Reconstruction et rebâtissage de la 4

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par com_71 » 29 Sep 2003, 23:37

CITATION (stef @ mardi 30 septembre 2003, 00:08)Bien. Chacun peut lire ce post.
Mais je suppose que quelqu'un a écrit sur les désaccords principiels, programmatiques, qui existaient avec la LIT (p. exemple) ? On peut voir (j'ai tjrs suivi El gaucho en détail) ?[/quote]
Mais bien sur, avant pendant et après la période de "collaboration" (des article de Lutte de Classe sur l'Argentine, le Nicaragua, etc...)
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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Message par stef » 30 Sep 2003, 02:13

Barnabé,

Au-delà de tout le reste, ce que tu dis qui semble te tenir le plus à coeur, c'est :
CITATION Mais les excomunications au rabais entre groupuscules coupés de la classe ouvrière ne fait pas tellement avancé la reconstruction nécessaire de la 4ème internationale.[/quote]

Ce fragment - parmi des centaines d'autres - émane du dirigeant d'un "groupuscule coupé de la classe ouvrière" :
CITATION
En défendant la fidélité aux enseignements révolutionnaires du Parti, en prêtant appui à l'essor du mouvement ouvrier qui s'amorçait à cette époque (surtout après le printemps 1912), en combinant l'organisation légale et illégale, la presse et le travail d'agitation, les “ pravdistes ” rallièrent autour d'eux l'immense majorité de la classe ouvrière consciente, alors que les liquidateurs qui agissaient comme force politique uniquement en tant que groupe de “ Nacha Zaria ”, bénéficiaient de larges appuis auprès des éléments bourgeois libéraux.
[/quote]
L'auteur de "La révolution prolétarienne et le rénégat Kautsky" n'avait en effet pas encore "réussi"...

Tant qu'on y est prenons un autre dirigeant de groupuscule :
CITATION
Monatte a franchi le Rubicon. De l'allié peu sûr, il est devenu tout d'abord l'ennemi hésitant, pour devenir ensuite l'ennemi direct. Nous devons dire cela aux ouvriers clairement, hardiment et sans ménagement.
Aux hommes bonasses et aussi à quelques malins qui se donnent l'air bonasse, notre appréciation pourra paraître exagérée et "injuste". Puisque Monatte fait l'union avec Dumoulin, uniquement pour le rétablissement de l'unité du mouvement "syndical". Uniquement ! [/quote]
Il s'agit bien sur de l'auteur des "Crimes de staline" à qui on reprochait aussi beaucoup ses manières de rustre.

Il est vrai qu'ils avaient un maitre qui lui-même écrivait :
CITATION Philosophie de la misère, mise en regard de Qu'est-ce que la propriété ? fait ressortir très défavorablement tous les défauts de la manière d'exposer de Proudhon. Le style est souvent ce que les Français appellent ampoulé. Un galimatias prétentieux et spéculatif, qui se donne pour de la philosophie allemande, se rencontre partout où la perspicacité gauloise fait défaut. Ce qu'il vous corne aux oreilles, sur un ton de saltimbanque et de fanfaron suffisant, c'est un ennuyeux radotage sur la “ science ” dont il fait par ailleurs illégitimement étalage. A la place de la chaleur vraie et naturelle qui éclaire son premier livre, ici en maint endroit Proudhon déclame systématiquement, et s'échauffe à froid. Ajoutez à cela le gauche et désagréable pédantisme de l'autodidacte qui fait l'érudit, de l'ex-ouvrier qui a perdu sa fierté de se savoir penseur indépendant et original, et qui maintenant, en parvenu de la science, croit devoir se pavaner et se vanter de ce qu'il n'est pas et de ce qu'il n'a pas. Puis il y a ses sentiments de petit-bourgeois qui le poussent à attaquer d'une manière inconvenante et brutale, mais qui n'est ni pénétrante, ni profonde, ni même juste, un homme tel que Cabet, respectable à cause de son attitude pratique envers le prolétariat français, tandis qu'il fait l'aimable avec un Dunoyer (conseiller d'État, il est vrai), qui n'a d'autre importance que d'avoir prêché avec un sérieux comique, tout au long (le trois gros volumes insupportablement ennuyeux, un rigorisme ainsi caractérisé par Helvétius : “ On veut que les malheureux soient satisfaits.[/quote]

Alors, un peu de rigeur s'impose. Ce n'est pas au Comité international que tu en as, mais à bien plus que cela.
Et l'OCI quant à elle a caractérisé les conceptions pablistes - comme d'une révision du marxisme, du trotskysme menant à la liquidation (si la Yougo ne te suffit pas...).

Ah j'oubliais : il y a le le mot "pabliste"... Ca fait hysthérique. C'est pas beau dans le vocabulaire. Mais là aussi : pourquoi celui-là et pas ohleriste, schachtmaniste, etc... - je n'ai jamais entendu dire la même chose. Etonnant, non ?


:bounce:
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Message par pelon » 30 Sep 2003, 07:15

Stef,
Tu nous cites des textes très polémiques pour les opposer à notre critique des pratiques de nombreux groupes trotskystes et dire que les polémiques chez les révolutionnaires ne datent pas d'hier.
1) Nous n'avons jamais remis en cause la nécessité d'être ferme sur les idées et quand les fautes et dérives nous paraissent graves nous le disons avec les mots adéquats ( relis ce que nous avons dit du crypto-appel au vote Chirac de la LCR qui n'est quand même pas au niveau de la trahison de la social-démocratie en 1914 :hinhin: ).
2) Tes citations sont de différentes natures. Pour prendre par exemple celle de Lénine sur Kautsky, le Révolution est en cours et Kautsky est passé de l'autre côté de la barrière. Aucun révolutionnaire sérieux ne peut penser que Lénine exagère.
3) Toute la différence avec les groupes trotskystes. Hors de la lutte de classe la plupart du temps, les insultes entre des groupes en accord quelques mois avant sont hallucinants. Au Pérou un groupe de 20 militants se scinde en 2 parce qu'un penseur émergeant du groupe vient de décider que Cuba était un Etat ouvrier (ou le contraire). C'est faire bien d'honneur à ces groupes comme aux regroupements internationaux que de comparer leurs disputes en chambres (pardon en restaurants universitaires) aux luttes que mena Lénine et qui n'étaient pas sans conséquences (au hasard, heureusement qu'il défendit avec fermeté ses thèses d'avril, le sort du monde n'aurait pas été le même).
4) Dans le 3) je ne veux pas dire : si nous ne sommes pas importants peu importe ce que sont les orientations politiques. Non. Par contre bien des différences d'appréciation ne peuvent pas être réglés par la discussion. L'Histoire avance et la Révolution reconnait les siens. Combien de temps Trotsky a-t-il mis pour comprendre que la conception du Parti de Lénine était la bonne. Quand il a compris, (sans le Parti Bolchévik la révolution d'Octobre n'aurait pas eu lieu) il en est devenu le plus fervent défenseur, le meilleur bolchévik.
5) Nous ne disons pas tout le monde peut discuter avec tout le monde mais on peut avoir des relations politiques malgré des désaccords. Pas n'importe quels désaccords dans n'importe quelle période peut-être. Mais en tout cas la volonté d'apparaître à tout prix comme la nouvelle 4 existant ou en reconstruction n'a fait qu'envenimer des conflits artificiellement.

Une direction internationale ne se décrète pas administrativement.
pelon
 
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Message par stef » 30 Sep 2003, 09:31

Evidemment , je répondrai sur le fond.

Mais comme ces histoires reviennent souvent...

Ceci étant, ma citation de Lénine a été choisie soigneusement - elle est de 1910, donc de l'époque où effectivement :lenine: dirigeait un groupuscule coupé de sa classe... Pareil pour :trotsky: (1932).... v'là pour le point 2.

Et puis surtout. Dire :
CITATION Par contre bien des différences d'appréciation ne peuvent pas être réglés par la discussion. [/quote]
n'aboutit qu'à "relativiser" son importance (bref on revient à l'empirisme déjà évoqué).
Or justement, si on prend l'exemple de la crise qui a détruit la IV° Internationale, une étude soigneuse, méthodique des textes de Pablo n'aboutissait qu'à la conclusion qu'il était en train de généraliser la méthode prise empiriquement pour la Yougosalvie.
Ce qui aboutira à un SI ne revendiquant même pas le retrait des troupes russes de Belrlin-Est en 1953 (pour ne prendre qu'un exemple qui se suffit à lui-même).
stef
 
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Message par stef » 30 Sep 2003, 09:51

CITATION
Sur 66, je n'ai plus le texte de VO sous la main (avis au camarades), mais justement, quand on compare le texte d'appel pour reconstruire la 4, et le texte soumis à la conférence, les organisateurs mettent un degré de plus (car c'était déjà présent au moins par ommission) à l'exonération de leur propre responsabilité.
Sur le pablisme, je pense qu'il ne s'agit pas de la "cause" de la faillite de la 4 officielle, mais d'un de ses produits. Et cette politique et ce fonctionnement qui ont conduit au pablisme étaient bien souvent partagé par les membres du CI. Le refus de le reconnaître et d'en tiré le bilan a été manifeste à cette conférence, et la continuité quant aux pratiques est manifesté à sa manière dans le texte de Just que tu cites et où il n'y a pour le coup pas un mot de politique (sinon sur le ton de l'anathème, de l'excomunication et des manoeuvres).[/quote]
La conférence de Londres a été préparée comme un sordide arrangement par Healy. D'où l'appel à des courants comme "Spartacist" ou VO sans avoir au préalable même discuté sérieusement d'où provenait la crise du trotskysme (ce qui avait des implications pratiques). Car si la discussion avait eu lieu, elle aurait démontré l'incompatibilité des positions.
L'OCI avait quant à elle avancé autrement. Elle a publié un long texte - Défense du tkysme comme contribution. Ce texte est celui où est dégagée la nécessité du combat pour la reconstruction de la IV pour la 1° fois (ton avis sur le fond de ce texte éviterait le coté désincarné de cette discussion).
Il y a donc eu bataille - feutrée - à Londres entre les partisans d'un bloc ss principe et l'OCI.
Quant aux "responsabilités partagées", c'est faux (mais ça permet de caractériser facilement tt ceci comme du bidon) - ceci ne voulant pas dire que telle l'immaculée Marie les directions des organisations qui ont tenté de résister au pablisme étaient sans tâches ni reproches.
Quant au texte de Just cité (ce fragment), il n'a pas pour but de généraliser ou théoriser mais de donner une information nécessaire aux militants de l'OCI de 1983. La suite du texte en dégage les enseignements.
Bref : accusation rejetée.
stef
 
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Message par Louis » 30 Sep 2003, 09:59

je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai l'impression que ce post "échappe" quelque peu a l'intitulé de départ... Pourquoi ne pas créer un nouveau fil "l'UCI et la construction d'une véritable 4"

pour en revenir a Barta, ce qui avait motivé mon interventions, c'est que son apport reposait sur deux bases, a ma connaissance

la politique "volontariste" d'implantation dans la classe ouvriere

la conception que pour creer vraiment l'internationale révolutionnaire, il fallait le faire a partir des sections nationales

je disais juste que, en ce qui concerne l'internationale, cette approche me semblait avoir été totalement mise en échec par les faits...

En ce qui concerne les limites du "volontarisme" : il me semble que cette approche méconnait le fait que tout dans la vie, n'obéis pas a un effort de la volonté Je me souviens vaguement d'un article de lénine qui expliquait que le volontarisme était une forme d'idéalisme... Et qu'il reste a faire le bilan de cet effort "volontariste" : quelle implantation dans la classe ? Est ce que ça vous a donné une intervention "privilégiée" dans les usines etc etc
Louis
 
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Message par pelon » 30 Sep 2003, 10:13

VO avait à l'époque (66) des relations fraternelles avec l'OCI avec laquelle elle faisait même des bulletins d'entrepise communs. Nous n'avions fait aucune concession sur nos idées et n'en n'avions pas demandé à l'OCI. C'est un exemple de la politique que LO a toujours préconisé en ce qui concerne des collaborations entre trotskystes.
C'est principalement dans le cadre de ces relations que nos copains se sont rendus à Londres.
Contrairement aux promesses faites avant la conférence, Healy et l'OCI ont voulu décréter qu'ils étaient la nouvelle internationale (en reconstruction) et qu'ils étaient les seuls trotskystes. Nous avons donc quitté cette conférence, un camarade disant à peu prêt : "vous marchez sur vos propres textes textes mais cela ne vous portera pas chance".
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Message par pelon » 30 Sep 2003, 10:17

Pour LCR :
Barta n'a jamais subordonné la création de l'Internationale à la création de sections nationales même si on du mal à imaginer une véritable internationale sans aucune section nationale ayant un minimum d'autorité. En tout cas, c'est ce qui a permis à l'IC d'avoir été pendant quelques années le parti de la révolution mondiale. Mais contrairement à certains mythes qui ont la vie dure nous n'avons jamais considéré qu'il fallait d'abord s'occuper de sa section nationale et apès se préoccuper de l'internationale. Ce serait stupide. S'il est du devoir des révolutionnaires de tout faire pour la création dans POR là où ils militent (difficile de militer par procuration) ils ne sont pas maîtres des rythmes de la lutte de classe, des pays où la crise peut amener la CO à prendre le pouvoir. La révolution ne peut avoir de plan pré-établi. Si par exemple sous la direction des camarades argentins (politique fiction), la CO prenait le pouvoir, qui peut contester que cela leur donnerait une autorité pour reconstruire l'internationale qu'aucun texte, même écrit par Just ou Barta, ne donnera jamais à personne.

Je viens de me rendre compte que je participais à une discussion hors sujet par rapport au fil. Je remercie LCR de ce rappel et ne recommencerai pas. Si des camarades qui veulent continuer cette discussion, ils doivent le faire à partir d'un nouveau fil. Je propose "les multiples de 4" ou plus sérieusement "peut-on construire une 4ème internationale aujourd'hui ?".
pelon
 
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Message par stef » 30 Sep 2003, 10:26

CITATION
Contrairement aux promesses faites avant la conférence
, Healy et l'OCI ont voulu décréter qu'ils étaient la nouvelle internationale (en reconstruction) et qu'ils étaient les seuls trotskystes. [/quote]

Ca ne semble pas vrai.

Voici ce qu'on peut lire dans "Défense du tkysme", présenté comme contribution à la conférence :
CITATION
Depuis 1953, la section anglaise joua le principal rôle dans la lutte contre le pablisme. En particulier, elle engagea la discussion avec le Socialist Workers Party lorsque celui-­ci s'orienta vers un cours révisionniste. (Consulter à ce propos la collection de «  Informations Internationales  » , du n° 8 au n° 13.)
La lutte que mena seule la section française de 1951 à 1953 eut une importance considérable. Sans elle, le S.I. pabliste eût pu porter des coups beaucoup plus durs à la section anglaise. La lutte contre le pablisme n'en laissa pas moins une section française brisée, rejetant hors du combat des dizaines de militants ouvriers et réduisant considérablement l'efficacité de son intervention dans la lutte des classes en France au cours des années suivantes. La section française dut se battre littéralement pour sa survie pure et simple.
Sans aucun doute, la lutte internationale contre le pablisme menée par la section anglaise fut d'une importance décisive. Elle contribua à la reconstruction de la section française. Elle contribua également très puissamment à aider à dégager, au sein du S.W.P., une minorité dont la lourde charge est de reconstruire une organisation troskyste aux Etats-Unis. Enfin, sans que le lien soit nécessairement direct, il n'est pas douteux que la lutte internationale de la S.L.L. et de la section française n'est pas étrangère à la constitution d'une aile révolutionnaire du Lanka Sama Samaya Party à Ceylan. Il n'est pas encore possible de mesurer toute la portée de la lutte engagée contre le révisionnisme devenu liquidateur.
L'important est que, du sein de la IV° Internationale, aient surgi les forces qui ont combattu pour défendre l'acquis théorique, politique et dans une certaine mesure organisationnel qu'elles représentaient. Ce combat fut international dès son origine. C'est en se situant du point de vue du redressement, et, ensuite, de la reconstruction de la IV° Internationale, que les sections française et anglaise ont pu faire face au pablisme, ne pas être détruites et se développer. De leur développement surgit la possibilité et la nécessité de franchir un nouveau stade dans la lutte pour la reconstruction de la IV° Internationale.
[/quote]
On peut bien sur penser que tout ceci est faux. Mais pas dire qu'on n'avait pas été prévenu, qu'il y aurait eu je ne sais quelle promesse non tenue.
stef
 
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Message par Barnabé » 30 Sep 2003, 11:55

Pour répondre à Stef :

-Je n'ai rien, bien au contraire contre les polémiques fermes. D'ailleurs dans les mêmes textes de LdC qui posent la nécessité d'un cadre de discussion et de confrontation internationale, il y a une critique systématique des errements divers et variés des différents groupes. C'est d'ailleurs la première condition pour le moindre travail en commun.
Maintenant les textes que tu cites, Lénine contre Kautsky, ou Trotsky contre Monatte, il s'agit à chaque fois de polémiquer avec des traîtres. De ce point de vue aussi, nous pouvons être clair et appelé une trahison une trahison. Mais à mon sens, aucun des groupes dont on discute ici n'a trahi les intérêts de la classe ouvrière (et quand cela a été le cas on l'a dit comme pour la section du SU au Sri Lanka par exemple). Non, je ne pense pas qu'il y ait une "ligne de classe" entre une unique tendance continuatrice du trotskysme, et toutes les autres qui seraient des traîtres. Il y a des désaccords (parfois très profonds) qui n'ont pas pu être tranchés dans la lutte de classe. Et en fait très peu de groupes ont été dans la position de pouvoir trahir.
Alors, une polémique implacable et systématique vis-à-vis des autres groupes est nécessaire, mais les excomunications en chaîne de tous les groupes avec lesquels on a des désaccords en décrétant qu'ils ont franchi le rubicon ne démontre rien à personne, à part le sectarisme de ceux qui les prononcent.

-sur 66, ce qui apparait dans le texte que tu cites et qui n'était pas dans l'appel à la conférence, c'est l'idée que le futur-CIRQI est seul dépositaire de l'héritage politique de la 4 et que c'est le courant qui aurait réussi à sauvé le drapeau rouge de la révoluton. Pour VO à l'époque, reconstruire la 4 (ce qui était et reste d'ailleurs nécessaire), nécessitait de faire un bilan réel de ce qu'était la 4 d'avant 52 et pourquoi elle a entre autre produit le pablisme. Ce que révèle la crise de 52, c'est que la 4 d'avant 52 a faillit. "Reconstruire" sur la même base sans tirer les bilans (et donc pour l'OCI et la SLL, leur propre bilans) et sans tenter de comprendre les causes profondes de la crise, sinon en l'imputant au seul Pablo (et il me semble en inventant un tournant historique dans la politique des bureaucraties stalinienne dans la période 53-56), relevait au mieux de l'aveuglement.
Barnabé
 
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