
Eric écrit :
Il ne s'agit évidemment pas de "soutien", mais de déterminer comment faire un pas en avant. JUSQU'A CE QUE LES MARXISTES AIENT GAGNE LA MAJORITE A LEUR PROGRAMME. A ce moment la question ne se pose évidemment plus. La tactique du FUO a justement été élaborée pour ça.
Voici ce qu'il a fait, justement !
Et en septembre 1917, ils avaient gagné la majorité... la question de la prise du pouvoir devenait immédiate...
a écrit :Justement, tu ne peux pas dire qu'il faille en toutes circonstances "soutenir" les réformistes au pouvoir.
Il ne s'agit évidemment pas de "soutien", mais de déterminer comment faire un pas en avant. JUSQU'A CE QUE LES MARXISTES AIENT GAGNE LA MAJORITE A LEUR PROGRAMME. A ce moment la question ne se pose évidemment plus. La tactique du FUO a justement été élaborée pour ça.
a écrit :Sinon Lénine aurait soutenu Kerenski suivant son propre raisonnement. C'est donc bien la conjoncture qui détermine notre politique vis-à-vis des réformistes et non des principes abstraits tirés de telle ou telle oeuvre.
Voici ce qu'il a fait, justement !
a écrit :
D'avril à septembre 1917, les bolcheviks réclamèrent que les socialistes-révolutionnaires et les mencheviks rompent avec la bourgeoisie libérale et prennent le pouvoir dans leurs propres mains. A cette condition, les bolcheviks promettaient aux mencheviks et aux socialistes-révolutionnaires, représentants petits-bourgeois des ouvriers et des paysans, leur aide révolutionnaire contre la bourgeoisie; ils se refusaient cependant catégoriquement, tant à entrer dans le gouvernement des mencheviks et des socialistes-révolutionnaires qu'à porter la responsabilité politique de son activité. Si les mencheviks et les socialistes-révolutionnaires avaient réellement rompu avec les cadets (libéraux) et avec l'impérialisme étranger, le "gouvernement ouvrier et paysan" créé par eux n'aurait pu qu'accélérer et faciliter l'instauration de la dictature du prolétariat. (Prog. de Transition)
Et en septembre 1917, ils avaient gagné la majorité... la question de la prise du pouvoir devenait immédiate...