Quand j'étais jeune et beau, n'est-ce pas :hinhin: j'ai lu un roman d'Hephraïm Sevela qui avait trait, entre autre, au début de son engagement sioniste suite à une campagne antisémite en URSS après la seconde guerre; ce livre avait pour titre: Adieu Israël, en première partie, il était question de l'URSS et en seconde partie, l'auteur parle de ses deceptions en Israël. Ce livre trés intèressant avait une suite. Je ne sais pas si aujourd'hui l'un et l'autre sont toujours édités. :wavey:
(txi @ jeudi 6 octobre 2005 à 16:58 a écrit :Quelqu'un a-t-il des documents sur l'antisémitisme en URSS du temps de Staline ?
Mandel Mann jeune juif polonais réfugié en URSS en 1940 après l'agression contre la Pologne et son démantélement par Hitler puis par Staline (pacte germano-soviétique) engagé dans l'Armée rouge en 41 après l'attaque d'Hitler contre l'URSS raconte dans son roman largement autobiographique "Aux portes de Moscou" l'antisémitisme qui subsistait profondément dans certaines couches de la population.
a écrit :"il n'y a plus de juifs à Smolensk. On les tue partout:dans les bois, sur les routes."
et le même sodat juif conseille à l'auteur:
a écrit :"Ne raconte jamais à personne que tu es juif. Il vaut mieux que cela ne se sache pas dans ton unité. Ne te fais pas appeller par ton nom juif. Change de nom. Si tu es fait prisonnier, les soldats te dénonceront aux allemands. Les prisonniers juifs, on les fait tous fusiller. (...)"
Après la révolution d'Octobre l'antisémétisme que la réaction utilisa et pratiqua largement tout au long de la guerre civile fut combattu par le jeune pouvoir soviétique.
Plus tard Staline n'hésita pas à surfer sur les préjugés antisémites de trop nombreux russes. Par exemple en soulignant l'origine juive de certains oppositionels de gauche (trotskystes).
Dans les milieux PC en France il était courant de décrire Trotsky comme un juif de "type juif petit et maigrichon" (sic). Ce qui n'était pas le cas LT étant grand pour sa génération et large d'épaules.
Par contre Staline était malingre, petit, avec un bras attrophié... Plus tard il eut tout le loisir de faire du gras au Kremlin.