a écrit : discuter avec vous , c 'est comme discuter sur le sexe des anges . un exemple vous mettez en équation les " dictatures" en rapprochant colonialisme et nazisme : une autre" dictature" si j 'ai bien compris . au fond pour vous , la références absolue , c 'est le concept de "démocratie " , de "violernce" que vous utilisez comme des références intemporelles , donc a-historiques . on ne peut rapprocher" colonialisme" et "dictature "et se contenter de cette approche . à raisonner ainsi , on perd de vue le contexte historique ( ce que l 'on appelle l 'historiscisme , c 'est à dire le fait de vouloir établir des lois de l 'évolution historique ). le colonialisme , c 'était une chose : phénomène lié au développement du capitalisme et à la nécessité pour la bourgeoisie de trouver des débouchés , des sources de matières premières , d 'avoir une chasse gardée . quant à La "dictature " en soi , cela ne veut rien dire . c 'est vrai que la mode chez les historiens actuels est d 'opposer "les" totalitarismes "( et dans ce concept ; ils englobent pêle mèle le "communisme " , le fascisme ", le " nazisme " , totalitarismes qu 'ils opposent aux "démocraties ": reportez -vous à la façon dont sont rédigés les manuels d 'histoire du secondaire . moi , je dis , " où est la nature de classe des uns et des autres "? Comment xpliquer que la Bourgeoisie , en tant que classe ( je ne parle pas des individus ) a fait le choix de l' une ou de l 'autre de sa forme politique de domination ? et pourquoi , elle prèfère en général la forme " libérale " , " démocratique " , " parlementaire" à la dictature .. reportez -vous aux analyses de lénine ' dans l 'Etat et la Révolution . un dernier point , je discute dans un esprit amical , sans acrimonie , ni mépris : simplement admettez que nous avons une approche différente des phénomènes .
Je commencerai par l'accessoire, c'est à dire le dernier point.
Votre manière à vous de discuter est correcte. Mais vous faites cette remarque à la place, et au secours, de quelqu'un qui se conduit sans finesse ni dignité. Dommage. Votre forum sera plus mûr quand on ne se soutiendra plus ainsi les uns les autres en fonction de son camp.
Sur le fond, je vous reprocherai d'essayer de me classer suivant des critères idéologiques, alors que ce dont il est question depuis le début, c'est de ma thèse (dont je n'ai pas été le premier à parler ici) suivant laquelle Hitler n'est pas une marionnette du patronat, tout au contraire. Ce qu'on peut constater (et que l'élaguage de l'accessoire sur mon site met, je pense, bien en relief), c'est que les faits ne sont pas contestés, ou alors dans une soupe mélangeant l'avant et l'après 30/1/33, le temps de paix et le temps de guerre, la répression anti-ouvrière et l'antisémitisme, les décisions patronales et les décisions nazies, etc., avec un cheval de données empruntées à Guérin ou Bettelheim et une alouette de références historiennes récentes. J'ai dans l'idée, et certes, cela doit parfois apparaître, qu'on m'oppose ce mur en raison d'une appartenance idéologique, et je le déplore au nom de la tenue du débat, mais en aucun cas je ne fais de cette appartenance un argument pour démontrer quoi que ce soit.
Delpla intègre le colonialisme du XXème siècle dans la notion de "dictature" ? Ya bon, il est fait, c'est un vulgaire idéaliste démocrassouillard ! Ben non, ça ne peut, pas plus que , pour faire avancer le débat, ça ne doit, se déduire de mes propos. Cela veut dire que le mode de fonctionnement d'une colonie, au XXème siècle, ne passe guère par la consultation régulière de ses habitants sur la sauce à laquelle on les mange, point.
Non seulement je dis que l'empreinte de Hitler sur l'histoire est unique et que les phénomènes de classe et de groupe retiennent tout mon intérêt, mais je le prouve au fil des livres, des articles de mon site et des posts sur ce forum en montrant comment Hitler manipule les patrons, les généraux, le grand capital international, etc.