Morale ?

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par com_71 » 27 Août 2006, 00:42

(clavez @ samedi 26 août 2006 à 17:07 a écrit : C'est la raison qui tonne en son cratère, pas la morale.
Et hop, on évacue le mot qui fâche. Bien à tort, je crois.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 27 Août 2006, 08:57

[quote=" (El convidado de piedra @ dimanche 27 août 2006 à 09:40"]
Et liquider le capitalisme "a como haya lugar" (de la façon la plus expéditive et complète et par tous les moyens possibles) est le nec plus ultra de la morale des travailleurs conscients.
et par tous les moyens possibles compatibles avec la fin.

C'est ce dernier point qui est en discussion. Je pense qu'on peut dire (comme d'autres avant nous) qu'il s'agit d'un problème moral. En tout cas personne n'a parlé "du point de vue d'une Morale Universelle".
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par clavez » 27 Août 2006, 10:37

Com 71,
On ne peut pas ne pas parler du sens des mots et ne pas remplacer les mots litigieux par des synonimes ou des paraphrases.
Bref la morale se repère par les problèmes morauax que l'action politique et même simplement la vie provoquent.
Le dernier film de ken loach est très bien la dessus. Le problème morale apparait quand les rationalités socialisantes et nationalistes entrent en colision. Le résultat est une tragédie.
Qu'on ne puisse pas en tant que groupe de militant avoir comme axiome moral on-ne-fait-pas-d'omellette-sans-casser-des-oeufs, ça va de soit. Parce que précisément raisonablement on risque de produire des effets incompatible avec les buts, un monde jaune et battu.
Les règles morales sont des prescriptions de la raison donné de manière axiomatique. Les problèmes moraux sont le produit du carrambolage de règles contradictoires.
clavez
 
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Message par zeanticpe » 27 Août 2006, 12:18

Bien d'accord avec toi Convive.
Par contre Clavez, de nouveau, je comprends ps ce que tu écris.
A quoi ca te sert d'écrire:
a écrit :Les règles morales sont des prescriptions de la raison donné de manière axiomatique.

Je n'ai pas lu "leur morale t la notre de Trostky" mais je n'ai pas besoin de la lire pour comprendre qu'un riche patron a une morale bien différente d'un ouvrier.
Elever la morale comme une conscience planant au-dessus de la tête de tout le monde ca ne correspond à rien aujourd'hui.
zeanticpe
 
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Message par clavez » 27 Août 2006, 13:52

Zeanticpe,

tu fais de la morale une entité métaphysique.
Et oui la morale c'est des conneries du genre tu ne tuera pas, pierre qui roule.....

La morale ouvrière se dirait de la même manière: un piquet de grève signifie on ne passe pas, le peuple unit....etc
c'est une axiomatique.
Pourquoi êtes vous tous idéalistes sur cette question?
clavez
 
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Message par zeanticpe » 27 Août 2006, 14:15

(clavez @ dimanche 27 août 2006 à 14:52 a écrit : Zeanticpe,

tu fais de la morale une entité métaphysique.
Et oui la morale c'est des conneries du genre tu ne tuera pas, pierre qui roule.....

La morale ouvrière se dirait de la même manière: un piquet de grève signifie on ne passe pas, le peuple unit....etc
c'est une axiomatique.
Pourquoi êtes vous tous idéalistes sur cette question?
Mais pas du tout.
La morale d'aujourd hui est basée sur le respect de la propriété privée.
et de tout ce qui défend ce système.
La morale de notre classe, est basée sur tout ce qui peut permettre au prolétariat de se débarrasser de la bourgeoisie.
Piter explique aussi que dans une société communiste sans classe, on aura une morale pleinement humaine.
zeanticpe
 
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Message par clavez » 27 Août 2006, 14:46

Si, pour vous moral= bien; immoral = mal.
La lutte entre le bien et le mal, c'est ça l'idéalisme.
La morale sert à faire fonctionner la société, une société précise. Il y aura une morale communiste quand il n'y aura plus d'Etat.
En attendant on a la conscience de ce qu'il faut faire pour que les travailleurs s'émencipent eux même.
clavez
 
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