Zelda, je te remercie d'avoir abordé ce sujet.
Je n'osais moi-même poser une question en rapport avec ce sujet (dont je n'étais point sûr qu'elle intéresse un marxiste).
L'article est plutôt indigeste mais permet de saisir, au moins partiellement dans mon cas, les mécanismes en oeuvre dans la "crise grecque".
J'ai néanmoins une incompréhension par rapport à ce paragraphe :
a écrit :Mais la « valeur actuelle » est variable. Elle dépend de la valeur nominale, de la durée jusqu'à la date d'échéance, de la variation possible du taux d'intérêt durant cette période et de la confiance qu'on peut faire au débiteur. Car si ce dernier fait faillite ou disparaît avant la date d'échéance, adieu, veau, vache... Ainsi par exemple, le papier allemand se vend mieux en ce moment que le papier grec, même si les deux sont libellés en euros, car l'Allemagne est supposée plus fiable que la Grèce.
En effet, la phrase soulignée dans cet extrait signifie-t-elle qu'un pays peut faire faillite et disparaître ?
J'avais entendu récemment à la radio, un expert (dont je serais incapable de retrouver le nom...) expliquant que, historiquement, des cas de faillites d'états s'étaient déjà produits. Il citait la Russie en 1998, l'Argentine en 2001 ou plus proche de nous encore l'Islande en 2009. Pourtant ces états existent toujours. Autrement dit je ne suis pas du tout sûr de comprendre ce que veux dire "faire faillite" pour un état : un état peut-il faire faillite ? Et si oui, qu'est-ce que cela signifie "faire faillite" pour un état ?