(azadi @ samedi 14 juillet 2012 à 16:20 a écrit : Amalgamer un appel mythique à une prise d'arme des prolétaires avec une critique du salariat et du marché en dit long sur ton analyse marxiste de la situation.
Dans la vie courante la flèche du temps n'a qu'un seul sens.(Blanqui Toast de Londres a écrit :Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l'instant même :
1° - Le désarmement des gardes bourgeoises.
2° - L'armement et l'organisation en milice nationale de tous les ouvriers.
Sans doute, il est bien d'autres mesures indispensables, mais elles sortiraient naturellement de ce premier acte qui est la garantie préalable, l'unique gage de sécurité pour le peuple.
Il ne doit pas rester un fusil aux mains de la bourgeoisie. Hors de là, point de salut.
Les doctrines diverses qui se disputent aujourd'hui les sympathies des masses, pourront un jour réaliser leurs promesses d'amélioration et de bien-être, mais à la condition de ne pas abandonner la proie pour l'ombre.
Les armes et l'organisation, voilà l'élément décisif de progrès, le moyen sérieux d'en finir avec la misère.
Qui a du fer, a du pain.
On se prosterne devant les baïonnettes, on balaye les cohues désarmées. La France hérissée de travailleurs en armes, c'est l'avènement du socialisme.
(com_71 @ samedi 14 juillet 2012 à 21:01 a écrit :(azadi @ samedi 14 juillet 2012 à 16:20 a écrit : Amalgamer un appel mythique à une prise d'arme des prolétaires avec une critique du salariat et du marché en dit long sur ton analyse marxiste de la situation.
Dans la vie courante la flèche du temps n'a qu'un seul sens.(Blanqui Toast de Londres a écrit :Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l'instant même :
1° - Le désarmement des gardes bourgeoises.
2° - L'armement et l'organisation en milice nationale de tous les ouvriers.
Sans doute, il est bien d'autres mesures indispensables, mais elles sortiraient naturellement de ce premier acte qui est la garantie préalable, l'unique gage de sécurité pour le peuple.
Il ne doit pas rester un fusil aux mains de la bourgeoisie. Hors de là, point de salut.
Les doctrines diverses qui se disputent aujourd'hui les sympathies des masses, pourront un jour réaliser leurs promesses d'amélioration et de bien-être, mais à la condition de ne pas abandonner la proie pour l'ombre.
Les armes et l'organisation, voilà l'élément décisif de progrès, le moyen sérieux d'en finir avec la misère.
Qui a du fer, a du pain.
On se prosterne devant les baïonnettes, on balaye les cohues désarmées. La France hérissée de travailleurs en armes, c'est l'avènement du socialisme.
Ah le blanquisme la conception militariste du socialisme ! Je préfère la conception matérialiste, mais chacun fait comme il veut
a écrit :Dans la vie courante la flèche du temps n'a qu'un seul sens.
Phrase creuse qui n'a aucune signification dans le contexte de notre échange
("afp" a écrit :il s'est présenté aux législatives dans la circonscription de Montreuil-Bagnolet (Seine-Saint-Denis), où il vit depuis 2008. Son score: 0,72% des voix.
(redsamourai @ samedi 14 juillet 2012 à 21:36 a écrit : Parce que je ne crois pas que les mesures transitoires qui y sont proposées portent sur l'abolition du marché et du salariat!
"La IV° Internationale (...) mène ce travail de tous les jours dans le cadre d'une perspective correcte, réelle, c'est-à-dire révolutionnaire. Dans la mesure où les vieilles revendications partielles "minimum" des masses se heurtent aux tendances destructives et dégradantes du capitalisme décadent - et cela se produit à chaque pas -, la IV° Internationale met en avant un système de REVENDICATIONS TRANSITOIRES dont le sens est de se diriger de plus en plus ouvertement et résolument contre les bases mêmes du régime bourgeois." Trotski.
C'est vrai, mais au moins, elles n'entrent pas en contradiction avec cela!
"La IV° Internationale (...) mène ce travail de tous les jours dans le cadre d'une perspective correcte, réelle, c'est-à-dire révolutionnaire. Dans la mesure où les vieilles revendications partielles "minimum" des masses se heurtent aux tendances destructives et dégradantes du capitalisme décadent - et cela se produit à chaque pas -, la IV° Internationale met en avant un système de REVENDICATIONS TRANSITOIRES dont le sens est de se diriger de plus en plus ouvertement et résolument contre les bases mêmes du régime bourgeois." Trotski.
La transition est donc subordonnée à la perspective socialiste, et non pas une fin en soi. C'est lorsque l'on connait le but final que les aspects de la transition constituent alors autre chose que des slogans creux utopistes sur des affiches électorales. L'organisation révolutionnaire montre la destination et articule des étapes cohérentes avec celle ci sur ce chemin. D'autre part l'organisation politique n'a pas à se substituer à l'indispensable organisation syndicale et ses revendications immédiates, sauf à verser dans l'éternel gauchisme-pour-radicaliser-les-syndicats.
Pour ce qui est du reste c'est du niveau de Solidaires Industrie d'ailleurs. Que le syndicalisme fasse du syndicalisme je ne peux qu'applaudir
(azadi @ dimanche 15 juillet 2012 à 10:46 a écrit :a écrit :Dans la vie courante la flèche du temps n'a qu'un seul sens.
(Matrok @ dimanche 15 juillet 2012 à 12:17 a écrit :(azadi @ dimanche 15 juillet 2012 à 10:46 a écrit :a écrit :Dans la vie courante la flèche du temps n'a qu'un seul sens.
Phrase creuse qui n'a aucune signification dans le contexte de notre échange![]()
Oh que si ! D'abord le pouvoir aux travailleurs, ensuite les disputes des doctrines diverses...
Qui a du fer, a du pain... et, éventuellement, l'abolition du salariat...(Matrok a écrit :C'est sûr que votre échange est vachement profond et en rapport avec le sujet.
(Matrok @ dimanche 15 juillet 2012 à 12:17 a écrit :(azadi @ dimanche 15 juillet 2012 à 10:46 a écrit :a écrit :Dans la vie courante la flèche du temps n'a qu'un seul sens.
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