par Louis » 04 Déc 2003, 09:53
Prenons les choses autrement :
Est ce que les temps sont murs pour décider de la création d'un parti révolutionnaire ? Qui peut prétendre cela ? Les camarades de lutte ouvriére en sont conscient, je pense ... Je ne voudrais pas répondre a leur place, mais je suis a peu pret convaincu qu'ils me répondrons que la création du parti révolutionnaire est une question de PERSPECTIVE qui devra se frotter a des mobilisation d'une autre ampleur que celles que nous connaissons actuelement, des gréve, des ruptures importantes dans le mouvement ouvier, etc etc. Et sur ce point la, nous sommes d'accord
Ce que la lcr dit, c'est que DES A PRESENT nous pouvons avancer la perspective d'un parti ANTICAPITALISTE, c'est à dire deux choses : la question du soutien inconditionnel à toutes les luttes et revendications du mouvement ouvrier, et la question de l'indépendance vis a vis des partis mouvements et syndicats de "la gauche de gouvernement". Ce qui placera les révolutionnaire présent dans ce parti dans une position eminément favorable, en particulier quand les "épreuves" de la lutte de classe placeront le choix "réforme et révolution" dans une autre perspective que purement livresque et appels aux citations des "grands ancétres"
Les camarades de lo oposé a cette perspective nous oposent le contre exemple du PSU Le psu était le résultat d'une mobilisation "de gauche" a partir du ps. Son origine, il le tenait directement de la social démocratie, et je vous trouve quelque peu injuste vis a vis de cette organisation qui, compte tenu de son origine social démocrate, a formé quand meme un certain nombre de révolutionnaires (et ce n'est pas la camarade laguiller qui pourra dire le contraire)
En fait, il me semble que le probleme avec la position de lutte ouvriere, c'est qu'elle part d'une conception ultra pessimiste de la situation, ou elle ne croit pas que des révolutionnaires placé dans une organisation "large" pourrait conquérir l'hégémonie dans ce mouvement. Inversement, tout optimisme tapageur serait déplacé, et il n'y a pas de garantie formelle que nous gagnerions automatiquement cette hégémonie (mais cette garantie n'existe tout simplement pas pour le mouvement révolutionnaire) Il s'agit d'un combat Sans nul doute, si les camarades de lutte ouvriere voulaient y participer, cela nous rendrait plus fort Mais les épreuves sont devant nous...