Syndicats: La Possibilité D'un Renouveau

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par DocStarrduck » 21 Fév 2006, 23:35

a écrit :en invoquant la révolution prolétarienne


Je sais pas à qui tu t'adresse quand tu dis ça.
Ton truc ça marche peut-être avec les nouvelles recrus des JCR ?
Mais içi, je crois que c'est a vous de faire ce reproche la.

J'ai deja, entendu cette jolie expression dans une AG étudiante-lycéenne par une militante JCR-LCR

Je crois que cette expression s'adresse aux MJS et JC ,
elle a pour but de vous montrer comme des gens raisonable
avec qui on peut parler et discuter.
Elle a aussi pour but d'attirer l'attention des révolutionnaire prolétarien
a votre écoute.
Une fois de plus, comme je vous l'ai déja dit, avec des phrases vide de sens,
On peut s'adrésser a tous le monde en en changeant l'interprétation.


J'aimerai que vous traduisiez ceci : 100% A GAUCHE
DocStarrduck
 
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Message par Sterd » 21 Fév 2006, 23:38

Le truc qui m'interpelle un peu quand même. C'est quels peuvent bien être les éléments de ce galimatias que tu aurais bien pu trouver à exploiter au niveau de ton congrès local ?
Devant ce machin là, je me sens comme un canard devant une paire de ciseaux, je ne vois vraiment pas à quoi ça peut bien servir. :ermm:
Sterd
 
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Message par Sterd » 21 Fév 2006, 23:43

(lol84_Oi! @ mardi 21 février 2006 à 23:34 a écrit : Et le problème n'est pas d'attendre l'événement historique qui va amener des masses ouvrières à s'emparer de la CGT et à créer le POR. Sinon tu risques d'attendre longtemps pour rien...
Ce n'est pas parce qu'on trouve l'article de Mezzi réformiste et verbeux. Qu'on "attend l'événement historique qui va amener des masses ouvrières à s'emparer de la CGT et à créer le POR"
Ce n'est pas en réutilisant des recettes qui ont échoué mille fois qu'on acccélère quelque processus que ce soit. Ce n'est pas non plus en qualifiant d'historique des evènements qui secouent très brièvement des syndicats transformé en sacs vides coupés des masses
Sterd
 
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Message par Sterd » 21 Fév 2006, 23:45

(lol84_Oi! @ mardi 21 février 2006 à 23:41 a écrit : Camarade j'ai déjà répondu à cette question plus haut dans le topic (page 2 il me semble)...
Je n'ai rien trouvé
Sterd
 
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Message par mael.monnier » 21 Fév 2006, 23:45

(D. Mezzi a écrit :victoire antilibérale du 29 mai

Déjà le "point de départ" de son article est faux : le traité constitutionnel soumis au référendum n'était pas plus libéral que le traité de Nice qui continue de s'appliquer (d'ailleurs les ultra-libéraux anglais voulaient garder le traité de Nice car ils le jugeait plus libéral), donc le rejet du traité constitutionnel n'est pas antilibéral et il n'est pas plus une victoire pour le prolétariat.

Plus loin, il se félicite que les syndicats FSU, Sud et CGT se soient réunis localement pour faire rejeter ce traité constitutionnel alors que les syndicats ont ainsi joué leur rôle qui consistait à mystifier la participation à un référendum qui nous laissait le choix entre accepter de nouvelles chaînes pour nous brider ou garder les anciennes... Alors je ne vois pas ce qu'il y a de "prometteur" selon ses termes dans ce rassemblement des syndicats avec des associations et des partis politiques. Tout ce qu'on peut en attendre ce sont des sabotages des luttes ouvrières.

Il évoque ensuite "l'échec" des mobilisations contre la réforme des retraites de Fillon, sans même parler du rôle de saboteurs des syndicats qui ont fait des journées d'action espacées d'un mois comme à leur habitude au lieu de mobiliser pour une grève générale reconductible jusqu'à recul du gouvernement. Voilà qui peut expliquer le terme de "syndicalisme contemporain", dont un forumeur demandait la signification, : syndicalisme à journées d'action espacées... :hinhin:

Et avec la signification que je viens de donner, ça explique tout de suite pourquoi le "syndicalisme contemporain" "apparaît comme vite épuisé lorsqu'il faut fournir un horizon, ou des objectifs clairs, qui permettraient un cumul d'expériences et une dynamique cumulative nourrissant une vague sociale, apte à arracher au passage des acquis revendicatifs". C'est sûr une fois un certain quota de journées atteint, le quota devient épuisé, et donc ce syndicalisme n'a plus rien à offrir... :hinhin:

Un peu plus loin D. Mezzi écrit que "la description d'" une légitimité sans puissance " du syndicalisme nous parait juste", sans même dénoncer que ce syndicalisme contemporain est toujours suffisament puissant pour briser les luttes (dernier exemple en date : le conflit à la SNCM), notamment en empêchant l'auto-organisation des luttes grâce aux AGs. Quant au CNE, s'il n'y a pas eu de luttes à la rentrée c'est qu'ils l'ont bien voulu, et non par "incapacité".

Ensuite, comme tous ceux qui considèrent que la classe ouvrière ne saurait s'émanciper toute seule et qu'il lui faut des guides, D. Mezzi déclare que les syndicats devraient pour cela s'aider des "mouvements politiques dont c'est le " coeur de métier "", comme si la politique était un "métier". Pour les réformistes ou les capitalistes d'Etat, effectivement car il leur faut garder la main mise sur les masses, mais pour un révolutionnaire, la politique n'est pas un "métier", mais simplement une actitivité de propagande pour des idées et pour faire connaître l'Histoire révolutionnaire.

Par la suite, on a le droit à tout un verbiage sur la nature du renouveau qui doit s'opérer dans les syndicats, le tout en restant à des superficialités sans exemples concrets, et qui n'apportent rien au lecteur.

Par ailleurs, il nous fait la louange du mouvement altermondialiste qui serait une "esquisse" "précisieuse" "pour aller de l'avant", alors que c'est un mouvement qui se borne surtout à dire "qu'un autre monde est possible", mais sans jamais dire lequel, et qui ne nous est donc d'aucune utilité pour abolir le capitalisme et aller vers le communisme où les travailleurs dirigeront par et pour eux-mêmes la production.

Ce n'est qu'en fin de texte, qu'il nous offre une solution pour un "renouveau" du syndicalisme : "Elle est dans la coopération agissante, l'association voulue et contrôlée sur des projets [avec des mouvements politiques], et en même temps l'indépendance préservée de chacun. Ce qui passe, pour les mouvements syndicaux, par une condition (sine qua non) de fonctionnement fédératif: la démocratie pluraliste, la reconnaissance des points de vue différents, non pas réduits à la multitude des individus, mais capables de synthèses provisoires (le vieux droit de tendance), toujours résultat de pratiques collectives." On ne voit pas bien ce que cela changera quant à la nature des bureaucraties syndicales et à leur rôle de maintien du capitalisme, car ces bureaucraties syndicales trouveront à qui s'adresser - en supposant qu'elles suivraient la voie préconisée par l'auteur - : les bureaucraties partisanes. Et surtout la perspective de l'article qui est d'essayer de réformer ces bureaucraties syndicales n'en vaut pas la chandelle. La tâche des révolutionnaires, étant donné leur faible nombre, doit être de jouer leur rôle auprès des masses, en dehors des syndicats, et non pas auprès des syndicats, ce qui est une question d'efficacité car vouloir changer les syndicats, c'est comme vouloir combattre des moulins à vent.
mael.monnier
 
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Message par DocStarrduck » 21 Fév 2006, 23:47

Puisse que ce texte est ci clair que ça,
les militants LCR, pourront nous expliquer le titre.

La Possibilité D'un Renouveau
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Message par DocStarrduck » 21 Fév 2006, 23:58

a écrit :Déjà le "point de départ" de son article est faux : le traité constitutionnel soumis au référendum n'était pas plus libéral que le traité de Nice qui continue de s'appliquer (d'ailleurs les ultra-libéraux anglais voulaient garder le traité de Nice car ils le jugeait plus libéral), donc le rejet du traité constitutionnel n'est pas antilibéral et il n'est pas plus une victoire pour le prolétariat.


Je suis tout a fait daccord avec ça !
Apparement dominique il a toujours pas compris.
Ou alors, il tente de nous tromper .
Malheursement pour lui,cette fois ça passe pas :boxing:


a écrit :Voilà qui peut expliquer le terme de "syndicalisme contemporain", dont un forumeur demandait la signification, : syndicalisme à journées d'action espacées...f


Ou l'art de mener la classe ouvrière dans une impasse :hinhin:

mael.monnier n'est peut-être pas à LO, mais je le soutien quand même.
Parceque ce qu'il dit est serieux.
DocStarrduck
 
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Message par Puig Antich » 22 Fév 2006, 00:21

a écrit :Ben le fait de ombattre la direction, la bureaucratie, la cogestion etc... Bien evidemment que tout le monde est d'accord avec cela. Le problème c'est surtout que faire dans l'immédiat dans la CGT? Sous quelle forme s'opposer à cette bureaucratie, cette direction, la cogestion? S'il suffisait de faire des textes les dénoncant pour que les militants de la CGT s'oppose à tout cela la vie sera bien belle. Malheureusement ce n'est pas le cas. Dans un premier temps il faut mettre en perspective des problémes d'ordre matériel, impulser une orientation de théorie organisationnelle qui puisse rassembler les militants et mettre en contradiction la direction. C'est le but de cet article. Et c'est comme cela que l'on combat une direction et une orientation politique. Pas en invoquant la révolution prolétarienne et en indiquant pourquoi ce sont des traitres. Le rôle des révolutionnaires est avant tout pédagogique. C'est à travers leurs expériences que les travailleurs se radicaliseront. L'acte génére la conscience...


Il faut bien évidemment dire clairement non pas pourquoi les bureaucrates sont des traitres, mais quel est leur rôle naturel, et quelles sont les limites du syndicalisme. Mais, ensuite, je suis d'accord, l' "acte génére la conscience", et justement comme le note Ottokar je crois, on a pas besoin de faire des grandes phrases pour dire autour de nous, et le faire lorsqu'on travaille, qu'il est important de se syndiquer, qu'il est important que les plus exploités aillent voir les syndicats, malgrè les difficultés, qu'ils se servent de ces "veilles structures" comme dit mla pour lutter et c'est ce qui effectivement constitue la base matérielle pour "mettre en contradiction les directions". On est ok là dessus.

Mais celà implique aussi de dire clairement, comme dit mla, qu'aujourd'hui le syndicalisme est tellement mal en point qu'il n'est même pas capable d'oser mettre son organisation en branle pour appeler et concrétiser une vraie grève générale, ne serait-ce qu'un misérable jour... et chercher les voix pour y remédier, pas pour dans 15 ans, mais pour dans 15 jours...
Puig Antich
 
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Message par Ottokar » 22 Fév 2006, 08:20

(lol84_Oi! @ mardi 21 février 2006 à 23:34 a écrit : Répond à ma question STP. Quand est-ce que pour la dernière fois un secrétaire général de la CGT a été mis en minorité sur une décision d'ordre politique?
Et le problème n'est pas d'attendre l'événement historique qui va amener des masses ouvrières à s'emparer de la CGT et à créer le POR. Sinon tu risques d'attendre longtemps pour rien...
La seule problématique c'est est-ce que ce processus qui a mis en minorité Thibault et qui a amené des militants syndicaux de la CGT a mener une bataille politique au côté d'autres militants syndicaux et de militants politiques est un événement positif dans le cadre de la Lutte des classes? Pour moi la réponse est clairement oui! Et à partir de cette expérience concréte menée par des travailleurs comment continuer l'agitation dans ce sens? Il me semble que l'article de Mezzi va dans ce sens...
Ben non, ce n'est ni '"historique" ni "positif" que des bureaucrates, pour des calculs boutiquiers (coller à l'opinion ouvrière pour mieux les tromper et se démarquer de la CFDT) différents du calcul boutiquier de Thibaut (coller à la CFDT pour ne pas être largué dans les négociations et les instances européennes) se soient déchirés publiquement et l'aient désavoué. Trouver en cela le refet des luttes de calsses c'est faire prendre les vessies des bureaucrates pour des lanternes éclairant le chemin radieux du prolétariat vers son émancipation...

Les membres de la direction confédérale de la CGT sont perdus à jamais pour le mouvement. Ce n'est plus la CGT de 1914, il n'en sortira plus aucun Monatte ni Rosmer.

Et non, quand on est révolutionnaire, on n'a pas d'autre perspective que "d'attendre" que les masses fassent la révolution... et pour ne pas attendre les bras croisés, on participe à leurs luttes, on les suscite, on les oriente, on leur ouvre les yeux. On ne leur fait pas prendre les dirigeants de la CGT pour de sincères militants avec lesquels on discute gravement et sincèrement de l'avenir du monde. On n'est pas forcés de les attaquer en permannece. Mais on ne leur ment pas, au moins par omission. Sinon, c'est une adaptation à l'apareil dans lequel on milite. On voit très bien cela à FO pour les lambertistes de différentes tendances depuis longtemps, même ceux de la RATP :D . Mezzi démontre que maintenant que la CGT accepte des trotskystes, on peut connaître la même adaptation à la CGT. Les anciens de la Ligue s'étaient fondus dans la CFDT dans les années 70. Ceux des années 80-90 dans Sud. Mezzi dans la CGT. Beurk.
Ottokar
 
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