(zeanticpe @ mercredi 23 août 2006 à 22:01 a écrit : Je le répète, je sais très bien que personne ne pourrait tirer sur des enfants affamés.
C'est un exemple extrême, et la réponse, je l'ai. Un chargement de nourriture perdu, c'est pas la fin de la révolution, on peut rester humain même pendant les moments de la révolution les plus durs. ce n'est que du bon sens.
a écrit :Par contre je suis certain que j'aurais trouvé haïssable de me voir répondre :"Moi, j'aurais tiré sans hésitation".
a écrit :J'en parle (de l'éventualité d'avoir à tirer) pour illustrer la dureté des conditions de l'époque, pas pour imposer une conclusion.
(bennie @ jeudi 24 août 2006 à 16:01 a écrit : C'est sûr que nos réactions et nos états d'âme dans une situation difficile ne seraient pas les mêmes.
Mais il ne s'agit pas d'une question d'état d'âme, mais de la question : "A qui accorder sa confiance ?"
C'est une question qu'il est préférable de se poser avant des événements quelque peu chaotiques. Car au milieu de ceux-ci, on risque de n'avoir pas énormement de temps pour discuter de ça...L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
(clavez @ jeudi 24 août 2006 à 15:35 a écrit : Je crois qu'on mélange deux choses. La morale individuelle, dont on parle; et je sais que Z... ne tirerais pas, à titre personnel, sur des enfants affamés pour défendre l'approvisionement du CC.
Mais il y a aussi une morale pour les institutions, une morale collective garantie éventuellement par la force et la répression.
Un soldat rouge n'a pas le droit de refusé de tuer un ouvrier embrigadé de force dans le camp ennemi.
Sous l'uniforme, le soldat de base n'a pas de problème moraux. Si on s'en reffère aux films américains, les officiers subalternes livrés à eux mêmes en ont....
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