par hispa » 08 Mars 2003, 09:46
Je dis "provocateur" dans le sens où tu as fait monter le ton de manière inutile dans ta discussion avec faupatronim. On peut discuter sans parler de stalinisme. Ce genre de qualificatif ne peut entrainer qu'une réponse violente. C'est dans ce sens que je parle de provocation.
On essaie de faire de ce forum, et on ne réussit pas toujours, un lieu où l'on peut discuter de manière pas trop agressive. Je ne suis volontairement pas entré dans le fond de la discussion pour te demander de faire un effort sur la forme.
Je comprends les difficultés à faire un forum .
Personne n'est obligé de réagir violemment parce qu'on caractèrise un raisonnement de stalinien.
On peut me faire un tas de remarques, elles me paraîtront sensées ou non et j'y répondrais ou non. Mais je dois bien bien avouer qu'aucune caractérisation ne me gêne parce que bien souvent je m'en fous. J'en discute ou pas d'ailleurs.
Enfin bref l'appréciation de la provocation reste très subjective et je ne vois pas comment faire un effort sur la forme. On prend toujours le risque d'une réponse violente. On verra bien.
Discufred ton exemple ne me paraît pas très pertinent.
Est-ce que j'ai dit que ce n'était pas des sales cons, qu'il ne fallait pas cogner si possible etc. ?
Visiblement tu essayes de faire un effort pour défendre Faupatronim sans comprendre que ce que je veux dire c'est l'expression générale : : les délinquants sont les ennemis etc...
Personne ne nie l'évidence et tu parles là aux gens qui ont été victimes. Comment t'adresses-tu aux gens qui ont été un peu ou beaucoup délinquants si tu as l'occasion de le faire ?
On parlait du fait de s'adresser aussi aux gens qui sont aussi des voleurs eux-mêmes.
Puis franchement "ennemi des travailleurs".... Inutile de la placer partout.... ça fait un peu forcé quand même.
Quant tu ne représentes rien ou pas grand chose, s'en prendre de façon générale à une catégorie en la désignant comme "ennemi" me paraît une maladresse insigne.
Ensuite, je discute avec eux des causes sociales de la délinquance et des raisons pour lesquelles Sarkozy et ses flics ne peuvent pas la faire disparaître en dépit de leurs rodomontades. Je discute du chômage et de la précarité. Je discute aussi du fait que la droite insiste autant sur l'insécurité pour ne pas parler de l'insécurité sociale, de la délinquance patronale qui touche bien plus durement encore l'ensemble des travailleurs. Mais si tu commences par nier l'évidence, alors bon courage ensuite. Tu n'as plus affaire qu'à des murs et à juste titre : comment veux-tu être crédible auprès de quelqu'un si tu entames la discussion en lui disant que le mec qui a volé son autoradio, qui a défoncé sa cave ou qui a piqué le blouson de son fils n'est pas son ennemi ?
Oui Discufred je te crois tout à fait. Tu discutes de tout ça avec la victime d'une agression ? J'imagine que ton exemple est un peu réécrit pour la démonstration ?
Quand ça m'arrive, moi, de discuter ainsi quand tu discutes répression après un vol , tu discutes répression. Un point c'est tout.
Et quand je discute avec des mecs qui ont été délinquants je ne leur dis pas qu'ils sont des ennemis des travailleurs. D'abord, ils s'en foutent , ensuite ça ne rend pas la suite de la discussion aisée.
Je répète que c'est la formule générale qui me déplaît et que je trouve dangereuse et à manier avec précaution.