Sur le Brésil

Dans le monde...

Message par com_71 » 02 Sep 2004, 08:20

(elégant @ jeudi 2 septembre 2004 à 08:00 a écrit : Nous allons vers une réunification de la 4 d'ici quelques mois, en dehors de l'appareil social libéral de la direction actuelle du PT.
Alors, soyons patients camarades!
Il y a eu une scission récemment ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Valiere » 02 Sep 2004, 09:28

quelles seraient les nouvelles relations entre trotskistes dans ce pays où toutes les composantes du trotskisme sont représentées?
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Message par Barikad » 02 Sep 2004, 09:43

(com_71 @ jeudi 2 septembre 2004 à 09:20 a écrit :
(elégant @ jeudi 2 septembre 2004 à 08:00 a écrit : Nous allons vers une réunification de la 4 d'ici quelques mois, en dehors de l'appareil social libéral de la direction actuelle du PT.
Alors, soyons patients camarades!

Il y a eu une scission récemment ?
Ben, oui, le debat est tres vif, et ce depuis que la victoire de Lula etait acquise, sur la nature du gouvernement Lula, et surtout sur la stratégie vis à vis du PT. Resultat, certains sont sortit avant les autres, ont noué des liens avec le PSTU, ont rejoins et fondé le PSOL, d'autres pensait que c'etait suicidaire et qu'il fallait rester lié aux masses petistes. Sans parler de ceux qui assument completement Rosseto :headonwall: .
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Message par elégant » 02 Sep 2004, 11:34

Il n'y a pas de scission au sens formel, mais scission de fait.
Mais apparemment, tous nos camarades sont contre la direction du PT, y compris nos camarades de DS qui y mènent une farouche bataille oppositionnelle interne.
L'attentisme de nos camarades de DS est dû au fait que des élections municipales se préparent (notre camarade Font sera candidat du PT à Porto Alegre) et surtout, qu'ils veulent gagner la bataille interne contre la dérive libérale, et entrainer une grande partie du PT sur nos positions lutte de classe.
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Message par faupatronim » 02 Sep 2004, 11:44

(elégant @ jeudi 2 septembre 2004 à 12:34 a écrit : L'attentisme de nos camarades de DS est dû au fait que des élections municipales se préparent (notre camarade Font sera candidat du PT à Porto Alegre) et surtout, qu'ils veulent gagner la bataille interne contre la dérive libérale, et entrainer une grande partie du PT sur nos positions lutte de classe.
Tu y crois vraiement ? J'ai pour ma part peu d'illusions sur l'avenir Rosseto et de ses proches...
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Message par guévariste » 02 Sep 2004, 12:42

Comment gagner la bataille interne dans une orga où ils sont minoritaires, et où les réformistes sont aux commandes, c'est comme si une LCR intégrée au PS en esperait prendre les commandes!!!
Je vois très mal comment les militants de DS, d'O Trabalho, et les membres du PT de bonne foi pourront reprendre le controle de la situation...
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Message par pelon » 02 Sep 2004, 13:11

Dans l'absolu, il n'est pas obligatoirement faux de se battre à l'intérieur d'une organisation dans laquelle on n'a plus confiance. On pourrait vouloir mener une campagne politique pour gagner un maximum de travailleurs à ses idées de façon à ce que le jour où l'on sorte, qui arrivera tôt ou tard, les révolutionnaires soient le plus nombreux possibles.
On ne peut pas dire que DS se soit placé dans les meilleures conditions pour cela. De toutes façons, il ne fallait pas aller au gouvernement, ensuite on a un peu l'impression qu'il n'y a pas une politique claire d'opposition, offrant des perspectives claires aux travailleurs, ceux du PT comme les autres, mais des attermoiements, de la politique secrète (on ne fait pas de concessions pour avoir une mairie) etc. Je ne parle pas de l'ensemble des militants mais de la politique de DS.
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Message par pelon » 02 Sep 2004, 13:44

------+


( (pelon @ jeudi 2 septembre 2004 à 14:11) a écrit :
Dans l'absolu, il n'est pas obligatoirement faux de se battre à l'intérieur d'une organisation dans laquelle on n'a plus confiance. On pourrait vouloir mener une campagne politique pour gagner un maximum de travailleurs à ses idées de façon à ce que le jour où l'on sorte, qui arrivera tôt ou tard, les révolutionnaires soient le plus nombreux possibles.
On ne peut pas dire que DS se soit placé dans les meilleures conditions pour cela. De toutes façons, il ne fallait pas aller au gouvernement, ensuite on a un peu l'impression qu'il n'y a pas une politique claire d'opposition, offrant des perspectives claires aux travailleurs, ceux du PT comme les autres, mais des attermoiements, de la politique secrète (on ne fait pas de concessions pour avoir une mairie) etc. Je ne parle pas de l'ensemble des militants mais de la politique de DS.

(barikad a écrit :
D'accord avec ca. et c'est contre ca qu'une partie de DS s'est levé, soit en quittant le PT, soint en creant une Fraction publique (liberté rouge, il me semble)


a écrit :--------------------
Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent à l'idée d'une révolution communiste ! Les prolétaires n'y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner.
PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS !
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Message par Barnabé » 09 Sep 2004, 23:22

Dans le dernier rouge:
a écrit :
BRÉSIL

Construire une alternative
Alors que la victoire du Parti des travailleurs (PT) avait suscité un immense espoir, la situation de millions de chômeurs, de paysans, de salariés ne s’est pas fondamentalement modifiée.

Presque deux ans après l’arrivée de Lula au pouvoir, toutes les tendances néolibérales de la politique du gouvernement brésilien ont été confirmées : respect des engagements auprès du FMI, politique de taux d’intérêt élevés pour rembourser la dette, réduction des budgets sociaux... Des centaines de milliers de paysans restent sans terre. Sur les 115 000 familles qui devaient recevoir des terres en 2004, seules 17 500 avaient obtenu leur dû en juin. Plus de 20 % de la population active reste au chômage. On est très loin des dix millions d’emplois promis par le gouvernement pour la législature. Le gouvernement a imposé, contre l’avis de nombreux députés du PT, la réduction des augmentations de salaires à 2,60 reales. À l’approche des élections municipales, le gouvernement va tenter de profiter d’une légère croissance économique (+ 4 %, croissance médiocre en comparaison de celle des autres pays émergents, entre 6 et 9 %) pour saupoudrer sa politique de telle ou telle mesure d’aide aux plus pauvres, mais toute son action est tournée vers un transfert des fonds publics vers les marchés financiers. Les budgets sociaux sont sous-utilisés pour augmenter l’excédent budgétaire qui, à son tour, financera le remboursement de la dette. Le Brésil reste prisonnier de la spirale infernale des politiques libérales et des exigences des marchés financiers. Pourtant, d’autres choix sont possibles, comme le montre l’expérience anti-impérialiste d’Hugo Chávez au Venezuela. Cette orientation a conduit à des confrontations partielles avec le mouvement syndical du secteur public qui, à juste titre, refusait une réforme des retraites de type néolibéral. De même, le mouvement des sans-terre revendique une politique critique voire d’opposition progressive à Lula. L’orientation de ce dernier provoque l’opposition, la critique, mais aussi la démoralisation d’une série de secteurs de la gauche brésilienne. La victoire du président n’a pas été précédée, ni accompagnée, d’un développement de mouvements sociaux, mais la politique menée par le gouvernement et relayée par la direction du PT et de la Centrale unique des travailleurs (CUT, principal syndicat brésilien) provoque aujourd’hui un profond découragement de millions de travailleurs. Le projet de « réforme syndicale et des relations sociales », qui tend à remettre en cause l’indépendance syndicale, à étouffer l’autonomie des syndicats de base en les subordonnant à l’appareil central, provoque une grave crise du mouvement syndical. Aussi, des oppositions se font jour dans le PT et dans ce mouvement, mais elles restent divisées, fragmentées. La crainte du retour de la droite tétanise certains secteurs de l’opposition. Pourtant, le moyen de combattre la droite et le pouvoir des classes dominantes au Brésil est de montrer qu’une autre politique pratique, différente de celle de Lula, est possible dans la situation. La question d’une alternative à la politique du gouvernement est devenue centrale. Cela passe, comme l’expliquent les secteurs les plus radicaux, par un rejet des diktats du FMI et des marchés financiers, par une politique de rupture avec le « gouvernisme » - soutien ou participation gouvernementale - dominant dans la gauche du PT. Cette alternative doit se baser à la fois sur les revendications liées aux mouvements sociaux, sur les recompositions en cours dans les organisations syndicales et sur la dynamique du mouvement des sans-terre, ceci dans une perspective anticapitaliste. Elle doit être discutée dans toute la gauche brésilienne, favoriser le débat et les convergences. Convergences des oppositions internes au PT pour ne pas laisser la bannière du PT entre les mains de la direction Lula. Mais aussi convergence avec des formations externes au PT - comme le PSOL, parti d’Helena Heloisa (sénatrice de la tendance Démocratie socialiste, exclue du PT, membre de la IVe internationale) - qui constituent aussi un secteur important dans les recompositions en cours. L’intervention commune dans les luttes quotidiennes sera le terrain privilégié de cette convergence, mais lors des prochaines élections municipales, le soutien aux candidats radicaux comme Raoul Pont, dirigeant de la DS à la mairie de Porto Alegre, serait aussi un signal fort. Cette convergence est décisive pour faire émerger une alternative à la gauche de la direction du PT. Le prochain Forum social mondial, qui se tiendra en janvier à Porto Alegre, en sera un nouveau test.

François Sabado

Ne cherchez pas une position sur Rossetto. Ne cherchez pas une position claire sur le fait de rester ou pas au PT. Ne cherchez pas une discussion de la politique de DS dans le PT, ni du PSOL. Ne cherchez pas une perspective politique au delà des généralité sur l'"alternative" et la "rupture" dans une "perspective anticapitaliste" (et l'exemple d'alternative... Chavez). Bref, encore un article fort utile à tous ceux qui voudraient comprendre la situation, discuter de perspectives pour les révolutionnaires et pour la classe ouvrière (enfin on apprend quand même que le gouvernement Lula est aux ordres de la bourgeoisie et de l'impérialisme...)
Barnabé
 
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Message par Barnabas » 10 Sep 2004, 13:37

(elégant @ jeudi 2 septembre 2004 à 12:34 a écrit :
tous nos camarades sont contre la direction du PT, y compris nos camarades de DS qui y mènent une farouche bataille oppositionnelle interne.
L'attentisme de nos camarades de DS est dû au fait que des élections municipales se préparent (notre camarade Font sera candidat du PT à Porto Alegre) et surtout, qu'ils veulent gagner la bataille interne contre la dérive libérale, et entrainer une grande partie du PT sur nos positions lutte de classe.

Peut-on parler d'attentisme lorsqu'un des dirigeants de l'organisation attentiste est ministre de la plus importante réforme d'un pays aussi important que le Brézil ?
Peut-on parler d'attentisme lorsque ce ministre donne moins de terre que l'ancien qui était de droite ?
Peut-on parler d'attentisme quant les latifundières organisent de plus en plus fréquemment des commandos pour liquider physiquement les sans terre et que le ministre SU se déclare neutre ?

L'argument des élection ne tient pas : les sans terre du brésil comme tous ceux qui ont voté Lula l'ont fait pour que le PT donne la terre et nationalise les usines!

Une fois le travail "attentiste" fait, le SU crée son petit groupe à part, ottant la perspective, à ceux qui soutenaient DS, de combattre pour la défense du PT historique, encamisolé aujourd'hui par une direction traitre (à laquelle participe manifestement Rosseto), mais qui n'est pas pour autant innamovible.

Du grand pablisme....
Barnabas
 
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