Le 10 mai 81.

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par com_71 » 19 Mai 2006, 00:16

Merci pour tes rappels (ton pensum). Mais tu évites de répondre à Artza :

a écrit :Des fascistes agressent des vendeurs de l'Humanité, que fais-tu ? tu rigoles bien de voir tous ces "bourgeois" se foutent sur la gueule ? Prêtes-tu main forte aux militants du PC ou donnes-tu un coup de main aux fascistes ? A moins que tu ne prêches aux deux camps les vertus des conseils ouvriers ?


On peut même te poser la question en remplaçant "vendeurs de l'Humanité" par "vendeurs de LO". Et franchement je doute que la réponse aille dans le sens de la solidarité élémentaire entre militants ouvriers.

Com. Ami de lutte ouvrière...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par alexandre » 19 Mai 2006, 01:27

bah moi ca me gave les leçons sans prise réelle avec la réalité, surtout le "moins grave" sur juin 36 alors que c'est le plus grave étant donné que la révolution en France aurait affecté toute l'Europe et donc tout changé. Les manooeuvres de Blum et du Pcf ont eu plus de conséquences néfastes que celles de caballero.
Pour 81, comment dire :
j'avais 11 ans (pourquoi d'ailleurs ce n'est qu'à Lo que je retrouve des gens de ma génération ?). Venant d'une ville très très ouvrière, où une fois sur deux la gauche n'a pas de liste en face (au dernière élection la liste conduite par le pcf a fait 77% au premier tour), ancienne circonscription cantonale de Roland Leroy, j'ai été baigné dans un double souvenir : l'apparition de la misère (les mecs de ma classe -c'était non mixte- qui avaient pas les moyens de faire telle ou telle sortie, et c'était presque toujours les arabes, les portugais ou les africains), les sympathies pour la vraie révolution et en même temps le Pcf.
Mon premier souvenir politique c'est la mort de pompidou : je ne comprenais pas pourquoi la télé était triste et que mon père ne l'était pas. Il m'a dit pudiquement à ce moment, pour m'expiquer : non je ne l'aimais pas trop.
Ensuite c'est le dimanche, avec l'huma sur le canapé et ses bd que j'attendais avec impatience.
Puis l'élection de Leroy au conseil général, on parlait que de ça à l'école ce lundi là (en Cm1 ou cm2 imagine !).
Puis notre grève, en cm2, parce qu'on voulait "que" notre maitresse et pas un remplaçant (en fait elle avait un stage d'accouchement à l'hopital) : on avait décidé de faire un matche de foot sur le terrain qui est devant l'école pour montrer dans un air de défi, notre refus d'avoir une autre maîtresse. c'est trop amusant de se souvenir de ça.
Voilà l'ambiance que j'ai vécu : quand mitterand est élu, ma mère fait des heures à la mairie de rouen pour dépouiller. On a déménagé dans un petit village, on est dans la salle encore blanche faute d'argent pour mettre du papier peint. mon pere allume la télé, le visage apparait, il a crié comme jamais je l'avais entendu crier, c'était de la vraie joie, un vrai bonheur. Ma soeur, qui avait 6 ans, et moi, on était heureux simplement parce qu'il paressait heureux. et moi en plus je savais que la gauche c'est bien, donc c'est pas comme pompidou.
On a attendu ma mere, quand la 4l est arrivée on sautait autour et elle klaxonnait. Pour eux c'était autant un espoir... qu'un soulagement, le début d'un reflux en fait. 2 ou 3 ans plus tard, le frere de mon pere était menacé de licenciement, car délégué syndical cgt dans le groupe chapelle darblay, ca a defrayé la chronique puisque le ps a consenti une loi qui protégeait les délégués syndicaux etc. Je crois que d'autres doivent avoir de meilleurs souvenirs. J'avais fait ma dissert sur l'injustice que des gens qui travaillent et qui ont que ca pour vivre puisse etre jetés, la prof avait osé aucun commentaire dessus.
Tout ça pour dire que l'incongruité de la situation entre la joie de mai 81 et la dureté qui a continué m'a amené à militer. J'ai fait le lien entre tout cela au fur et à mesure. Je crois que les orgas qui ont appelé à voté mitterand ont eu raison si elles l'ont fait sur des bases claires car ca ne sert a rien de chercher seulement a laver sa conscience, il faut aussi suivre les masses pour expliquer. Enfin j'aurai tant de choses a dire car c'est passionnant cette periode. Je me souviens, j'était en 6ème, on a appris le nouveau gouvernement à la radio dans le car, on faisait un voyage en provence, les profs avaient mis la radio hyper fort pour tout écouter et avait réagit a certains noms (lesquels je sais plus mais le soir au téléphone j'avais demandé a mes parents si untel et untel c'était bien, simplement parce que je cherchais a comprendre).
Plus tard pour la petite histoire, mon grand pere m'a avoué son vote en 81. Lui un héros, travailleur à 13 ans sur les péniches, dans les usines (à 20 ans à la chapelle darblay aussi d'ailleurs mais pas le meme site, et organisateur de la greve de 36), réformé en 38 parce qu'il sentait la guerre venir, mon grand pere m'a dit : en 81 j'ai voté arlette au premier tour et blanc au deuxième tour, car mitterand c'est pas un socialiste. Ca m'a frappé, il a pas dit c'est un menteur, ou c'est pas un mec de gauche, il m'a dit c'est pas un socialiste.
Voilà mon petit souvenir
alexandre
 
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Message par Puig Antich » 19 Mai 2006, 12:02

a écrit :Des fascistes agressent des vendeurs de l'Humanité, que fais-tu ? tu rigoles bien de voir tous ces "bourgeois" se foutent sur la gueule ? Prêtes-tu main forte aux militants du PC ou donnes-tu un coup de main aux fascistes ? A moins que tu ne prêches aux deux camps les vertus des conseils ouvriers ?


Moi je pense qu'il appelle la police. :hinhin:
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Message par Ottokar » 20 Mai 2006, 05:35

(com_71 @ vendredi 19 mai 2006 à 01:16 a écrit : Merci pour tes rappels (ton pensum). Mais tu évites de répondre à Artza :

a écrit :Des fascistes agressent des vendeurs de l'Humanité, que fais-tu ? tu rigoles bien de voir tous ces "bourgeois" se foutent sur la gueule ? Prêtes-tu main forte aux militants du PC ou donnes-tu un coup de main aux fascistes ? A moins que tu ne prêches aux deux camps les vertus des conseils ouvriers ?


On peut même te poser la question en remplaçant "vendeurs de l'Humanité" par "vendeurs de LO". Et franchement je doute que la réponse aille dans le sens de la solidarité élémentaire entre militants ouvriers.

Com. Ami de lutte ouvrière...
alors, quelle réponse ? tu aides les militants de LO ou du PC à se défendre ou pas ?
Ottokar
 
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Message par topaze » 26 Mai 2006, 10:40

Par rapport a l'intervention d'Alexandre qui dit 'il faut suivre les masses pour expliquer'. Est ce que quand les masses veulent se jeter du haut d'une falaise on doit les suivre? Ne doit pas t'on dit, si vous vous jetez vous allez souffrir.
Je ne veut pas faire d'ironie, mais simplement poser la question de quelle doit être le rôle d'une organisation révolutionnaire. Doit elle participer à la prise de conscience au sein des masses ou suivre celle -ci. Pour moi à la lecture des écrits marxistes, c'est de participer à la prise de conscience, même si on n'est minoritaire dans l'immédiat, l'important c'est de préparer le futur.
L'exemple de juillet 17 est parlant. Les masses veulent prendre le pouvoir, pousser d'ailleurs par les anarchistes. Les Bolchévicks tout en participant à la manif, mettent en avant que ce n'est pas le moment, parce que l'ensemble de la classe ouvriére en Russie n'est pas prête. Ils allaient a contre courant des masse, et cela a permis la révolution en octobre 17.
Topaze.Sympathisant de la Gauche Communiste
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Message par Barikad » 26 Mai 2006, 10:54

(topaze @ vendredi 26 mai 2006 à 11:40 a écrit : L'exemple de juillet 17 est parlant. Les masses veulent prendre le pouvoir, pousser d'ailleurs par les anarchistes. Les Bolchévicks tout en participant à la manif, mettent en avant que ce n'est pas le moment, parce que l'ensemble de la classe ouvriére en Russie n'est pas prête. Ils allaient a contre courant des masse, et cela a permis la révolution en octobre 17.

L'important est souligné en gras.
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Message par com_71 » 26 Mai 2006, 10:56

(com_71 @ vendredi 19 mai 2006 à 01:16 a écrit : Merci pour tes rappels (ton pensum). Mais tu évites de répondre à Artza :

a écrit :Des fascistes agressent des vendeurs de l'Humanité, que fais-tu ? tu rigoles bien de voir tous ces "bourgeois" se foutent sur la gueule ? Prêtes-tu main forte aux militants du PC ou donnes-tu un coup de main aux fascistes ? A moins que tu ne prêches aux deux camps les vertus des conseils ouvriers ?


On peut même te poser la question en remplaçant "vendeurs de l'Humanité" par "vendeurs de LO". Et franchement je doute que la réponse aille dans le sens de la solidarité élémentaire entre militants ouvriers.

Com. Ami de lutte ouvrière...
Topaze, nous attendons toujours une réponse à la question posée, voire aussi des excuses pour n'y avoir pas répondu sur le champ.
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Message par jedi69 » 26 Mai 2006, 19:52

"bah moi ca me gave les leçons sans prise réelle avec la réalité, surtout le "moins grave" sur juin 36 alors que c'est le plus grave étant donné que la révolution en France aurait affecté toute l'Europe et donc tout changé. Les manooeuvres de Blum et du Pcf ont eu plus de conséquences néfastes que celles de caballero.
Pour 81, comment dire :

(alexandre a écrit :j'avais 11 ans (pourquoi d'ailleurs ce n'est qu'à Lo que je retrouve des gens de ma génération ?). Venant d'une ville très très ouvrière, où une fois sur deux la gauche n'a pas de liste en face (au dernière élection la liste conduite par le pcf a fait 77% au premier tour), ancienne circonscription cantonale de Roland Leroy, j'ai été baigné dans un double souvenir : l'apparition de la misère (les mecs de ma classe -c'était non mixte- qui avaient pas les moyens de faire telle ou telle sortie, et c'était presque toujours les arabes, les portugais ou les africains), les sympathies pour la vraie révolution et en même temps le Pcf.

Mon premier souvenir politique c'est la mort de pompidou : je ne comprenais pas pourquoi la télé était triste et que mon père ne l'était pas. Il m'a dit pudiquement à ce moment, pour m'expiquer : non je ne l'aimais pas trop.

Ensuite c'est le dimanche, avec l'huma sur le canapé et ses bd que j'attendais avec impatience.

Puis l'élection de Leroy au conseil général, on parlait que de ça à l'école ce lundi là (en Cm1 ou cm2 imagine !).

Puis notre grève, en cm2, parce qu'on voulait "que" notre maitresse et pas un remplaçant (en fait elle avait un stage d'accouchement à l'hopital) : on avait décidé de faire un matche de foot sur le terrain qui est devant l'école pour montrer dans un air de défi, notre refus d'avoir une autre maîtresse. c'est trop amusant de se souvenir de ça.

Voilà l'ambiance que j'ai vécu : quand mitterand est élu, ma mère fait des heures à la mairie de rouen pour dépouiller. On a déménagé dans un petit village, on est dans la salle encore blanche faute d'argent pour mettre du papier peint. mon pere allume la télé, le visage apparait, il a crié comme jamais je l'avais entendu crier, c'était de la vraie joie, un vrai bonheur. Ma soeur, qui avait 6 ans, et moi, on était heureux simplement parce qu'il paressait heureux. et moi en plus je savais que la gauche c'est bien, donc c'est pas comme pompidou.

On a attendu ma mere, quand la 4l est arrivée on sautait autour et elle klaxonnait. Pour eux c'était autant un espoir... qu'un soulagement, le début d'un reflux en fait. 2 ou 3 ans plus tard, le frere de mon pere était menacé de licenciement, car délégué syndical cgt dans le groupe chapelle darblay, ca a defrayé la chronique puisque le ps a consenti une loi qui protégeait les délégués syndicaux etc. Je crois que d'autres doivent avoir de meilleurs souvenirs. J'avais fait ma dissert sur l'injustice que des gens qui travaillent et qui ont que ca pour vivre puisse etre jetés, la prof avait osé aucun commentaire dessus.

Tout ça pour dire que l'incongruité de la situation entre la joie de mai 81 et la dureté qui a continué m'a amené à militer. J'ai fait le lien entre tout cela au fur et à mesure. Je crois que les orgas qui ont appelé à voté mitterand ont eu raison si elles l'ont fait sur des bases claires car ca ne sert a rien de chercher seulement a laver sa conscience, il faut aussi suivre les masses pour expliquer. Enfin j'aurai tant de choses a dire car c'est passionnant cette periode. Je me souviens, j'était en 6ème, on a appris le nouveau gouvernement à la radio dans le car, on faisait un voyage en provence, les profs avaient mis la radio hyper fort pour tout écouter et avait réagit a certains noms (lesquels je sais plus mais le soir au téléphone j'avais demandé a mes parents si untel et untel c'était bien, simplement parce que je cherchais a comprendre).

Plus tard pour la petite histoire, mon grand pere m'a avoué son vote en 81. Lui un héros, travailleur à 13 ans sur les péniches, dans les usines (à 20 ans à la chapelle darblay aussi d'ailleurs mais pas le meme site, et organisateur de la greve de 36), réformé en 38 parce qu'il sentait la guerre venir, mon grand pere m'a dit : en 81 j'ai voté arlette au premier tour et blanc au deuxième tour, car mitterand c'est pas un socialiste. Ca m'a frappé, il a pas dit c'est un menteur, ou c'est pas un mec de gauche, il m'a dit c'est pas un socialiste.

Voilà mon petit souvenir


Wesh les amis!!! Bien ou bien?

Moi j'adhère bien à ces souvenirs là, j'étais pas là à cette époque là,

j'avais 7 ans, et l'héxagone pour moi, c'était un truc avec pleins de buildings comme Manhattan ou sa copie : La défense. pleins de parcs dans les villes, des zoos partout, souvent de la neige, pleins de gamins partout.......le coca, le café, le chocolat dans les robinets....

en fin bref un gamin à l'autre bout du monde.... où il y a régulièrement des coupures d'eau, d'électricité....ou on porte les mêmes vêtements pendant plusieurs jours, troués, sales... ou on se lave pas souvent...où l'eau chaude est un luxe...où notre terrains de jeux était la rue poussiéreuse ou des terrains vague, où la première chose qu'on achète c'est la télé...où à ce qu'il parait, je squattais pas mal, j'apprenais par coeur les répliques des pubs, des dessins animés, des téléfilms....etc...où on allait à l'école en uniforme...

où j'avais peu de contacte avec mes parents parce que séparés, loin...où mon grand père faisait 2 boulots, prof dans un collège et lycée technique et vigile dans le port, sur des cargots, ma grand mère tenait une petite épicerie avec mes oncles et mes tantes adolescents ou jeunes adultes...j'étais le premier petit fils....

en politique on venait de passer d'une dictature nationaliste, religieuse, à de nouvelles élections présidentielles... il était interdit de sortir, interdit de vendre quoique ce soit et une de mes tantes avait commis cette erreur... il y a eu une petite pression de l'armée qui quadrillait la ville... en fin là bas aussi l'insurrection n'était pas à l'ordre du jour...on a eu BELAUNDE... l'équivalent d'un giscard... en fin, il y a tellement de pantins politiques là-bas

Voilà, le 10 MAI 1981, je savais même pas que vous existiez!!!

J'aurais bien voulus avoir un pote comme lui en atterrissant dans les banlieues où j'ai passé la majorité de ma vie!!!

-je me suis permis de mettre certains paragraphes en citation par clarté, car on croyait que tout le post était du même auteur. Voir le fil de conseils pratiques de Madama ZeldaOttokar-
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Message par zeanticpe » 26 Mai 2006, 20:46

Bonjour Jedi,
t"cris pas souvent mais c est toujours un plaisir de te lire.
mais je n'ai pas bien cette phrase:
a écrit :en politique on venait de passer d'une dictature nationaliste, religieuse, à de nouvelles élections présidentielles... il était interdit de sortir, interdit de vendre quoique ce soit et une de mes tantes avait commis cette erreur... il y a eu une petite pression de l'armée qui quadrillait la ville... en fin là bas aussi l'insurrection n'était pas à l'ordre du jour...on a eu BELAUNDE... l'équivalent d'un giscard... en fin, il y a tellement de pantins politiques là-bas

Peux-tu expliquer un peu plus?
merci.
:wavey:
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Message par jedi69 » 26 Mai 2006, 22:46

(zeanticpe @ vendredi 26 mai 2006 à 21:46 a écrit :Bonjour Jedi,
t"cris pas souvent mais c est toujours un plaisir de te lire.
mais je n'ai pas bien cette phrase:

a écrit :en politique on venait de passer d'une dictature nationaliste, religieuse,  de MORALES         

à de nouvelles élections présidentielles... le jour des elections, .......

il était interdit de sortir ......dans la rue, à part pour aller voter, il n'y avait que les adultes avec leur carte électorale...je crois que je pourrais dire qu'il n'y avait que les hommes qui pouvait aller voter avec leurs carte de service militaire mais je n'en suis pas sûr, je suppose que c'était pour éviter toute agitation,

sachant qu'àvant MORALES, il y avait eu un "coup d'état de gauche", si on peut dire, avec VELASCO qui était apparemment un général populaire, le premier a sévit la première moitié des années 70 et le 2ème a renversé le premier et a pris la suite jusqu'en 1980, époque de mon anecdote...tout ça c'est des souvenirs ou des références d'une encyclopédie, je n'ai pas analysé exactement, en profondeur ce qui se passait à l'époque.     

Donc, c'était presque comme un couvre feux.......il était interdit de vendre quoique ce soit et une de mes tantes avait commis cette erreur,          elle a ouvert l'épicerie pour vendre un truc...

il y a eu une petite pression de l'armée qui quadrillait la ville...        comme les flics, les CRS font ici, ils viennent vérifier les papiers de manière assez brûtales

en fin là bas aussi l'insurrection n'était pas à l'ordre du jour...on a eu BELAUNDE... l'équivalent d'un giscard... en fin, il y a tellement de pantins politiques là-bas

BELAUNDE, il avait été renversé, destitué par VELASCO en 1968 apparemment...MORALES lui a rendu le pouvoir.....VELASCO ça doit être le bras gauche de la bourgeoisie et morales le bras droit.... et BELAUNDE...bah un pantin du centre...

Peux-tu expliquer un peu plus?
merci.
:wavey:




en fin voilà, je sais pas bien utiliser les citations, j'ai essayé de faire au mieux, est-ce compréhensible?

Et je me suis planté dans une touche du clavier, la fatigue!!!



Allé...a+....bonne nuit!!!
jedi69
 
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