L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Marxisme et mouvement ouvrier.

Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par com_71 » 10 Oct 2024, 13:04

Sur le site de Révolution Permanente :
https://www.revolutionpermanente.fr/Arb ... es-a-Brest
Des drapeaux de la Quatrième Internationale (internationale trotskyste) et de la Résistance française ont été brandis, comme l’a rapporté la presse locale.

Visiblement, la présence du drapeau tricolore ne pose pas de problème au rédacteur de l'article. C'est pourtant un rappel, comme la mention de la "Résistance française", des errements politiques de la majorité des trotskystes français pendant la guerre.
Alors qu'à Brest était mené, au nom de l'internationalisme, un travail en direction des soldats allemands, des militants qui essayaient de maintenir ou reconstituer une direction, après avoir, au début de la guerre, tendu la main aux "bourgeois pensant français", prônent un "travail maquis" et vont se réclamer de la "Résistance".
Une faillite politique qui n'émeut toujours pas grand monde !
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par Byrrh » 10 Oct 2024, 21:12

Le site RP a opportunément recadré la photo, afin qu'en haut, le drapeau versaillais ne soit pas visible.

Au moins, quand Georges Frêche s'était amusé à créer une "rue Léon Trotski" à Montpellier, il n'y avait pas eu de "trotskystes" pour s'associer à cette farce (enfin, j'espère).
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par Gayraud de Mazars » 12 Oct 2024, 16:10

Salut camarades,

Parce qu'ils étaient des Nôtres - Bolchéviks Léninistes tombés par les fascistes dans le travail internationaliste et Arbeiter und Soldat !

Brest - Hommage rendu par la ville aux résistants trotskistes, allemands et français...
Par François Préneau

Samedi dernier, la ville de Brest a rendu hommage aux résistants trotskistes, allemands et français, victimes de la barbarie nazie, en dévoilant deux plaques commémoratives.

Au nom de l’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat », partenaire de ces commémorations, je suis intervenu lors de l’inauguration de la 1ère plaque, après l’historien brestois Jean-Yves Guengant et avant le maire de Brest, François Cuillandre :

« Cette plaque du souvenir en hommage à Robert Cruau, Max pour ses camarades allemands, abattu ici à Brest le 6 octobre 1943, en hommage à Georges Berthomé, et aux trois camarades du Relecq-Kerhuon, Yves Bodénez, André Floc’h et Albert Goavec morts en déportation, est désormais le témoin, huit décennies plus tard, de l’engagement de ces jeunes militants révolutionnaires antinazis que vient de rappeler Jean-Yves Guengant.
Merci à la Ville de Brest et à sa municipalité pour ce travail du souvenir si important et nécessaire en ces temps où des vents mauvais soufflent sur l’Europe et le monde.

Permettez-moi d’abord de saluer, avec respect et affection, les enfants, amis et camarades des cinq résistants trotskistes que nous honorons ici ce matin. Merci aussi aux résidents du 87 rue Richelieu, d’avoir permis la pose de cette plaque du souvenir sur leur copropriété.

Autour de leurs bulletins clandestin, Bretagne Rouge à partir d’ avril 1941, puis du Front Ouvrier, à partir de juin 1943, au total 30 numéros clandestins furent édités et distribués à Brest pendant la guerre, Robert Cruau, Yves Bodénez, et leurs camarades, militants antifascistes depuis leur jeunesse dans les Auberges de Jeunesse, étaient d’abord des militants ouvriers convaincus que seule la classe ouvrière, celle qui ne possède rien mais qui produit tout, est la seule qui puisse en finir définitivement avec les guerres en en finissant avec l’exploitation et l’oppression.

En ces années terribles où les machines à broyer les humains tournaient à plein régime, leurs courtes vies de révolutionnaires fut consacrer à aider leurs camarades de travail, ouvrières et ouvriers brestois quelques fussent leurs origines, à retrouver confiance en eux et à s’organiser dans le front ouvrier pour une résistance « à leur compte », comme l’écrit Robert Cruau dans le numéro du Front Ouvrier, que vous pourrez lire dans notre bulletin.

En finir avec la guerre, en finir avec l’exploitation, l’oppression et la misère, signifiaient consciemment pour eux et pour leurs camarades, unir les travailleuses et les travailleurs pour détruire le nazisme, et pour en finir avec les impérialismes et le capitalisme.

Internationalistes, leur ennemi n’était pas le peuple allemand mais les fauteurs de haine et de guerre, le nazisme et l’impérialisme. Militants de la fraternité des peuples souligne à juste titre cette plaque.

Hommage à vous, Robert Cruau et George Berthomé qui furent en première ligne pour la conduite du travail de fraternisation avec soldats allemands, travailleurs sous l’uniforme du fait notamment de votre maitrise de la langue allemande,

Hommage à toi, Yves Bodénez, premier secrétaire de la région bretonne du Parti Ouvrier Internationaliste, IVème internationale, inlassable organisateur,

Hommage à vous, André Floc’h et Albert Goavec ses camarades de la cellule clandestine du Relecq-Kerhuon, résistants ouvriers internationalistes.

Honneur aussi à vous leurs camarades également arrêtés en octobre 1943, torturés à Rennes puis déportés, sans le moindre procès : Gérard Trévien, André Darley, Anna Kervella, Henri Berthomé, Eliane Rönel, Marcel Baufrère et Marguerite Métayer

Honneur à vous camarades allemands dont un seul prénom, Heinz, nous est connu et qui, toujours sans procès, furent fusillés ou envoyés sur le front de l’est, honneur à toi Martin Monath, juif berlinois, dirigeant de la IVème internationale, animateur d’Arbeiter und Soldat, qui vint à plusieurs reprises à Brest aider au développement du réseau de soldats allemands antinazis,

Honneur à vous Alain Le Dem et André Calvès, qui consacrèrent vos vies au combat pour le socialisme et qui furent les animateurs de toutes ces organisations de résistance et de fraternité ouvrière,

Cette plaque du souvenir témoigne de l’actualité et de l’exemplarité de votre engagement internationaliste contre le nazisme et pour la fraternité ouvrière. Elle vous fait entrer à jamais dans la mémoire résistante de la Ville de Brest ».

La seconde plaque commémorative, en hommage aux soldats allemands antinazis regroupés autour du bulletin Arbeiter und Soldat – et qui tous ont été fusillés ou déportés sur le front est - a été ensuite inaugurée près de l’arsenal, toujours en présence du Maire de Brest Francois Cuillandre et du député Pierre-Yves Cadalen, avec une intervention du militant allemand Claudius Naumann pour les amis d’Arbeiter und Soldat.

Cette journée d’hommage a été conclue, l’après-midi, par un colloque organisé par les amis d’Arbeiter und Soldat qui a réuni un peu plus de 120 personnes, avec cinq intervenants, dont deux camarades allemands. J’ai eu l’honneur d’y présenter le livre « Résistance antinazie, ouvrière et internationaliste », co-écrit avec Robert Hirsch et Henri Le Dem (éditions Syllepse)

Le bulletin numéro 2 de l’association est toujours disponible en ligne : https://www.calameo.com/read/007723029e184d067a492


Fraternellement,
GdM
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par Zorglub » 12 Oct 2024, 22:43

Le mot résistance, déjà dans le titre du livre de Préneau, Hirsch et Le Dem, montre l'héritage de ces anciens de la LCR.
Affubler ces militants trotskystes du qualificatif de « résistants » c'est trahir ce pourquoi ils sont morts. Et montre que les NPA et autres tendances n'ont jamais tiré les conséquences de leurs politiques. Résistance ou révolution ? Si l'impérialisme est dénoncé, l'Etat français est soigneusement épargné. Pietro Tresso et ses camarades, assassinés par des résistants, « résistants » aussi ?

Com l'a rappelé et je remets ici la recension de la LDC à propos du livre :
Une résistance antinazie, ouvrière et internationaliste : les trotskystes de Nantes et de Brest (1939-1945) par Robert Hirsch, Henri Le Dem et François Preneau, éditions Syllepse, 2023.Trois anciens militants de la LCR ont eu la bonne idée de présenter ce que fut l’activité des trotskystes en Bretagne durant la Deuxième Guerre mondiale (Nous les avons accueillis à la Fête de Lutte ouvrière 2024 à Presles pour qu’ils y présentent leur ouvrage). Ils ont fouillé les archives locales et préfectorales, ont recueilli des témoignages de militants de l’époque et consulté une foule de publications, qui illustrent concrètement comment ces trotskystes s’adressaient aux travailleurs, français mais aussi allemands, sous l’uniforme.
Publié le 23/06/2024 Écouter la version audio

Issus de milieux populaires, jeunes ouvriers ou postiers, ils avaient à peine 20 ans. Ceux, pas beaucoup plus âgés, qui les avaient gagnés, souvent dans les auberges de jeunesse, n’avaient guère plus d’expérience et de formation politique. Mais tous voulaient combattre cette guerre, fruit du système capitaliste et opposant les impérialismes français, britannique, américain et allemand, où il n’y avait pas à choisir entre les Roosevelt, Churchill, de Gaulle et Hitler, tous ennemis de la classe ouvrière.

C’est ce que dit leur presse clandestine (L’Étincelle, puis Front ouvrier) qu’ils tentent de faire pénétrer dans de grandes usines dès le début de la guerre. Il faut le souligner car, dans la France d’alors, le mouvement trotskyste est en piteux état : éclaté, désorganisé, coupé de la classe ouvrière, affaibli par des arrestations, abandonné par plusieurs de ses cadres. Et ceux qui tiennent bon vont perdre leur meilleure boussole, Trotsky, que Staline fera assassiner au Mexique le 20 août 1940. De surcroît, peu d’entre eux ont eu connaissance de ce qu’écrivait Trotsky en mai 1940 dans le Manifeste d’alarme de la IVe Internationale, puis le 30 juin dans Notre cap ne change pas1. Il y affirmait, après la défaite de la France, qu’une modification de la ligne de front ne change en rien la nature impérialiste de la guerre, que « la nouvelle carte de guerre de l’Europe n’invalide pas les principes de la lutte de classe révolutionnaire ».

Ce cap, de rares militants le tiennent, tels ceux du petit Groupe communiste (IVe Internationale) dont se revendique Lutte ouvrière2. C’est aussi le cas d’une poignée de trotskystes à Nantes et Brest. Est-ce un effet de leur instinct de classe, vu leur origine sociale ? En tout cas, ils vont à contre-courant du groupe auquel ils se rattachent, le Parti ouvrier internationaliste, un temps nommé Comités pour la IVe Internationale. Depuis 1940, cette tendance a sombré dans le chauvinisme, par suivisme vis-à-vis des milieux petits-bourgeois dans lesquels elle baignait déjà avant la guerre. Le POI tend alors « la main aux éléments de la bourgeoisie pensant français », appelle à créer des « comités de vigilance nationale » et charge son chef, Marcel Hic, de prendre contact avec Jean Moulin, l’émissaire de De Gaulle !

Les circonstances de l’occupation firent qu’à Nantes et Brest des militants durent plus ou moins se débrouiller par eux-mêmes pour trouver les moyens de leur activité et élaborer leur propagande, qui va de ce fait échapper aux courants chauvins agitant la petite bourgeoisie.

Les auteurs du livre, fidèles au suivisme de leur courant vis-à-vis de la Résistance, regrettent que le POI ait oscillé entre dénoncer un mouvement qui défendait les intérêts de la bourgeoisie française et de son État et s’y fondre. Malgré cela, quand ces mêmes auteurs décrivent l’activité des militants bretons, qui s’adressaient aux ouvriers et avaient formé un noyau trotskyste dans la garnison allemande de Brest3, ils montrent que les dérives chauvines des dirigeants du POI ne devaient rien à la pression qu’aurait exercée sur eux l’opinion publique des milieux populaires, excuse qu’ils inventèrent après coup. En 1940, les staliniens n’ayant pas encore entrepris de gangrener les masses populaires avec le poison du nationalisme, le chauvinisme du POI avait une tout autre cause. Il résultait de sa sensibilité à l’idéologie de la petite bourgeoisie et de son refus de s’extraire de ce milieu pour former des militants communistes révolutionnaires liés à la classe ouvrière.

La période n’était pas la moins propice à la création d’une organisation révolutionnaire de type bolchevique. Mais pour que cela se fasse, il aurait fallu, outre des militants qui s’adressent aux ouvriers sur un terrain de classe comme à Nantes et Brest, une direction qui ait la volonté de mener une telle politique et de former pour cela d’authentiques militants communistes. Or c’est ce qui fit défaut. Après 1942 le POI, puis le PCI réunifié affichèrent une ligne se voulant internationaliste. Mais cela ne les empêcha pas de se caler sur la Résistance et, avant de s’en revendiquer à la Libération, d’accepter que certains de leurs militants rallient son bras armé, les FTP. Ainsi le livre cite un responsable breton déplorant ne pas avoir de camarades à envoyer au maquis car, disait-il, les plus expérimentés étaient entrés en usine pour y militer !

La dérive chauvine du POI n’avait rien d’accidentel. En février 1944, le PCI déclara avoir commis des « erreurs ». Mais en même temps, il se refusa à en chercher les causes sociales : en extirper les racines aurait été le seul moyen de remettre l’organisation sur des rails prolétariens. C’est la raison pour laquelle le groupe Barta, qui, lui, n’avait pas cédé au chauvinisme, refusa de rejoindre des groupes qui, ayant connu toutes sortes de dérives, se réunirent alors en prétendant représenter le trotskysme en France. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, après guerre, leur opportunisme allait les amener à prendre des positions qui s’opposaient aux traditions politiques et organisationnelles du bolchevisme que Trotsky avait voulu léguer aux nouvelles générations révolutionnaires.

Cela étant, ce livre montre le courage et la détermination de militants que l’on voit agir sans faiblir, plusieurs d’entre eux l’ayant payé de leur vie sous les balles de la Gestapo ou dans les camps du nazisme. Et, ce n’est pas son moindre intérêt, ce livre souligne à sa façon que c’est malgré la politique de leur direction que ces militants tentèrent de garder le cap, ce pourquoi ils méritent tout notre respect.

16 juin 2024
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par jamesdan » 14 Oct 2024, 09:24

Le groupe Barta n'a pas eu besoin de la politique du POI pendant la deuxième guerre mondiale pour dénoncer les moeurs petites-bourgeoises au sein de la Quatrième Internationale.....il le fit du vivant même de Trotsky lors du congrès de fondation de cette Internationale en 1938 en refusant d"y adhérer y compris pour mener le combat de l'intérieur....tout un programme !!
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par com_71 » 14 Oct 2024, 09:28

Les mensonges ont la vie dure. Il suffit de se renseigner un tout petit peu. Il n'y avait pas de groupe Barta en 1938.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par jamesdan » 14 Oct 2024, 10:43

Sans doute seulement Barta et sa femme, groupe non encore constitué, simple groupuscule à deux ou à trois ? Mais même Barta à lui seul refusant de participer à la fondation de la Quatrième Internationale, contre Trotsky donc, n'est-ce pas une magnifique avant-garde du futur groupe !
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par Gayraud de Mazars » 14 Oct 2024, 11:08

Salut camarade Jamesdan,

Tu affirmes que le courant de Barta n'avait jamais appartenu à la IV ce qui est ... tout le contraire. Comme l'expliquait le camarade Com sur le FALO, il y a 4 années, Barta a été dans le POI. Frank, Lambert étaient dans le PCI...

Fraternellement,
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par com_71 » 14 Oct 2024, 11:19

jamesdan a écrit :... même Barta à lui seul refusant de participer à la fondation de la Quatrième Internationale, contre Trotsky donc, n'est-ce pas une magnifique avant-garde du futur groupe !


Mensonges réitérés. Et on ne peut même pas qualifier les menteurs de faussaires, puisqu'aucune pièce, fût-ce une forgerie, n'a jamais été produite.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: L’association « Les amis d’Arbeiter und Soldat »

Message par jamesdan » 14 Oct 2024, 13:39

Je n'ai jamais dit que Barta n'était pas membre du POI depuis 1939 mais une seule question : Barta a-t-il oui ou non refusé de participer au congrès de fondation de la Quatrième Internationale pour plus tard affirmer que les moeurs petites-bourgeoises étaient dès l'origine (donc sous l'autorité de Trotsky lui-même), présent dans la Quatrième Internationale.
Barta appartenait alors au groupe animé par Crapeau et Gibelin, qui, en 1939, se constitue en "Comités pour la Quatrième Internationale"... Pourquoi donc "Comités pour" puisque la Quatrième Internationale a été fondée en 1938 !
Et l'UCI de Barta refusera l'unification de 1944 dénonçant l'attitude du POI pendant la guerre malgré le point 29 (cité par P.Frank dans son ouvrage "la Quatrième Internationale") des thèses de la Conférence européenne de la Quatrième Internationale:"la position prise par la section française sur la question nationale....représente une déviation social-patriote qui doit être une fois pour toutes ouvertement condamnée et rejetée comme incompatible avec le programme et l'idéologie de la Quatrième Internationale".
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