Sankara et la revolution burkinabe

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Combat » 29 Mai 2006, 22:22

Puisque nous en sommes a parler des leaders tiers mondistes, anti imperialistes et pseudo marxistes, voici le cas de Sankara, qui fut peut etre encore plus radical que Castro et surement Allende. Et pourtant la aussi la politique correcte etait de denoncer ce dernier comme un dictateur petit bourgeois et non de le supporter parce qu'il serait anti imperialiste. Supporter le peuple burkinabe contre l'imperialisme francais, ca par contre oui.

Thomas Sankara
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Thomas SankaraThomas Sankara (21 décembre 1949 à Yako - 15 octobre 1987 à Ouagadougou), homme politique burkinabè, il incarna et dirigea la révolution burkinabè du 4 août 1983 jusqu'à son assassinat lors du coup d'État de son successeur Blaise Compaoré. L'héritage politique et « identitaire » de Thomas Sankara – tout comme ceux de Patrice Lumumba, Amílcar Cabral ou Kwame Nkrumah - est considérable en Afrique et en particulier dans la jeunesse africaine en mal de modèle réflétant un réel espoir(il fallait neanmoins combattre cette illusion).

Son gouvernement entreprit des réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer l'éducation, l'agriculture, et le statut des femmes. Son programme révolutionnaire se heurta à une forte opposition du pouvoir traditionnel qu'il marginalisait ainsi que d'une classe moyenne peu nombreuse mais relativement puissante. Ajoutés aux tensions entre radicaux et modérés, ces facteurs provoquèrent son assassinat lors du coup d'État sanglant du 15 octobre 1987.
Issu d'une famille catholique, Thomas Sankara était un "Peul-Mossi". Son père était un ancien combattant et prisonnier de guerre de la Seconde Guerre mondiale. Il a fait ses études secondaires à Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays. Il a suivi une formation d'officier à Madagascar et devint en 1976 commandant du centre de commando de Pô. La même année, il fait la connaissance de Blaise Compaoré avec lequel il formera le Regroupement des officiers communistes (ROC) dont les autres membres les plus connus sont Henri Zongo et Jean-Baptiste Boukary Lingani.

En septembre 1981, il devient secrétaire d'État à l'information dans le gouvernement du colonel Saye Zerbo. Il démissionnera le 21 avril 1982, déclarant "Malheur à ceux qui baillonnent le peuple !"

Le 7 novembre 1982, un nouveau coup d'État portait au pouvoir le médecin militaire Jean-Baptiste Ouédraogo. Sankara devint premier ministre en janvier 1983, mais fut limogé et mis aux arrêts le 17 mai après une visite de Jean-Christophe Mitterrand, fils et conseiller de François Mitterrand.

Un nouveau coup d'État, le 4 aout 1983 place Thomas Sankara à la présidence. Il définit son programme comme anti-impérialiste, en particulier dans son "Discours d'orientation politique (DOP)", écrit par Valère Somé. Son gouvernement retira aux chefs tradionnels les pouvoirs féodaux qu'ils continuaient d'exercer. Il créa les CDR (Comités de Défense de la Révolution), qui eurent toutefois tendance à se comporter en milice révolutionnaire faisant parfois régner une terreur peu conforme aux objectifs de lutte contre la corruption.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara fut assassiné lors d'un coup d'État organisé par celui qui était considéré comme son frère, Blaise Compaoré. Plusieurs jours plus tard, il fut déclaré "décédé de mort naturelle" par un médecin militaire.

Le 28 mars 2006, le Comité des droits de l’homme des Nations unies donna raison au colléctif juridique "Justice pour Sankarra", et imposa un délai de 90 jours au gouvernement du Burkina Faso pour fournir la possibilité d'un recours, et donc d'ouvrir une enquête qui permettrait d'établir avec exactitude la cause de la mort de Sankarra.
Combat
 
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Message par artza » 30 Mai 2006, 09:57

Le SWP américain aime bien Sankara. Photo dans leurs librairies et publication d'un bouquin même en français.

Je ne connais rien sur Sankara. Que s'est-il passé au Burkina lorsqu'il était au pouvoir?

Quel souvenir a-t-il laissé aux pauvres? aux riches? etc...

Et même qelle fut l'attitude des impérialistes français et les autres à l'égard de son gouvernement et celles des autres gouvernements africains?
artza
 
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Message par Ottokar » 30 Mai 2006, 10:20

je me souviens d'une visite de Mitterrand, preuve qu'il ne le boycottait pas. Mais Sankara en avait profité pour lui faire quelques remarques sur le rôle de la France, le sous-développement, l'aide intéressée... les journaux avaient raconté à l'époque comment Mitterrand avait laissé de côté son discours lisse et tout préparé genre "l'amitié et la coopération entre nos deux pays, voici les cadeaux et passons à table" et avait improvisé un cours sur les relations "raisonnables" entre la France et le Burkina (dont on disait que le nom, qui avait remplacé celui de Haute Volta, signifiait "pays des hommes intégres").

Vu d'ici, Sankara n'avait aucun mal à être moins antipathique que les Mobutu, Houmphouet-Boigny, Gbagbo, etc. Pour un militaire, auteur d'un coup d'Etat, on a vu pire ! Vu de là-bas, je suis comme Artza, j'aimerais bien savoir. En tout cas, il a pris le pouvoir par l'armée... et il a été renversé par l'armée. Et assassiné. Cela donne toutes les limites de cette "révolution".
Ottokar
 
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Message par Wapi » 30 Mai 2006, 10:25

Eh bien Sankara n'a pas laissé qu'un mauvais souvenir au Burkina, d'après quelques discussions que j'ai eu là-bas.
La première des raisons est tout simplement qu'à l'époque, la vie était moins difficile que maintenant, les produits de première nécessité étaient moins chers. Mais ce raisonnement vaut aussi pour d'autres dictateurs qui étaient, ou non, des tiers-mondistes dans son genre .... et ça, ça vaut autant pour Mobutu que pour Sekou Touré.
On insiste sur son côté homme simple et proche du peuple, sur la mobilisation des quartiers pour des opérations "ville propre" etc... La corruption n'avait rien à voir avec ce qui existe actuellement, c'est bien probable.
En même temps, on parle de la repression tous azimuts, de la paranoïa du régime, des arrestations arbitraires et du vocable de "nanti" vite accolé à celui dont le régime voulait se débarrasser (en rappelant qu'avec 15 vaches on est vite un "nanti" au Burkina).

Maintenant, il est vrai que Sankara n'a pas eu le temps de devenir un trop grand despote. Il est mort à temps en quelque sorte ... mais rien ne nous dit qu'il n'aurait pas pris le chemin de N'Krumah, de Nyerere ou d 'autres et de tous ceux qui ont surfé sur l'aspiration des masses africaines à la dignité pour mieux les trahir.
Wapi
 
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Message par Combat » 31 Mai 2006, 05:02

En fait pour repondre a Ottokar ce n'est pas aussi simple car Sankara avait refuse de serrer la main a Mitterand lors de l'une de leurs rencontres. L'ordre de son assassinat est venu de l'Elysee tres certainement et a ete finance par le regime d'Houphouet president de la Cote d'Ivoire voisine. Le plus pitoyable c'est que son assassin ne fut autre que Blaise Compaore qu'il considerait comme son frere et qui etait le numero deux du regime(les deux ont ete eleve par le pere de Compaore). Ensuite Compare fera executer Lingani et Zongo, les deux autres membres influents a l'origine de la revolution.

Il est clair que Sankara etait deteste par l'elite du pays et admire par les nantis et la jeunesse africaine(aussi adule que Che Guevara en Amerique Latine). Mais ca n'en faisait pas pour autant un revolutionnaire marxiste bien qu'il se proclama marxiste leniniste. D'un autre cote on peut etre indulgent car il n'y a pas de proletariat au BF(moins de 1% et 90% de paysans) et cette revolution n'avait donc pas de classe ouvriere sur laquelle s'appuyer. Neanmoins un trotskyste ne peut pas supporter politiquement un tel regime.

Sankara avait diminue de facon drastique la corruption en faisant juger tous les anciens chefs d etats et administrateurs, il a oblige les ministres a rouler en R5, destitue tous les chefs coutumiers et instaure un gel sur les loyers. Mais il a commis deux fautes majeures: ecraser l'aile gauche de la revolution et ne pas exporter sa revolution dans les pays limitrophes qui comptent des millions de Burkinabe immigres. Le Burkina Faso etant un des pays les plus pauvres du monde, enclave et dependant de la Cote d'Ivoire pour ses importations, les jours de son regime etaient comptes.

Durant son regime les groupes staliniens et maoistes ont eut une part non negligeable du pouvoir alors que les partis bourgeois avaient carrement disparu.

C'est assez vague peut etre mais je peux poster quelques liens qui peuvent nous eclairer:

Site dedie a Thomas Sankara: http://thomassankara.net/

Quelques elements videos: http://www.thomassankara.net/article.php3?id_article=0059
http://www.thomassankara.net/article.php3?id_article=0161

Aussi des liens sur les partis dits revolutionnaires de l'epoque:

PCRV(existe toujours, proche du PCOF en France): http://www.pcrv.info/(s'est oppose a Sankara)

Groupe Marxiste Leniniste: http://en.wikipedia.org/wiki/Marxist-Leninist_Group

Union des Burkinabes Communistes: http://en.wikipedia.org/wiki/Union_of_Burk...3%A8_Communists

Organisation Communiste Voltaique: http://en.wikipedia.org/wiki/Voltaic_Communist_Organization
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Message par Puig Antich » 31 Mai 2006, 15:54

a écrit :PCRV(existe toujours, proche du PCOF en France): http://www.pcrv.info/(s'est oppose a Sankara)


Ils m'ont l'air assez corrects.

Qu'en pense tu ? Quelle influence sur le terrain ?

J'avais eut l'occasion d'en discuter rapidement avec un militant du PCOF investi dans les réseaux militants contre la Françafrique.
Puig Antich
 
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Message par Combat » 31 Mai 2006, 16:56

Ce texte du PCOF peut donner des elements de reponse. Ils sont tres clandestins et il est donc difficile de savoir exactement ce qu'il en est. Je sais qu'ils sont presents au sein de certains syndicats de travailleurs et etudiants. Egalement, on peut dire qu'ils ne sont pas hysteriquement anti trotskystes. Ils ont contribue a creer le PCRCI qui est leur organisation jumelle en Cote d'Ivoire et dont j'ai rencontre quelques membres assez sympa. Bon bien entendu ils restes accroches a la revolution en deux etapes, ce qui est insense. Ils sont aussi allie au PCB du Benin qui avait eu deux deputes elus dans les annees 90 et au PCOT Tunisien, ces deux dernieres groupes semblant etre en voie de social democratisation.

Bon comme tu peux aussi le constater, ils se prennent pour un parti de masse d'avant garde ce qui est assez pedant. Mais a la difference d'autres groupes, ils ne sont jamais alle a la soupe gouvernementale depuis leur creation.

De La Forge
Organe central du Parti Communiste des Ouvriers de France
Novembre 1998

Burkina-Faso

Le PCRV a 20 ans
Pour la classe ouvrière et le peuple de Haute-Volta, octobre 1998 marquait un double anniversaire: vingt ans d'existence du Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque (PCRV), dix années de vie de la centrale syndicale révolutionnaire CGT-B (Confédération Générale du Travail du Burkina).

Les communistes voltaïques peuvent aujourd'hui apprécier avec fierté le travail accompli. Malgré la répression et le contexte difficile, tant sur le plan national qu'international, dans lequel il s'est édifié, le PCRV clandestin est, à ce jour, le Parti politique le plus actif du Burkina-Faso. Ses militants sont sur tous les fronts: dans l'organisation des résistances syndicales, dans la construction de l'unité ouvrière et populaire, dans les combats pour les droits de l'homme et des peuples, dans les écoles, collèges, lycées, universités... A la campagne, le PCRV appuie les luttes de classe quel se développent contre les grands propriétaires fonciers (le Président Campoaré est lui-même un grand propriétaire cotonnier), contre les grandes entreprises capitalistes qui achètent le coton, fournissent les engrais et les pesticides, contre le gouvernement qui dilapide les richesses nationales et néglige les aménagements hydrauliques. Dans toutes les circonstances, et de plus en plus systématiquement, le PCRV intervient en son nom pour faire connaître son programme, ses mots d'ordre. Dans toutes les circonstances de la vie sociale et politique, il prend position, propage un point de vue de classe, présente une alternative.

Cette situation est suivie de près par l'impérialisme français. Assuré d'être élu Président de la République le 15 novembre 1998, à l'issue

d'élections tronquées, Blaise Campoaré bénéficie de son soutien actif: "Il a les faveurs de l'impérialisme français pour lequel cette réélection est une nécessité impérieuse car, pour l'impérialisme français, le capitaine Blaise Campaoré est un pion sûr dans notre pays, dans la sous-région et même le continent. L'impérialisme français, en perte de vitesse en Afrique, y compris dans son pré carré, dénoncé comme le soutien des pires dictatures sur le continent (Mobutu au Zaïre, Eyadema du Togo, etc.) doit-fair face à la pénétration d'autres puissances impérialistes, USA notamment, qui mettent en cause ses chasses gardées en Afrique. De plus en plus de pays dominés par l'impérialisme français dans la sous-région connaissent des crises graves, latentes ou ouvertes (Sénégal, Mali, Togo, Niger,...) et le pays du Capitaine Blaise Campoaré semble stable et peut servir de base à l'impérialisme français pour réorganiser sa présence en Afrique de l'Ouest et sur l'ensemble du continent. Voilà pourquoi il a soutenu activement l'élection du Capitaine Blaise Campoaré à la tête de l'OUA pour accroître son champ d'action."

Cette apparente stabilité se révèle en fait une carte très incertaine: "Une crise politique grave frappe l'ensemble des institutions du pays, des partis politiques de l'opposition comme du pouvoir: décomposition politique et organique de l'opposition, rivalités sourdes au sein du parti au pouvoir où n'existe que la seule volonté du chef, etc. Les politiques économiques et sociales criminelles mises en place par le pouvoir sous les injonctions des impérialistes, du FMI et de la Banque Mondiale ainsi que la manière répressive dont sont traités les conflits sociaux par le pouvoir, ont provoqué un profond divorce entre les gouvernants et les gouvernés, entre notre peuple et ceux qui le gouvernent." L'opposition réformiste est d'une extrême faiblesse: "Ce qui guette l'opposition légale, c'est la disparition pure et simple à l'issue des élections."

La situation est tendue et complexe. Les conditions existent pour une maturation révolutionnaire de la crise mais l'impérialisme et la réaction, l'expérience l'a montré, ne reculent devant rien: le coup d'État sankariste du début des années 80 pour écraser le jeune PCRV et casser dans l'oeuf le développement du mouvement démocratique et anti-impérialiste, le recours au nationalisme réactionnaire (guerre malo-voltaique), les tentatives multiples pour exacerber le régionalisme et le tribalisme, la politique de corruption à grande échelle de toutes les forces vives du pays en sont la preuve. Un des acquis indéniable de la lutte révolutionnaire du prolétariat voltaïque dirigée par le PCRV, c'est d'avoir su combattre ces maux et épargner au Burkina Faso "les affres et les malheurs qui frappent bon nombre de pays africains."

Cela a été possible parce qu'existe une véritable alternative révolutionnaire: "A travers ces vingt années de lutte du Parti, l'action du PCRV a bouleversé de façon profonde la physionomie de la lutte des classes dans notre pays et fait faire un bond qualitatif majeur à la lutte du prolétariat et du peuple de Haute-Volta.

"L'action de notre Parti a accéléré le regroupement des forces de classe, contribuant à la formation d'un vaste pôle de la démocratie révolutionnaire grâce au travail d'organisation dans le feu de la lutte qu'il a déployé. Ainsi, de vastes secteurs du peuple se sont organisés auteur du pôle que constitue le Parti, contre la bourgeoisie et l'impérialisme, renforçant ainsi l'unité révolutionnaire du peuple autour du Parti. Dans tous les secteurs de la société, la ligne de lutte de classe révolutionnaire a refoulé le réformisme, la collaboration de classe (syndicat, "société civile," jeunes, etc.). Grâce au travail du Parti, le degré d'organisation de peuple a été porté à un niveau supérieur. Notre société est divisée en deux grands camps aux intérêts diamétralement opposés: le camp de la bourgeoise et de l'impérialisme et le camp du peuple dirigé par le PCRV.

Les luttes politiques, idéologiques, organisationnelles menées pendant ces vingt années ont permis au prolétariat et au peuple de rentrer sur la scène politique comme force politique indépendante. La juste direction tactique et politique du Parti a permis à la classe ouvrière et au peuple de prendre les grands tournants historiques de façon victorieuse. Le Parti a su, à chaque fois, proposer à la classe ouvrière et au peuple des alternatives révolutionnaires concrètes qui, mises en oeuvre avec esprit de suite, ont renforcé le camp du peuple..."

Les communistes du PCRV se sont portés aux avant-postes de toutes les batailles pour les intérêts immédiats et fondamentaux de la classe ouvrière et du peuple. Le programme du PCRV, révolutionnaire, démocratique et anti-impérialiste, répondant aux besoins de développement de la société voltaïque, est aujourd'hui defendu par un très grand nombre de travailleurs qui luttent effectivement pour sa réalisation. Les conditions existent pour un renforcement important des rangs du Parti, lui assurant des moyens supplémentaires pour jouer son rôle dirigeant dans l'étape actuelle de la lutte: la "Révolution nationale Démocratique et Populaire," dans la perspective du socialisme.

Communiste militant en France pour y édifier un authentique Parti communiste dans la perspective d'une alternative révolutionnaire au système capitaliste-impérialiste, nous saluons à double titre ce travail et ces acquis: comme un coup porté à notre ennemi commun, l'impérialisme français, mais aussi comme une confirmation de l'efficience et de la vitalité du marxisme-léninisme appliqué aux conditions actuelles de la lutte pour le socialisme et le communisme.

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Message par Ottokar » 01 Juin 2006, 10:26

je ne connais pas grand chose à leur organisation soeur ailleurs, mais le PCOF -la Forge- on connaît ici : ce sont des maos staliniens pas mal allumés !
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Message par Combat » 25 Fév 2007, 06:04

J'ai retrouve des videos de certains discours de Sankara pour ceux qui seraient interesses. C'est "revolutionnaire" et front populiste a la fois, un peu comme chez Che Guevera:

Discours de deux mois avant son assassinat en 1987:

http://www.dailymotion.com/video/x1a3uf_di...a-4-aout-1987-1

http://www.dailymotion.com/visited/search/...-4-aout-1987-22

Discours anti-imperialiste(mais pas marxiste; revolutionnaire et concilateur a la fois) sur la dette a l'OUA(cartel des dictateurs compradores africains) a Addis Abeba en Ethiopie en 1987:
http://www.dailymotion.com/visited/search/...sankara-a-addis

Une interview realisee par la television francaise a la veille du voyage de Mitterand au Burkina Faso en 1986(conciliatrice envers ce dernier):
http://www.dailymotion.com/visited/search/...pitaine-sankara

Video de la tele francaise tout juste apres le putsch de 1984 qui mena Sankara au pouvoir:
http://www.dailymotion.com/visited/search/...pitaine-sankara

Enfin une interview realisee en 1984 lors d'une visite en France:
http://www.dailymotion.com/visited/search/...presset-sankara
Combat
 
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Message par Combat » 25 Fév 2007, 06:12

Enfin un de ses dicours a Harlem, a New York, en 1984 juste apres la prise du pouvoir:

http://www.dailymotion.com/visited/search/...ankara-a-harlem

Il joue quand meme sur la fibre du radicalisme noir bien que le discours soit anti-imperialiste et fasse appelle aux masses opprimees des pays occidentaux.
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