(canardos @ lundi 31 janvier 2005 à 21:25 a écrit :je le savais.... mes petites provocations marchent toujours!
:hinhin:
Je n'étais pas dupe Canardos
:harhar:
(pelon @ mardi 1 février 2005 à 08:51 a écrit : Ces reflexions sur la production (quelle production pour les besoins de l'homme, où, dans quelles conditions ?), l'exploitation de la nature (sans l'exploitation de l'homme), seront des problèmes qui se poseront à la société socialiste, comme bien d'autres. Aujourd'hui, on peut en discuter au café entre copains comme de "quelle architecture sous le socialisme, quel urbanisme, ville à la campagne ou campagne à la ville ?". Ce n'est pas désagréable comme discussion. Mais faites en sorte de ne pas être entendus par les pauvres, à commencer par la quasi-totalité du tiers-monde qui n'a toujours pas le minimum pour une vie décente.
(Radada @ lundi 31 janvier 2005 à 20:53 a écrit :(canardos @ lundi 31 janvier 2005 à 17:21 a écrit : en plus ce qu'il y a de bien dans le developpement intensif du rail et que l'article de Rouge oublie de souligner, c'est qu'il permet pour les transports de substituer massivement l'energie electrique d'origine nucleaire non polluante au petrole polluant et generateur d'effet de serre....
a écrit :
Non car figures-toi que ce sont aussi les pauvres et les miséreux qui sont les premiers à se prendre les effets de la destruction de l'environnement sur la tronche. Par conséquent, l'opposition entre revendications strictement ouvrières et revendications à caractère écologiques est infondée, voire absurde et dangereuse. En tant que marxistes nous devons éviter l'écueil d'un "productivisme socialiste"
a écrit :
Pour illustrer mon propos je prend l'exemple de MetalEurop, qui a laissé tomber ses salariés comme de vulgaires Kleenex en laissant un site archi-pollué. Or, les conséquences de cette pollution ont d'abord été subies par les salariés eux-mêmes, qui ont bouffé du plomb pendant toute leur vie au travail, mais qui en plus en bouffaient en rentrant chez eux puisque, contrairement aux bourgeois, ils n'avaient pas d'autre choix que d'habiter à proximité de leur usine et cultivaient parfois leurs légumes dans une terre plombée.
a écrit :
La lutte contre les licenciements, qu'il fallait mener jusqu'au bout, ne s'oppose pas nécessairement aux luttes écologiques. Attention, je ne dis pas qu'il aurait fallu préférer la seconde comme l'on fait les Verts à ce moment-là : je reconnais simplement que, en tant que marxistes, nous devons défendre les emplois (ou plutôt faire en sorte que les salariés se mobilisent sur ces questions plutôt que de se battre pour améliorer les plans sociaux) sans céder aux sirènes économicistes de "l'emploi à tout prix" et que nous devons intégrer toutes ces questions de front dans nos interventions, en exigeant à la fois le maintien de l'emploi (via la réquisition des entreprises par exemple) mais aussi en posant à la bourgeoisie la question du caractère socialement utile, non-néfaste à la santé des travailleurs et non-nuisible à l'environnement de ces emplois. Notre responsabilité est de soutenir les luttes, mais aussi de voir toujours plus loin.
a écrit :Mais, petite remarque au passage, sur la pire des productions je n'ai pas vraiment entendu les écologistes. Ce n'est pas leur cheval de bataille comme les centrales nucléaires par exemple. Allez savoir pourquoi ?
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