(Jacquemart @ dimanche 29 février 2004 à 14:33 a écrit :En deux mots, le capitalisme aux Etats-Unis, puis en Europe et au Japon, aurait connu à cette époque une phase particulière de hausse tendancielle du taux de profit, due à la diffusion des nouveaux modes de propriété et de gestion (en gros, la grande société moderne, avec ses armées de cadres, remplaçant peu à peu l'ancienne entreprise où le propriétaire gérait lui-même ses affaires. La généralisation du travail en équipes, à la chaîne, a permis pour toute une période la baisse de la composition du capital, donc la hausse du taux de profit).
Ne peut-on pas aussi expliquer la phase de la hausse des profits dans les pays impérialistes de l'après-guerre par le formidable marché ouvert par les destructions de la guerre mondiale ?
Et finalement, le capitalisme, non seulement ne parvient plus à développer les forces productives, mais ne parvient à résoudre ses contradictions que par le développement du militarisme, de la guerre et des destructions ? (d'où la perspective "socialisme ou barbarie" de Rosa Luxembourg)