(wolf @ jeudi 13 mars 2003 à 08:22 a écrit :
En voie de conséquence, je propose un retour d'ascenceur sur les années 1959 et quelques: on rédige des feuilles communes dans ce secteur qu'on diffuse ensemble. Mais c'est plus un clind'oeil:inutile de me redire que les militants de LO d'accord avec ça seraient en desaccord avec LO, et devraient soit changer leur organisation, soit changer d'organisation. Je crois que tout le monde a bien compris.
Cette proposition ne pourrait déboucher sur du concret qu'après des accords politiques entre organisations. A l'époque, VO voulait montrer aux camarades lambertistes tout l'intérêt d'une expression politique trotskyste directe dans la classe ouvrière, contester l'hégémonie de l'expression politique du PC. Une adresse aux travailleurs de l'entreprise qui ne passe pas seulement pas le filtre des syndicats où nous pouvons être plus ou moins influents (à l'époque plutôt moins). Un éditorial politique qui n'avait pas besoin d'être conforme à ce qu'acceptaient les bureaucrates syndicaux. Des camarades lambertistes ont participé à ce travail dans les entreprises et certains l'ont même particulièrement apprécié. Il était normal que nous participions au travail que vous nous proposiez chez les profs. Dans les compromis, il faur faire des pas de chaque côté.
Nous ne sommes pas contre le travail parmi les enseignants même si nous n'y consacrons pas l'essentiel de nos forces mais quand il y a des mobilisations nous y prenons toute notre part. D'autre part, compte tenu de notre effort volontariste en direction des entreprises, nous nécessitons les camarades profs. En effet, pour des raisons de protection, par exemple les bulletins d'entreprise ne peuvent être distribués par les camarades eux mêmes de la boite. Dans de nombreux cas, ils ne feraient pas long feu.
Aujourd'hui, je pense que dans les entreprises, les bulletins LO représentent l'essentiel de l'expression politique, PC compris. Cette expression est largement insuffisante mais elle existe dans des centaines d'entreprises dont les plus grosses.