Prisonniers politiques palestiniens

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Bonjour,

Je ne sais pas vraiment si j'ai fait le bon choix de rubrique (entre communiqués et Actualité internationale), je laisse donc aux bons soins des modo de le déplacer s'ils/elles pensent que ça n'a pas sa place ici.

Je viens de recevoir ce communiqué, plutôt mal traduit en français (encore qq fautes, défauts de tournures...) sur les prisonniers politiques palestiniens dans les prisions israëliennes.
Les revendications permettent de se rendre compte des conditions de détentions de ces prisonniers, et si j'ai plus que des réserves sur l'armee qui va être utilisée (grève de la faim), il faut -à mon avis- que cette initiative soit connue.

Enfin, je ne connais pas ce comité (si qq'1 a des infos...)

Comité pour les familles de prisonniers politiques et détenus de Cisjordanie.

Les prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes sont soumis à des conditions inhumaines violant à la fois les lois Internationales et Israéliennes.

7500 prisonniers politiques israéliens actuellement dans les prisons israéliennes vont commencer une grève de la faim au cours de la deuxième moitié du mois d'août pour protester contre les violations de leurs droits et pour demander qu'Israël suive la loi concernant le traitement des prisonniers. Ils protesteront en particulier contre les violations suivantes :
1. Demande que les gardes des prisons arrêtent immédiatement de battre les prisonniers dans leurs cellules, les courtilles et pendant les transferts entre les prisons. Demande que les gardes cessent immédiatement d'envoyer des gaz lacrymogènes dans les cellules, les courtilles et pendant les transferts entre les prisons. Demande que les gardes cessent immédiatement d'entrer dans les cellules avec des fusils dans le but d'intimider des prisonniers.
2. Demande l'arrêt immédiat des fouilles au corps intégrales à chaque fois qu'un prisonnier sort ou rentre dans une cellule. 
3. Demande l'arrêt immédiat de l'isolement pour de longues périodes, parfois des mois ou même des années.
4. Demande que les confiscations de l'argent des prisonniers, l'interdiction des visites, l'extension du maintien en cellule pour des "crimes" tels que le chant ou l'expression orale trop forte cessent immédiatement.
5. Demande que les prisonniers malades aient un accès immédiatement aux soins adaptés et que la rétention de médicaments cesse immédiatement.
6. Demande que tous les prisonniers puissent recevoir la visite de leur famille. Au delà il est demandé que le voyage de/vers la prison pour les familles de prisonniers soit organisé pour en limiter la durée. Demande que le déshabillage pour fouiller les visiteurs de manière systématique cesse et que les prisonniers soient autorisés à plus d'un visiteur tous les 2 semaines.
7. Demande que le système de communication entre les prisonniers et les familles en visite s'améliore. Aujourd'hui les prisonniers sont séparés de leur visiteur par une vitre et un grillage métallique qui ne permette pas de se voir correctement et rend presque impossible l'audition.
8. Demande que les régimes alimentaires des prisonniers soient adaptés aux particularités médicales.
9. Demande que les objets pouvant être reçu par les prisonniers de leur famille fassent l'objet d'une liste et ne soient plus acceptés qu'au bon vouloir du gardien.
10. Demande que les enfants prisonniers soient séparés des prisonniers adultes et qu'il y ait une séparation entre les prisonniers politiques et ceux de droit commun.

Ces conditions de détention violent les lois des prisons israéliennes comme le droit international.
Les familles de Prisonniers Politiques Palestiniens vous demande de vous joindre en solidairement avec nos fils, filles, pères, mères, frères et sœurs et nous aider faire pression sur l'Etat d'Israël pour que cesse ces violations des lois et pour obtenir un traitement humain des prisonniers palestiniens.

Nous vous demandons de nous aider dans cette campagne en envoyant des lettres des fax, des mails ou en téléphonant au gouvernement israélien pour protester contre le traitement des prisonniers politiques palestiniens et pour demander d'accéder favorablement aux demandes des grévistes de la faim.

Contact au sein du gouvernement israélien.

Premier Ministre, Ariel Sharon
Office of the Prime Minister
3 Kaplan Street, P O Box 187
Jerusalem 91919, Israel
Telegram:Prime Minister, Jerusalem Israel
Fax: +972 2 6705475
E-mail: [url=mailto:pmeng@pmo.gov.il]pmeng@pmo.gov.il[/url]

Ministre de la Justice, Yosef Lapid
Ministry of Justice
29 Salah al-Din Street
Jerusalem 91010, Israel
Telegram: Justice Minister, Jerusalem Israel
Fax: +972 2 6285438
E-mail: [url=mailto:sar@justice.gov.il]sar@justice.gov.il[/url]

Ministre de la Défense, Shaul Mofaz
Ministry of Defence
37 Kaplan st.
Tel-Aviv 61909
Israel.
e-mail: mailto:sar@mod.gov.il or mailto:pniot@mod.gov Fax:
+972-3-696-27-57
/ +972-3-691-69-40 / +972-3-691-79-15
OR:
Fax: ++972-3-696-27


Ministre de la Police, Tzahi Hanegbi
Ministry of Public Security
Kiryat Hamemshala
P.O.B. 18182
Jerusalem 91181
Tel: 972-2-5309999
Fax: 972-2-5847872
email [url=mailto:sar@mops.gov.il]sar@mops.gov.il[/url]


L'adresse des toutes les ambassades israéliennes peut se trouver http://www.embassyworld.com/embassy/israel1.htm
Pour plus d'information appeler 972 2 277 4602, consulter le site temporaire http://www.palsolidarity.org/prisoners ou envoyer un email [url=mailto:info@palsolidarity.org]info@palsolidarity.org[/url].


Pacifiquement,

Pour les familles des Prisonniers Politiques Palestiniens,

Secrétaire Général
Mahmoud Ziadi

A cela, il faut ajouter:

Que le comite des familles souhaite recevoir copie de toutes les lettres envoyees. Voici ses coordonnees :
Families Committee of Political Palestinians Prisonners
Mahmoud Ziadi
P.O.B. 2151
Ramallah - West Bank - Palestine
email : [url=mailto:alhureih@yahoo.com]alhureih@yahoo.com[/url]


- que la campagne de courriers peut commencer des maintenant et s'adresser aussi au President de la Republique francaise et autres chefs d'Etat, pour qu'ils exigent d'Israel le respect des conventions internationales.
- que le comite des Familles demande a ce qu'une journee internationale de solidarite soit organisee le samedi 4 septembre.

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Un communiqué de la mission syndicale en Palestine qui est partie là-bas il y a qq mois

A toutes les organisations de solidarité avec la Palestine,
A toutes les organisations
A tous les militants qui soutiennent la lutte du peuple palestinien,           

Chers amis et camarades

Le mercredi 18 août commencera une grève générale de la faim  des prisonniers palestiniens des prisons et des camps. Cette action est d'une très grande importance pour la résistance du peuple palestinien, lui-même condamné à survivre derrière le mur de l'apartheid que  construit Sharon.

La grève de la faim concernera les 7500 à 8000 prisonniers palestiniens. Elle est relayée par plus de mille familles réunies dans l'Association des Familles  de Prisonniers. Nous avions rencontré cette association à Ramallah durant la mission civile internationaliste des 50 syndicalistes et associatifs  du 1er mai 2004.

Ces familles font aujourd'hui appel à notre solidarité active pour soutenir la grève de la faim des prisonniers.  Elles envisagent de se joindre au mouvement de grève. Vous trouverez dans le texte ci joint les revendications des prisonniers.

Afin de préparer ensemble une action de solidarité internationale avec les prisonniers palestiniens, nous invitons toutes les organisations, associations, syndicats ou mouvements

Une réunion unitaire le vend. 20 août à 17h30
au local de la Fédération SUD PTT,  23 rue de la Mare,

( métro Couronnes ou Pyrénées)

Edit: J'ai cru comprendre qu'en fait, la grève de la faim commencerait non pas le 18, mais le 15.

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Article du Monde daté du 15 août

Grève de la faim déclenchée au sein des 8 000 détenus palestiniens en Israël
LEMONDE.FR | 15.08.04 | 10h38

Sur les 8 000 Palestiniens détenus, quelque 3 800 le sont pour des raisons de sécurité dans 20 prisons israéliennes.
Une partie des quelque 8 000 Palestiniens détenus par Israël ont commencé dimanche 15 août à observer une grève de la faim pour tenter d'améliorer leurs conditions de détention, selon un responsable pénitentiaire israélien.

"Cette grève touche la moitié des détenus dans les prisons de Nafhah et Eshel (dans le sud d'Israël) ainsi que celle de Hadarim (au nord de Tel-Aviv)", a déclaré à la radio publique israélienne Ofer Lefler, porte-parole de l'administration des autorités pénitentiaires.  "Les détenus se nourrissent uniquement de liquides, notamment de lait", a-t-il précisé.

"Immédiatement après le déclenchement de ce mouvement, nous avons privé les détenus d'un certain nombre de privilèges. Leurs appareils électriques - notamment les postes de télévision et radio - ont été confisqués, et ils sont privés de distribution de journaux, friandises et cigarettes, ainsi que de visites", avait indiqué plus tôt un communiqué de l'administration pénitentiaire.

Il a ajouté que des équipes médicales avaient été mises en place et que des dispositions sécuritaires ont été prises pour éviter tout débordement.

Selon ce communiqué, sur les 8 000 Palestiniens détenus, quelque 3 800 le sont pour des raisons de sécurité dans 20 prisons israéliennes.

Deux unités anti-émeutes ont été mobilisées au cas où des affrontements éclateraient durant la grève. Les autorités ont également préparé une possible évacuation d'urgence de prisonniers blessés ou malades vers des hôpitaux, selon la radio publique.

MENACES

Les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé lié au mouvement Fatah du dirigeant palestinien Yasser Arafat, ont exigé la libération des prisonniers et menacé de multiplier des attaques anti-israéliennes.

"Nos ennemis sionistes seront tenus entièrement responsables des conséquences s'ils ne relâchent pas les prisonniers, et nous renouvelons notre appel à nos combattants, où qu'ils se trouvent, de poursuivre leurs opérations spéciales, en particulier celles qui visent à enlever des soldats israéliens", ont-elles affirmé dans un communiqué parvenu à l'AFP.

"Nous appelons notre peuple à exprimer sa solidarité avec les prisonniers et rejetons catégoriquement la distinction établie entre les prisonniers politiques et les autres qui vise à détruire l'unité des détenus à l'intérieur des prisons", a-t-il poursuivi en demandant en outre aux organisations internationales et humanitaires internationales d'exercer des pressions sur Israël en vue de l'élargissement des détenus.

Le ministre israélien de la sécurité intérieure, Tzahi Hanegbi, cité samedi par la radio publique a affirmé : "Nous ne céderons rien, de mon point de vue, ils (les grévistes de la faim) pourront continuer leur mouvement jusqu'à ce que mort s'en suive". Un responsable du "Club des prisonniers palestiniens", une organisation de défense de détenus basée à Bethléem en Cisjordanie, M. Abou Mohammed a indiqué à l'AFP que la "grève va toucher environ 8.000 détenus et porter sur une vingtaine de demandes".

"Les détenus demandent que tous les prisonniers puissent voir leur famille alors que jusqu'à présent seuls 60 % ont droit à ces visites", a affirmé ce responsable.

Selon lui, les détenus réclament également que soient enlevées les vitres de séparation qui empêchent les contacts directs entre les détenus et les membres de leur famille, l'installation de téléphones publics dans les prisons, l'interdiction des fouilles corporelles "humiliantes" de prisonniers dénudés, la fin des punitions infligées dans des cellules spéciales très étroites, a poursuivi ce responsable

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Communiqué de la LCR

Soutien aux prisonniers palestiniens

La LCR soutient les prisonniers palestiniens engagés dans un mouvement de grève de la faim contre leurs conditions de détention.

Le 25 août, les familles des prisonniers devraient suivre le mouvement mené déjà par 1500 prisonniers palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes.

Par leur action, les prisonniers veulent en finir avec leurs conditions inhumaines de détention. Ils réclament l’arrêt des violences à leur encontre, l’arrêt des fouilles intégrales à chaque entrée et sortie de cellule, l’arrêt de la rétention de médicaments, des visites plus fréquentes de leurs proches, l’adaptation des régimes alimentaires aux particularités médicales...

Ces prisonniers ne réclament rien d’autre que le respect de leur dignité et l’application à leur encontre des lois israéliennes. Leurs revendications doivent être entendues et appliquées.

Le 18 août 2004

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Samedi 21 août à 18h
Rassemblement de soutien à la grève des prisonniers palestiniens
Fontaine des Innocents - RER les Halles - Paris

Premiers signataires :
Association France Palestine Solidarité - CCIPPP -
Coordination des Comités Palestine Ile de France - Abnah Philistine

Pour signer cet appel envoyer un mail à [url=mailto:nghemraoui@eurekainfo.com]nghemraoui@eurekainfo.com[/url]

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Nouveau rassemblement appelé à Paris mardi 24 août à 18h place de l'Opera.

Je vous mets le tract fait pas le collectif de soutien aux prisonniers palestiniens dont voici les premiers signataires

: ABNAH PHILISTINE - ALTERNATIVE CITOYENNE ILE DE FRANCE – AFPS - A.P.F.– ASKAPENA – ASKATASUNA – CAPJPO - CARAVANE DE LA PAIX - CNT – COLLECTIF SOLIDARITE PALESTINE 11ème/20ème - COORDINATION DES COMITES PALESTINE IDF - DROITS DEVANT !! – EUROPALESTINE
- FEMMES EN NOIR PARIS – LCR - LES ALTERNATIFS – MISSION INTERNATIONALE DU 1ER MAI 2004 - MONTREUIL PALESTINE – MOUVEMENT EUROPEEN POUR LA PAIX - FTCR - PCF BOBIGNY – PCF PARIS – PCOF – RESEAU POUR UNE CREATION RESISTANTE - SOCIETE DES AMIS D'AL ROWWAD - SOLIDAL -
SOLIDAIRES PARIS – SOLIDAIRES DU PEUPLE BASQUE PARIS - SOLIDARI'P – SOLIDARITE PALESTINE 18 -SUD SANTE SOCIAUX – SUD RAIL – SUD PTT – TVEAC – UNION JUIVE FRANCAISE POUR LA PAIX…

La prochaine réunion de travail du Collectif de soutien aux prisonniers politiques palestiniens aura lieu lundi 23 août à 18H - 40, rue de Malte - M° République

Peut-être que cette fois-ci Lo enverra un-e délégué-e et qu'elle sera signataire...



tract_palestine.pdf

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samedi 28 aout 2004
Certains détenus suspendent leur grève de la faim jusqu'à lundi

Quelque 800 prisonniers palestiniens ont suspendu leur grève de la faim après avoir obtenu des concessions des autorités israéliennes, a annoncé samedi un porte-parole.
"Les prisonniers de la prison d'Ashkelon mettent fin à leur grève de la faim jusqu'à lundi parce qu'ils sont parvenus à un accord partiel avec l'administration de cette prison", a déclaré Issa Karake, du Club des prisonniers palestiniens en Cisjordanie.
Il a précisé que, dans d'autres prisons, 2.000 détenus palestiniens poursuivaient le mouvement déclenché il y a deux semaines.
Selon Karake, les autorités de la prison d'Ashkelon ont accepté de ne plus fouiller les détenus en les déshabillant et d'autoriser des visites familiales durant lesquelles ils seront autorisés à embrasser leurs enfants.
Karake a toutefois souligné que la grève reprendrait si d'autres revendications n'étaient pas satisfaites - notamment la mise en place de téléphones pour permettre aux détenus d'appeler leurs familles, la suppression d'une vitre de séparation durant les visites et l'autorisation de suivre des cours d'université par correspondance.
Durant le week-end, a-t-il dit, les autorités israéliennes permettront à des représentants de détenus d'Ashkelon de contacter des prisonniers dans d'autres établissements pour leur exposer ce qui a été accepté jusqu'ici.
"Il se peut que d'autres prisons acceptent les clauses de l'accord, ou qu'elles ne l'acceptent pas", a dit Karake.
Les grévistes de la faim, en qui de nombreux Palestiniens voient des symboles de la résistance à l'occupation israélienne, veulent obtenir de meilleures conditions de détention.
Commencé le 15 août, le mouvement vise à obtenir des autorités pénitentiaires qu'elles ne pratiquent plus de fouilles au corps, qu'elles autorisent des visites plus fréquentes des familles, améliorent les conditions sanitaires et mettent en place des téléphones publics.
Les dirigeants israéliens y voient une tentative pour s'assurer des contacts plus faciles avec des groupes d'activistes anti-israéliens.
Environ 7.000 Palestiniens, en dehors des prisonniers de droit commun, sont emprisonnés en Israël, dont près de la moitié sans avoir été inculpés ni jugés.
En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, des Palestiniens effectuent chaque jour des marches en signe de soutien aux prisonniers, dont de nombreux parents ont aussi choisi de ne plus s'alimenter.  RAMALLAH, Cisjordanie (Reuters)