a écrit :(comme pour des autres sur d'autres sujets).
Et dit don du calme monsieur je sais tout mieux que tout le monde sur le forum .

Je trouve que SHADOKO est patient avec toi

a écrit :(comme pour des autres sur d'autres sujets).
a écrit :De tout ceci, il y a deux choses qui me sautent aux yeux: la première est le relativisme de la formulation; "ça existe bien dans certains cas...et ça n'existe pas dans d'autres" et l'autre est que on ne donne pas des exemples clairs ce qui transforme la discusion en un débat d'histoiren spécialisées et laisse les intéressés à se demander ce que Jaquemart à bien voulu dire.
a écrit :aborigènes australiens, chasseurs-cueilleurs qui étaient systématiquement polygames, qui pratiquaient le rapt et le viol des femmes, chez qui celles-ci étaient mariées (par les hommes) avant d'être nées, et qui étaient punies de mort si elles voyaient un objet sacré appartenant aux hommes (l'inverse n'existant pas)
a écrit :Or, on connaît aujourd'hui plusieurs exemples de sociétés, parfaitement documentées, qui sont des sociétés non seulement sans classes, mais même sans inégalité matérielle (ce n'est pas la même chose), et où les femmes sont manifestement dans une position subordonnée par rapport aux hommes. Je ne dis pas que c'est le cas partout dans les sociétés primitives (d'ailleurs, on connait des contre-exemples). Je dis que c'est parfois, ou souvent, le cas. J'ai cité précédemment le cas des Baruya, ou celui des aborigènes d'Australie. Ces cas existent-ils, oui ou non ? Peut-on sérieusement nier que les femmes y soient opprimées par les hommes ? Et ensuite, faut-il élaborer une théorie marxiste qui tienne compte de ces faits, ou s'accrocher à tout prix à un schéma élaboré il y a 140 ans, alors qu'on les ignorait ?
a écrit :en contact depuis longtemps avec le système capitaliste mondial, depuis plusieurs décennies sous sa forme coloniale.
a écrit :c'est un peuple en transition vers la société de classes
a écrit :Chez les Baruya, contrairement à ce que tu crois, il n'existe ni marchandise, ni monnaie. Je sais bien que Godelier s'est évertué à calculer le temps de travail social incorporé dans leurs barres de sel en les qualifiant de monnaie (pour finalement conclure que leur "valeur d'échange" n'avait rien à voir avec ce temps de travail). Mais la "monnaie" des Baruya n'en est pas une ; de surcroît, elle ne sert qu'à des échanges externes et nullement à des transactions internes. Le point crucial est celui-ci : chez les Baruya, aucune obligation sociale ne peut être réglée par des biens matériels. Il n'y a pas de transferts de biens lors des mariages (compensation matrimoniale), ni lors des meurtres (wergeld). C'est une société sans richesse, et sans inégalités matérielles.
a écrit :Cependant, comme nous l'avons vu, dans la décennie précédant l'arrivée du premier Blanc la hache d'acier et la machette étaient parvenues chez les Baruya, remontant les canaux du commerce intertribal en sens inverse de leurs barres de sel. Sans incitation ou pression extérieures, les Baruya avaient alors accru considérablement leur production de sel pour substituer ces nouveaux moyens de production aux anciens outils de pierre.
Cette substitution n'était pourtant pas totalement achevée lorsque la patrouille de Jim Sinclair entra sur leur territoire en 1951.
a écrit :Pour finir, sur les Naskapi, une rapide recherche sur Google m'a indiqué que les affirmations de Leacock sont très contestées, en particulier son utilisation des sources : elle aurait tronqué les citations pour leur faire dire tout autre chose. Faute de disposer des sources en questions, j'en suis réduit à l'expectative...
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