pas plus de travail pour produire une bouteille de romanee qu'une bouteille de marsannay.
Il ne faut pas plus de travail pour produire un cigare cubain qu'un cigare francais.
On devrait en déduire ,en suivant monsieur Marx, que ces marchandises devraient s'échanger 1:1 ???
La marchandise est
a écrit :un objet extérieur, une chose qui par ses propriétés satisfait des besoins humains de n'importe quelle espèce
voici donc des marchandises :
- un romanée conti
- un marsannay
- l'air
- la 42ieme symphonie de mozart
- un oeuil de verre
Elles sont toutes des valeurs d'usage, car ce sont des ressources entrant en jeu dans un processus de consommation. Cette consommation ayant pour but d'assouvir un besoin.
Jusque la ... je suis d'accord avec monsieur Marx.
Maintenant ce qui me semble plus intéressant (car mesurable), c'est la valeur d'échange.
a écrit :La valeur d'échange apparaît d'abord comme le rapport quantitatif, comme la proportion dans laquelle des valeurs d'usage d'espèce différente s'échangent l'une contre l’autre
autrement dit, si vous acceptez d'echanger ma bouteille de marsannay contre votre bouteille de romanée conti... elles auront la meme valeur d'echange. Mais alors vous seriez bien bete, car vous auriez eu sans doute peu de mal a trouver quelqu'un vous echangeant 100 bouteilles de marsannay contre votre bouteille de romanée conti.
Or Marx dit que la valeur d'échange est immuable.
a écrit :Prenons encore deux marchandises, soit du froment et du fer. Quel que soit leur rapport d'échange, il peut toujours être représenté par une équation dans laquelle une quantité donnée de froment est réputée égale à une quantité quelconque de fer, par exemple : 1 quarteron de froment = a kilogramme de fer.
c'est trivialement faux.
Le nombre de bouteilles de marsannay que je suis pres a echanger contre une de vos bouteille de romanée conti dépendra de mon envie.
Si je suis avide de gouter ce nectar, alors oui je serais pret a vous donner 100 marsannay, mais si j'entrevois une pénurie pour les années a venir, je prefere conserver mon vin et ne vous en offrir que 10.
Donc, de cette hypothese fausse, Marx deduit
a écrit :dans 1 quarteron de froment et dans a kilogramme de fer, il existe quelque chose de commun
et, cette chose en commun c'est la quantité de travail nécessaire pour les produire.
Une conclusion un peu meilleur pourrait être :
la valeur présente d'échange d'une marchandise que l'on prévoit de consommer a un instant t, est égale à la quantité de travail qu'il sera nécessaire pour produire cette marchandise a l'instant t.
et dans ce cas on voit que la valeur d'échange dépend de la facon dont chacun d'entre nous prévois l'avenir.
Seulement, même dit comme cela, ca reste faux.
Il ne faut pas plus de travail pour produire une bouteille de romanee qu'une bouteille de marsannay.
Il ne faut pas plus de travail pour produire un cigare cubain qu'un cigare francais.
On devrait en déduire ,en suivant monsieur Marx, que ces marchandises devraient s'échanger 1:1 ???