héritage

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Zappa » 05 Juin 2008, 19:19

J'ai essayé deux trois fois, j'ai été ridicule : c'est fini !
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Message par Bertrand » 05 Juin 2008, 19:26

(Zappa @ jeudi 5 juin 2008 à 20:19 a écrit :J'ai essayé deux trois fois, j'ai été ridicule : c'est fini !



Essaye encore.

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Des mauvaises langues :dry: te diront : "Si Bertrand y arrive, tout est possible..."
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Message par k1maxim » 06 Juin 2008, 01:26

Tout d'abord merci de vos reponses.

De ce que je comprends vous etez d'accord pour une forme d'heritage "raisonnable", dont les limites seraient fixées par le peuple.
C'est envisageable, mais il serait certainement utile de préciser cette notion avant la révolution, cela éviterait des disputes ultérieures :smile:
Par exemple si on peut ceder sans frais a ses enfants ses photos, il est certainement injuste d'avoir pour nom de famille Doisneau.

Peut etre qu'une bonne limite serait de ne pas pouvoir tirer un profit financier de ce qu'on a recu par heritage ou plus généralement don ou leg.

Cela ne me choquerait pas qu'une personne herite d'un luxueux chateau s'il sert de musee et globalement ne rapporte rien a son proprietaire.

Qu'en pensez vous ?
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Message par jeug » 06 Juin 2008, 07:58

a écrit :C'est envisageable, mais il serait certainement utile de préciser cette notion avant la révolution, cela éviterait des disputes ultérieures
Il ne faut pas confondre 2 choses : les dispositions à prendre pour mener une révolution, et celles qui seront prises dans un état socialiste.
A la question de la propriété, de l'expropriation/appropriation, de l'héritage, ... on apporte une réponse ponctuelle, stratégique, donc en fonction des circonstances, dans le cadre du soutien à une révolution prolétarienne.
Mais pour les mêmes questions, dans le cadre ultérieur de la construction d'une autre société, je ne suis pas d'accord avec toi, ce n'est pas à nous de décider, maintenant, en fonction de théories personnelles. Comme on l'a dit, on peut espérer que ce sont les populations qui décideront tout ça tranquillement.
jeug
 
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Message par k1maxim » 08 Juin 2008, 01:58

Je distingue bien les deux : le modèle théorique d'un coté et la transition entre le modèle courant et le modèle théorique.

J'ai compris aussi que l'abolition de l'héritage par Marx est une mesure de transition (tout du moins quand il en parle dans le passage cite dans ce fil).

Ce n'est toutefois pas cela qui m'intéresse.

Ma question est : Dans le modèle théorique doit ont mettre l'héritage ?

Grâce à cette discussion je réponds à présent : peut être, mais on ne doit pas pouvoir tirer profit des biens hérités.

Néanmoins je ne pense pas que cette restriction soit suffisante; si j'hérite d'un grand domaine, même si je n'en tire aucun parti, je ne devrais pas pouvoir empêcher son exploitation normale.

A ce niveau, comme dans l'autre fil je bute sur un concept de base. Qu'est ce que la propriété... quelqu'un pour m'aider ?
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Message par jedi69 » 08 Juin 2008, 10:23

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Et puis en même temps l'Héritage dans la classe ouvrière, chez les employés, les ouvriers agricoles, il est maigre ... quand c'est pas des dettes, pas terrible comme héritage.

J'en vois des ouvriers qui mettent de côté toute leur vie, qui se serrent la ceinture pour que leurs gosses héritent d'un appartement, d'une maison qu'ils ont d'ailleurs payés à crédit. Quand on voit l'inflation, les spéculations, les cracks boursiers, on voit que tout ce paris sur la génération avenir est bien fragile ... il y en a qui perdent leurs économies, leurs biens immobiliers et autres, c'est trop précaires.

Dans le cadre de mouvement sociaux conséquents, révolution sociale, l'abolition de l'héritage, c'est l'abolition d'une partie de la propriété privée de la bourgeoisie, non seulement des moyens de productions, mais aussi des finances, de l'immobilier qu'ils ont à la campagne, à la mer, à la montagne, à l'étranger, qu'ils louent, leur collection de voitures, leurs avions privés, c'est une réquisition de leurs biens par la collectivité, pour le service de la collectivité.

Maintenant, il y a toutes les classes intermédiaires, qui sont pas millionnaires, milliardaires, mais qui ont quelques possessions qui se transmettent de génération en génération, contrairement donc à la plus part des travailleurs dans le monde qui n'ont que leurs forces de travail à vendre pour subsister, qui vont se faire exploiter. Bah, pour ces classes intermédiaires, ça dépendra de la pression, de l'histoire qu'elles ont eu. dans le monde, il y a de nombreuses, classes intermédiaires qui sont en voie de disparition, en fait, c'est cyclique, elle naissent, elles disparaissent, en fin pas complètement, il y a une bonne couche qui forme une sorte de tampon entre les 2 grandes classes. Parfois la bourgeoisie s'en sert, parfois la bourgeoisie fait des économies sur elles.

Alors ça dépend, ces classes intermédiaires qui ont très peu de choses à perdre finalement peuvent très bien défendre becs et ongles, les armes à la main leurs petits héritages mesquins, égoïstes, individualistes, familiales, ou se résoudre à la collectivisation, mettre leur peu de propriété privée au service de la communauté des travailleurs en lutte.

A+
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