L'Europe, l'Europe, l'Europe... (déplacé du fil

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par vérité » 06 Sep 2008, 10:46

Le POI a plus de 10 000 adhérents (10 071 lors de la fondation). "(AFP) — Le Parti des Travailleurs est mort, vive le Parti ouvrier indépendant (POI): le congrès fondateur de cette nouvelle formation d'extrême-gauche s'est tenu samedi et dimanche à Paris."
"Au niveau national, le POI revendique 10 071 membres fondateurs. « Ce qui fait du Parti ouvrier indépendant le quatrième parti de France »"
Presse Océan....

"Pour le socialisme, la République et la démocratie": tel est le slogan du parti qui revendique 10.071 "membres fondateurs", ont souligné dimanche à l'espace Charenton (XIIème) les orateurs du POI, présentant leur formation comme "un parti de rupture avec l'Union européenne".

"La Révolution française débute en 1789 avec la réunion des États généraux et la prise de la Bastille et s'achève avec le coup d'État du 18 brumaire (9-10 novembre 1799) de Napoléon Bonaparte."

"La Révolution française mit fin à l'absolutisme royal, à la société d'ordres et à tous les privilèges. Elle proclama l'égalité des citoyens devant la loi, les libertés fondamentales et la souveraineté de la Nation, apte à se gouverner au travers de représentants élus."

"L'Assemblée constituante de 1789 ou Assemblée nationale constituante est la première assemblée constituante française, instituée par des députés des États généraux lorsqu'ils s'érigèrent d'eux-mêmes en une « Assemblée nationale » le 17 juin 1789, date que l'on retient comme celle de la naissance du système représentatif français."

"L'Assemblée nationale vit le jour dans un contexte d'agitation politique survenue à la faveur de la convocation des États généraux. Deux questions animent alors les débats : celle de la vérification du pouvoir des députés et celle de la modalité du vote - par tête ou par ordre. À leur ouverture à Versailles le 5 mai 1789, les États généraux devaient se composer de 291 députés du clergé, 270 de la noblesse et 584 du tiers état. Le 6 mai, Le Tiers prend le nom d'« Assemblée des communes » et demande la vérification des pouvoirs en commun. La Noblesse et le Clergé refusent de siéger avec le tiers : le 11 mai, les députés de la Noblesse se réunissent en assemblée d'ordre, autonome. Le Clergé temporise, le Tiers refuse tout compromis, l'absence du roi interdit tout arbitrage. Le 11 juin une motion est déposée par l'abbé Sieyès, l'auteur de Qu'est-ce que le Tiers État ? ; elle invite Noblesse et Clergé à rejoindre les « députés des Communes » ; deux jours plus tard, trois curés du Poitou, puis le 16 juin, dix-neuf ecclésiastiques rejoignent les Communes qui deviennent sous proposition de Sieyès, « Assemblée des représentants connus et vérifiés de la Nation française », puis « Assemblée légitime des représentants de la majeure partie de la Nation » et sous la plume de Mirabeau, « Assemblée des représentants du peuple français ». Devant l'absence de réaction de la majeure partie des privilégiés, les députés du tiers se constituèrent d'eux-mêmes en assemblée délibérante, et considérant qu'ils représentent « les quatre-vingt-seize centièmes au moins de la nation »[1] ils prirent le nom d' « Assemblée nationale », appellation proposée par le député Legrand le 17 juin.
Louis XVI constatant que les États généraux étaient en train de lui échapper complètement, décida d'ajourner les travaux et fit fermer la salle où ils se réunissaient à Versailles. Le 20 juin 1789, devant les portes closes, des représentants du clergé proposèrent qu'on se réunisse à l'église Saint-Louis à Versailles ; 149 représentants du clergé et 2 représentants de la noblesse se joignirent aux députés du tiers état. Au coup de force du roi répondait ainsi un véritable coup d'État : les députés jurèrent de ne se séparer qu'après avoir donné une constitution à la France; ce fut le Serment du Jeu de Paume. Le roi, désespérant de vaincre leur résistance, invita les deux autres ordres à se joindre à eux (27 juin). Cette assemblée devient le 9 juillet 1789 l’Assemblée nationale constituante."

"Les débats de l'Assemblée sont publiés par Le Moniteur universel. Après l'abolition de la féodalité dans la nuit du 4 août 1789 et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789), l'Assemblée vote dès la fin de l'année les grands principes de la Constitution de 1791 qui, sur la base de la souveraineté nationale et de la séparation des pouvoirs, organise la limitation du pouvoir royal et l'exclusion du peuple des décisions politiques."

" 1789

* 4 août : abolition de tous les privilèges féodaux
* 23 et 24 : décret proclamant la liberté des opinions religieuses et la liberté de la presse
* 26 : déclaration des droits de l'homme et du citoyen
* 12 octobre : translation de l'Assemblée nationale à Paris
* 2 novembre : déclaration que les biens du clergé sont mis à la disposition de l'État comme biens nationaux
* 17 décembre : création d'un papier-monnaie sous le nom d'assignats"
Wikipedia.

Bon week end à toi aussi Ottokar, et à tous.
vérité
 
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Message par Zappa » 06 Sep 2008, 11:13

Vérité, tu crois que le féodalisme se définit uniquement par son fonctionnement régional, local, et le système capitaliste uniquement par son fonctionnement national ? Appelles moi quand tu verras un retour en force du servage et un gros déclin du salariat, mais d'ici là évites de dire qu'on est en train de revenir au féodalisme...

Tes phrases répétées sur le fait de GARDER les acquis ouvriers me fait penser à la tendance bien naturelle, que j'ai pu observer dans des luttes étudiantes, à faire l'éloge d'une situation AVANT la réforme. Pendant le CPE trop de monde disait " Ah le CDI qu'est-ce que c'est bien, c'est génial ! " Limite l'humanité n'a jamais rien fait de mieux. Pendant la loi LRU, j'ai même vu un anarchiste rendre un vibrant éloge au système d'éducation bourgeois avant la promulgation de la loi. Le POI, lui, magnifie l'époque et le cadre dans lequel serait apparu et dans lequel selon lui on pourrait mieux défendre les acquis ouvriers... Mais à force de faire l'apologie du cadre national et d'une époque sans discernement, on tombe dans le bon vieux " c'était mieux avant ! " et on crée des illusions à la pelle...
Zappa
 
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Message par vérité » 06 Sep 2008, 12:23

Quand dans des villages il n' y a plus de médecin, il n'y a plus de Postes, de maternités, d'écoles...
Quand dans des villages les habitants sont obligés de faire plus de 50 kilomètres (et plus parfois!) pour aller à l'hôpital le plus "proche"!...
Quand aujourd'hui on transfert aux régions, on régionalises à tour de bras, quand on délocalise, quand les villages se désertifies, quand on la population devient de plus en plus pauvre, quand il y a quelques semaines, suite à la catastrophe de la tornade dans le nord, le gouvernement a mis plus de 4 jours! pour déclarer l'état d'urgence!
Quand l'État se désengage, pour les services publics, les villages, les mairies (que l'U.E veut voir disparaitre, de 36 000 communes on passera à 6000 communes...), que les régions deviennent "autonomes", c'est à dire n'ont plus d'aides de l'état, et que les mairies vont devoir financer leurs villages!!!
Regardez ce qu'il ce passe en Italie! Maintenant elle est éclatée en plusieurs morceaux, exactement en 3 eurorégions (norme juridique européenne).!...
C'est en quelque sorte, revenir aux féodalisme (division des régions, l'inégalité des régions, bataille entre régions...)! Et n'est il pas logique d'exiger l'unité de la nation, c'est à dire: une classe ouvrière unie! avec leurs acquis, leurs sécu 45...?
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Message par com_71 » 06 Sep 2008, 13:19

(vérité @ samedi 6 septembre 2008 à 13:23 a écrit : n'est il pas logique d'exiger l'unité de la nation
Unité des travailleurs avec le patronat ? Ou bien il te faut expliquer que les nantis ne font pas partie de la nation...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par vérité » 06 Sep 2008, 14:02

Unité de la classe ouvrière!

"Aujourd’hui comme hier, les maux qui frappent l’humanité et la menacent dans son existence même ont une même cause : le système d’exploitation capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production. C’est bien cette appropriation privée qui permet la délocalisation de la production et des emplois au gré de la recherche du meilleur profit, contre les besoins vitaux des populations et des nations."
Manifeste du POI. http://pagesperso-orange.fr/pt.bagnolet/ca...este_du_poi.rtf

"« Pour le socialisme », parce qu’il se fixe d’en finir avec le régime de la propriété privée des grands moyens de production et d’échange et d’y substituer leur socialisation."
Statuts du POI.
http://pagesperso-orange.fr/pt.bagnolet/ca...3_a9pendant.doc
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Message par Zappa » 06 Sep 2008, 15:02

L'unité de la classe ouvrière dépendrait de l'unité de la nation ? La solidarité ouvrière a-t-elle bien besoin d'un cadre national fort ?? Et en poursuivant dans cette logique, le fait qu'on soit dans un cadre européen ne peut-il pas renforcer l'unité de la classe ouvrière européenne ?!
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Message par vérité » 06 Sep 2008, 15:33

Absolument pas. L'U.E n'est pas une union libre des peuples libres d'Europe, mais une politique qui vise à mettre en concurrence les travailleurs et de détruire tous leurs acquis ouvriers, l'U.E a même mis en place un système ou les travailleurs d'un pays signe une sorte de contrat pour licencier les travailleurs d'un autre pays!

L'U.E divise les travailleurs entre eux! et disloque les nations.
L'U.E est le fil conducteur direct de l'impérialisme américain, c'est une des tentacules pour disloquer "la vieille Europe" (acquis ouvriers, démocratie...) comme dirait Bush.
vérité
 
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Message par com_71 » 06 Sep 2008, 18:24

(vérité @ samedi 6 septembre 2008 à 15:02 a écrit : Unité de la classe ouvrière!

C'est bien différent de l'unité de la nation. L'unité de la nation dissout la classe ouvrière au sein de la nation. L'unité de la classe ouvrière marque les frontières avec les autres classes, et n'agit donc pas du tout dans le sens de l'unité de la nation.

Plus généralement, Vérité, tu prétends discuter sur ce forum, discuter cela signifie t'arrêter sur les arguments qui te sont opposés, les considérer et faire l'effort (relatif) d'essayer d'y apporter la ou les réponses correspondantes, si elles existent.

Si c'est pour faire des copier-coller, c'est complètement inutile, aux uns comme aux autres.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Ottokar » 06 Sep 2008, 18:31

le copier coller Wikipédia sur la révolution ne répond pas à la question. Qu'en tires-tu ? Que la révolution a démarré en 1789 ? merci, même en primaire je le savais ! Que les Etats Généraux se sont proclamée "assemblée souveraine" ? merci, ça aussi on l'apprend encore dans les écoles ou les collèges. Est-ce une raison pour encenser l'Assemblée des Mirabeau comme si la bourgeoisie actuelle voulait revenir avant 89 ?

Visiblement, Vérité ne connaît RIEN à la révolution française, ni ses dates, ni ses étapes, ni ses forces ou ses faiblesses ses limites, ni l'interprétation qu'en ont fait les marxistes. C'est affligeant.
Ottokar
 
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Message par vérité » 06 Sep 2008, 19:18

Vous ne me ferez pas croire quand période de révolution la classe ouvrière n'unit pas la nation! Et quelle reste isolée, divisée, éclatée... dans leurs pays disloqués!
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