Hommage aux partisans de l'Affiche rouge

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Perceval » 13 Fév 2004, 15:58

"Front rouge" en politique fait partie de mes préférés !
Modération, charte §2 :
Les interventions peuvent contenir une critique ou des interrogations à propos de la politique de telle ou telle organisation. Mais même si les discussions peuvent être vives, elles ne doivent en aucun cas sortir du cadre de la courtoisie.

Sur le thème de l'amour courtois, j'ai beaucoup d'émotion à relire "Les mains d'Elsa". Le voulez-vous, chères et chers camarades, a offrir en partage à votre âme soeur pour la Saint Valentin ? Oui ! alors c'est d'accord !!!


"Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement."

Extrait du "Fou d'Elsa"


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Perceval
 
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Message par Perceval » 13 Fév 2004, 17:14

Pour celles et ceux qui veulent poursuivre sur l'hitoire de l'Affiche rouge et lire le dernier bouquin de Benoît Rayski, journaliste et écrivain, voici ce qu'il est possible de lire sur le site Web de "Politis" http://www.politis.fr/article849.html

L’affiche rouge

On célébrera dans quelques jours le
soixantième anniversaire de la mort de 23
jeunes gens, parfois très jeunes.

Des résistants de la FTP-MOI (le réseau
communiste des Francs-Tireurs et partisans,
mouvement des ouvriers immigrés.) Ceux de
la très célèbre « Affiche rouge »,
immortalisés par les vers d’Aragon, fusillés
par les nazis au mont Valérien, le 21 février
1944. Le « groupe Manouchian », du nom du
poète arménien, le chef militaire du
mouvement. Contrairement à ce que dit
Aragon, ils n’étaient pas « vingt-et-trois
quand les fusils fleurirent », vingt-deux
seulement. Le vingt-troisième « terroriste »
était une femme, et le protocole de la
Wehrmacht interdisait qu’on les fusille. Olga
Bancic connut ce surcroît de douleur d’être
séparée de ses camarades. Elle fut décapitée
à Stuttgart, le 10 mai de la même année.

Personne n’en voudra au poète de l’avoir
associée dans la mort à ceux dont elle avait
partagé le combat, fût-ce par commodité :
cette entorse à la vérité historique réparait
l’injustice de son sort.

Un livre de passion

Disons tout de suite que le court essai que
consacre le journaliste et écrivain Benoît
Rayski à ce tragique événement est à la fois
superbe et partisan (3). Il revendique du
reste ce parti pris, lui que son histoire
personnelle ne pouvait conduire qu’à écrire un
livre de passion : son père, Adam Rayski, qui
vit toujours, fut le chef politique de la section
juive de la MOI.

Ils étaient onze juifs ­ hongrois et polonais
(Olga était roumaine) ­, sur les vingt-trois.
Cinq autres sont Italiens, trois Français, deux
Arméniens, un Polonais et un Espagnol. S’il
rappelle en exergue (« pour mémoire ») les
noms des vingt-trois, avec des éléments
biographiques pour chacun, Rayski s’attache
ensuite à retrouver les traces des éléments
juifs du groupe, et au-delà, plonge dans une
évocation de cette communauté juive et
rouge du Paris des années noires, de ce petit
peuple d’ouvriers et d’artisans de ces
quartiers de l’Est parisien (le XIe
arrondissement notamment) « pour
l’essentiel d’origine polonaise, qui élevait ses
enfants en mariant spontanément la France,
le yiddish et le communisme » et qui fournit
à lui seul 13 000 martyrs aux camps
d’extermination. On ne lui contestera pas ce
choix, qui correspond à un évident retour aux
sources de l’auteur (judéité et engagement
révolutionnaire étroitement mêlés), dont il
nous livre la clé : « Quand pendant trop
longtemps on a marché dans le désert,
desséché par la fournaise et qu’enfin une
main providentielle vous tend une bouteille
d’eau, il est exclu de laisser se perdre ne
seraient-ce que quelques gouttes du précieux
liquide. De cette bouteille nous avons tous
besoin. Ceux qui ont toujours su rester près
de la source pour se désaltérer. Et ceux ­
dont moi ­ qui ont cru qu’ils pourraient
continuer à vivre en se passant d’eau. » Ce
sont, d’ailleurs, les plus belles pages du livre,
les plus émouvantes, qui font revivre
souvenirs d’enfance, odeurs et chansons, vie
quotidienne d’un monde à jamais disparu.
Magnifique aussi la longue quête aux
souvenirs des disparus, la recherche des
rares témoins, la consultation des archives ­
films d’actualité, journaux de l’époque, dans
toute l’ignominie dont ils témoignent ­, le
recueillement sur les tombes du cimetière
d’Ivry ou les rues de Villejuif... On est
d’autant plus mal à l’aise à la lecture des
pages où se revendique cette « totale
altérité » du peuple élu, cette séparation
irréductible du juif et du goy (a fortiori de
l’Arabe) : « Nous sommes ce que nous
sommes, ils ne sont que ce qu’ils sont », qui
puise dans l’évocation du génocide pour
justifier l’immuable posture de ceux à qui
tous les égards sont dus, de qui rien ne peut
être exigé. Le premier chapitre est, à cet
égard, assez révoltant : on enterre, au
cimetière de Jérusalem, un jeune homme
victime d’un attentat-suicide. Destin
tragique : Baruch Lerner, 28 ans, est le
petit-fils d’un autre Baruch Lerner, fusillé par
les nazis en 1943, au même âge.

Témoin exalté de ces funérailles, Rayski ose
des phrases terribles : « Je tiens, on l’aura
compris, la vie du petit-fils (Lerner) pour
infiniment plus précieuse que celle de tous
les shahid (martyrs) enfantés par la terre de
Palestine, rendue folle par la haine. Je ne
considère pas Ismaïl Horani (le kamikaze)
comme mon semblable. Pas plus que je ne
me sens appartenir à la même humanité [...]
que ceux qui, inlassablement, répètent qu’il
faut comprendre le désespoir des
Palestiniens... »

Dans sa quête d’identité, Benoît Rayski
s’égare. Il est sauvé par une honnêteté que
révèle un autre passage du livre. Quand,
donnant une conférence devant un auditoire
de vieux juifs de gauche, il raconte le malaise
de l’assistance et le reproche qui lui est fait de
« favoriser le communautarisme par son
nationalisme exacerbé » ou qu’on exprime le
refus de l’instrumentalisation d’Auschwitz aux
fins d’un soutien aux exactions de l’armée
d’Israël dans les territoires occupés. Débat
bien actuel, hélas, et dont la virulence
n’augure rien de bon.

Reste un bel hommage, vraiment, à ceux de
l’Affiche. C’est tout de même l’essentiel du
bouquin.



(1) Bonne ou mauvaise, c’est une autre question.
J’aime assez la proposition du rabbin Josy
Eisenberg (dans Le Monde du jeudi 5 février) qui
tient en trois points : 1) Plus de peines
d’inéligibilité ; 2) Obligation de se démettre
immédiatement de tous ses mandats après
condamnation à une peine de prison, sauf à perdre
le bénéfice du sursis ; 3)Organisation sous deux
mois d’une nouvelle élection, où le peuple choisira
de réélire ou pas le condamné.pas le condamné.
(2) « 21,21,21 », Le Monde du 6 février. (3)
L’Affiche rouge, 21 février 1944, Benoît Rayski,
Kiron-Le Félin, 122 p., 16 euros.


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Perceval
 
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Message par Catharos » 15 Fév 2004, 03:05

Les camarades de brest, les nôtres sont toujours honoré par le PC, c'est une honte mais bon...
Le bruit court que le donneur n'était pas qu'un agent du SD...
De plus la vérité est le premier journal clandestin sorti en 40 au moment même où Duclos négociait avec les allemand, pacte germano - soviétique oblige, la parution légale de l'huma.

Quand aux nôtres au mieux la taule en GB pour Franck, les forces libres belges pour Mandel, quand à Pablo expulsé de grèce, bouffé par la tuberculose, il avait aussi assuré... Le peu que nous étions malgré des erreurs, a montré (voir Molinier et l'affaire du cirque ?) que nos anciens retrouve la place qui leur ait du dans la Résistance.

Je veux bien qu'on pleure les soit disant 70000 fusillés, moi je pleure tous les nôtres tués par les stal...

Ignace reiss, Blasco,Ta tu tau, Sedov, les camarades chinois finis dans les locomotives, les différents secrétaires de Léon, le Poum, les camarades russes jusqu'au dernier, l'une des première tk américaine, jusqu'au jeune militant américain de la protection zigouillé pendant le premier attentat à Mexico contre le Vieux... Bref, l'affiche rouge, c'est le sacrifice de militants courageux au profit d'un appareil assassin... Auguste Lecoeur le disait bien, pas d'état d'âme, nous non plus, sauf que nous l'internationalisme avait un sens, et la Revolution... C'est pas l'armée rouge qui a transformé les démocratie populaire en Etat ouvrier... Au bilan... Ici... Produire français, bataille du charbon... Merci à l'UCI, merci à Pierre BOIS, à 12 on peut foutre en l'air un gouvernement et tailler des croupières aux staliniens issus de la Resistance... Le parti des fusillés, le parti collabo de classe, le parti aussi des fusilleurs...LO peut être fière de son passé, pierre bois est mort il y a peu... Ce camarade c'est des pages entières qu'il devrait avoir dans le Maitron...Le SU aussi pendant la guerre d'Algérie, les premiers avec le FLN (journaux, usine d'armement, faux papiers, protection, planques, argent, valise...) alors que le pc parlait de terroristes... Même les lambertos n'ont pas a rougir...

Enfin comme disait fritz lang... Stalinien, bourgeois, fachistes, si les trostkistes savent mourir en silence ils savent aussi "que les bourreaux meurrent aussi".

Alors salut à vous camarades,salut à vous tombés sur le champ de bataille de la classe... Salut surtout à ceux, cette poignée inébranlable qui a su faire que nous soyons des milliers et demain... "Alors qu'il était minuit dans le siècle".


Amitiés Bolchevik - Léninistes

Catharos
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Message par Perceval » 19 Fév 2004, 01:07

Bien chèr(e)s camarades Sophie, Catharos, Louis-Christian René, Boispikeur, Artza, Jacquemart, Rojo et Com_71 (drôle de blase...!),

C'est juste de dire avec vous, même si je ne puis être trotskyste, qu'il ne faut pas oublier, tous ceux qui sont tombés en Résistance armée, entre la férocité fasciste et l'aveuglement "stalinien", lorsqu'il fallait prendre le parti de la lutte armée. Les faits sont patents et aucun historien tant soit peu sérieux ne les contestes. Le Parti se doit d'être le plus communiste, le plus juste, le plus fidèle devant le tribunal de l'Histoire, afin que justice soit rendue aux partisans antifascsites, pour "ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n'y croyaient pas", fussent-ils trotskystes, oppositionnels communistes comme Paul Nizan ou Charles Tillon, ne restent point dans le silence et l'oubli de la mémoire du mouvement ouvrier et prolétarien.

Il est incontestable qu'en juin 1940, la direction du Parti a suivit une ligne politique
et stratégique néfaste. La théorie de la IIIe Internationale, qui dirigeait en fait, sous la haute autorité du camarade Staline, tous les partis communistes -et le Parti communiste français même, "contrôlé" par le délégué de l'Internationale, le Tchèque Fried, homme tout à fait remarquable paraît-il, et à qui Maurice Thorez dut assurément beaucoup-, était que la guerre était une pure guerre impérialiste, opposant pour des buts purement impérialistes les Français et Anglais aux Allemands.

Il fallait les laisser s'entre-déchirer, l'URSS attendait pour tirer les marons du feu. Si elle avait conclu les accords germano-soviétiques, la raison en était fort simple : c'est que, depuis bien avant les accords de Munich, les démocraties bourgeoises européennes renâclaient à respecter leur propre signature des traités,
manifestement par crainte et fascination de Hitler et en vertu du fameux principe "mieux vaut Hitler que le Front populaire", mieux vaut le nazisme que le Front populaire et a fortiori la révolution prolétarienne.

Ce fut une période en tout point dramatique pour tous les militants du mouvement communiste international.

En France, l'Internationale avait réussi à faire "déserter" Maurice Thorez qui le refusait farouchement : c'était un ordre, et chez les communistes, ça ne se discutait pas. "Le Fils du Peuple" devait passer toute la Seconde Guerre mondiale dans un minuscule village du Caucase, réduit au provincialisme à défaut d'internationalisme.

Dans notre pays, ce fut Jacques Duclos qui pris la direction du Parti clandestin, dont les députés avaient tous été arrêtés entre 1939 et 1940. Il commença comme
vous le savez par appliquer la théorie de la guerre impérialiste, sans discerner qu'elle était en même temps une guerre populaire de libération nationale. Mao et l'Oncle Hô l'avaient poutant déjà fort bien admise pour l'appliquer au peuple chinois et indochinois.

En conséquence, des ordres furent donnés après la défaite non seulement pour prendre contact avec les autorités allemandes d'occupation, pour la parution du
grand quotidien prolétarien fondé par Jean Jaurès, par les soins de Marcel Cachin, mais ce qui fut infiniment plus grave, la direction clandestine du Parti ordonna sans
appel à ses militants responsables et surtout connus de la classe ouvrière, responsables syndicaux et politiques, maires, élus locals, etc., de se monter au grand jour, de tenir des meetings. INCROYABLE DECISION ! qui eut tout simplement le résultat suivant : les grands militants du Parti, comme Timbaud, Hénaff, Michels, et bien d'autres, furent repérés par les Allemands qui les arrêtèrent, et les embarquèrent à Chateaubriant où ils devaient les fusillers.


Mais pendant ce temps, nombres de militants communistes qui n'avaient pas le contact avec le Parti organisèrent pour leur compte, dans leur coin, la résistance
populaire antifasciste, bien avant l'Appel du 18 juin 1940.

J'en donnerai un seul exemple, celui de Charles Tillon. Non seulement il organisa dans le Midi un premier réseau de résistance, mais lorsque l'ordre lui parvint de la direction clandestine du Parti de s'aligner sur la ligne officielle du "défaitisme et du pacifisme militant", il refusa catégoriquement de s'y soumettre et fut loin d'être le seul dans ce cas parmis les communistes français. Les anticommunistes déclarés ne veulent rien savoir de ces faits authentiques.

Dès décembre 1941, la ligne avait été rectifiée par l'Internationale : la guerre n'était pas seulement une guerre interimpérialiste, mais aussi et en même temps une guerre de libération nationale. Et tout le Parti entra en masse dans la Résistance, cette fois officiellement, et y consacra toutes ses forces.

Quand je pense aux attaques politiques qui furent dirigées contre le Parti communiste français, du temps même de l'occupation allemande ou après et encore maintenant, de la part d'hommes qui avaient été organiquement et viscéralement liés aux positions défaitistes de la bourgoisie française, il y a de quoi
rêver !

François Mauriac allant jusqu'à déclarer que "seule la classe ouvrière dans sa masse est restée fidèle à la France profanée".

Ceux de l'Affiche rouge qui étaient des ouvriers immigrés ont doublement gagné
l'honneur que nous leur devons devant notre drapeau rouge : celui de notre Liberté et celui de la classe ouvrière en arme.

HOMMAGE LEUR SOIT RENDU !

Fraternité communiste.

Perceval
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Message par Nadia » 19 Fév 2004, 10:15

Voui, le PCF a lancé des gamins et des immigrés ayant perdu toute famille dans une bataille suicidaire... :(
Nadia
 
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Message par reval71 » 19 Fév 2004, 10:42

Lorsque je lis les posts de perceval, j'éprouve comme une sorte de malaise.

Les tentatives qu'il fait ici pour justifier l'attitude des dirigeants du PCF en particulier de Thorez me laisse comme un arrière gout bizarre dans la bouche.

Encore une fois :NON STALINE N'EST PAS UN CAMARADE POUR NOUS !!!

Quant a la politique de la libération nationale elle n'a été pour le PCF qu'un prétexte a la collaboration de classe, à l'alignement derrière la brougeoisie qui devait mener au trop facheux "a chacun son boche" et dans les années suivant la libération au "la grève c'est l'arme des trusts"ainsi qu'au"produire d'abord...".
reval71
 
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Message par Perceval » 19 Fév 2004, 11:05

Dans cette tragédie épique de la Résistance prolétarienne, celles et ceux qui sont tombés, jeunes, parfois très jeunes, comme Guy Moquet qui n'avait que 16 ans, sont morts en communiste, en partisan, fidèles à leur idéal, à leur Parti ayant tant donné à la France, à la défense de Madrid et à l'aurore qui s'est levée sur la liberté des peuples à la bataille de Stalingrad.

D'ailleurs Nadia, si le Parti communiste a obtenu jusqu'à 28% des voix aux élections générales d'après la Libération, ce n'est sans doute pas sans rapport avec l'attitude exemplaire de ses militants dans la Résistance.

Le prestige que le Parti communiste de France s'est acquis dans cette grande bataille contre la bête immonde qu'est le fascisme, lui a valu une large audience parmi les hommes de cultures et de science : Picasso, Léger, Eluard, Aragon, Lurçat, Langevin, Joliot-Curie, et la liste est encore longue, très longue...!

Enfin Nadia, si l'histoire de l'Affiche rouge t'intéresse, l'Humanité-Hebdo des 21 et 22 février 2004 consacre un numéro spécial au Groupe Manouchian, accompagné d'un CD de l'Humanité réalisé avec d'autres partenaires et le soutien de Mathieu Ferré, comprenant deux poèmes de Louis Aragon interprétés par Léo Ferré.
Perceval
 
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Message par Nadia » 19 Fév 2004, 11:31

Barf, ils en ont parlé à la téloche hier soir sur Arte. Je n'ai pas écouté attentivement, mais bon. On nous a montré comment fabriquer une bombe et la lancer dans un local "nazi". Bon, ben les "nazis" se sont protégés ... en mettant du grillage aux fenêtres. Et puis un gars qui est allé flinguer un officier allemand dans le métro. A la suite de quoi le PC aurait préféré prendre des immigrés réfugiés sans famille pour de tels actes suicide.

Moi, de toute façon je ne crois pas aux actes terroristes. Je crois beaucoup plus aux actes de résistances collectives, comme il y en a eu en Grèce par exemple. En France, désolée, mais la "résistance" était complètement marginale et ne compte que quelques rares individus isolés de la population. Dire cela ne signifie pas que ces individus n'ont pas eu de courage, individuellement, mais les ordres donnés n'étaient peut-être pas justes pour autant... Tomber dans le nationalisme, c'est écoeurant...
Nadia
 
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