ERNESTO RAFAEL GUEVARA

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Crockette » 14 Août 2007, 12:53

Né le 14 juin 1928 à ROSARIO, il aurait pu vivre bourgeoisement en argentine, il est fils d'architecte, de descendance espagnole et irlandaise.


sa mère s'appelait Celia de La Serna de Llosa, fille de famille fortunée.


au départ le CHE déjà asthmatique a commencé ses études en 1947, il montre peu d'intérets pour la politique, c'est une jeune communiste argentine, Berta Gilda Infante, connue sous le nom d eTita, qui lui propose ses premières lectures marxistes.


en 1950, il fait ses premiers voyages au Chili, Pérou, Colombie puis en 1951, il repart avec son ami Alberto Granado sur une Norton de 500 cm3 sillonner l'amérique latine.

Ernesto termine ensuite ses études et devient docteur en médecine et en chirurgie en avril 1953.

son père se décrit comme un social démocrate et sa mère elle, était plus radicale. Le CHE lui au départ était plutôt socialiste libéral. C'est après 1953, que le CHE au cours de ses voyages en Bolivie, Equateur, Honduras, Nicaragua, Salvador, Panama, change d'orientation politique.

il déclarera "les conditions dans lesquelles j'avais voyagé m'avaient fait entrer en contact avec la misère, la faim, la maladie. Je me rendis compte que j'étais incapable, faute de moyens, de soigner des enfants malades...".
Crockette
 

Message par Bertrand » 14 Août 2007, 13:08

Il y a déjà de nombreux fils sur le sujet dont notamment celui-ci

http://forumlo.cjb.net/index.php?showtopic=7428&hl=Guevara
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Bertrand
 
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Message par Crockette » 14 Août 2007, 13:11

tout le monde connait ici ses actes politiques, ce qui m'interesse c'est l'homme de coeur derrière son étiquette de commandant révolutionnaire et autres titres pompeux comme gouverneur militaire, ministre de l'industrie, président de la banque nationale etc.
d'ailleurs arrivera un temps où il lachera tout, d'où ses lettres à ses enfants, à ses parents et à Fidel Castro.

Lettres à ses enfants Hildita, Aleidita, Camilo et Ernesto

"Si un jour vous avez à lire cette lettre, c'est que je ne serai plus parmi vous.
Vous m'aurez presque oublié et les plus petits ne se souviendront de rien.
Votre père a été un homme qui agit comme il pense, et qui sans aucun doute a été fidèle à ses convictions.
...N'oubliez pas que la révolution est ce qu'il y a de plus important et que chacun de nous tout seul, ne vaut rien.
Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire.
Adieu mes enfants, j'espère encore vous revoir. Un gros baiser de
Papa".

merci Bertarnd mais si j'ouvre c efils c'est sur un autre angle, (j'ai fait la même chose avec trotski, ce qui m'interessait c'était aussi l'homme de coeur qui aimait ses enfants, sa femme et des détails aussi bêtes ou niais selon certains comme le fait qu'il affectionnait les lapins qu'il élevait etc.).
en lisant ton lien, qui est interessant, je ne trouve pas cet angle de vue.donc je continue. :rtfm:
Crockette
 

Message par Crockette » 16 Août 2007, 12:43

la lettre à ses parents


Chers vieux


...la médecine n'est plus ce qui m'occupe, et au métier des armes je ne suis pas si mauvais.
rien n'a changé en essence, si ce n'est que je suis beaucoup plus conscient et que mon marxisme s'est enraciné et enrichi en moi...beaucoup me traiteront d'aventurier, et je le nierai pas, mais je suis de ceux qui mettent en jeu leur peau pour démontrer leur vérité.
il se peut que cette lettre d'adieu soit la bonne. Non que je le veuille, mais cela entre dans le calcul logique des probabilités. Et s'il en est ainsi, je vous embrasse pour le dernière fois.
Je vous ai beaucoup aimés; seulement je n'ai pas su exprimer ma tendresse. Je suis par trop rigide dans ma manière d'agir et je crois que, parfois, vous ne m'avez pas compris...
rappelez vous de temps en temps ce petit condottière du XXe siècle. Embrassez pour moi Celia, Robertot, Juan, Martin, Patottin, Beatriz, tous. A vous un grand baiser de fils prodigue et récalcitrant.
Crockette
 


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