
13.03.2004 | 16h16 AFP
Un boulanger tué par un policier parce qu'il refusait d'afficher un crêpe
Un boulanger de Pampelune (Navarre, nord) a été tué par un policier parce qu'il refusait d'afficher un crêpe dans sa boutique en hommage aux victimes des attentats de Madrid, a indiqué samedi la radio privée Cadena Ser.
Le policier a été interpellé après avoir téléphoné à un commissariat pour dire qu'il avait ouvert le feu contre un commerçant, a indiqué la préfecture de Pampelune, qui n'a toutefois fourni aucune information sur les circonstances de cet incident.
Selon la Cadena Ser, la femme du policier a exigé du boulanger qu'il place un crêpe dans son local. Essuyant un refus, elle est remontée chez elle et a prévenu son mari, qui est descendu avec une arme à feu et a tiré sur le commerçant.
Le boulanger a été conduit à l'hôpital de Navarre où il est décédé peu après.
Le refus du commerçant d'afficher un crêpe serait lié au fait qu'un de ses fils a milité dans les rangs de l'organisation séparatiste basque ETA, a ajouté la Cadena Ser.
Selon le ministre espagnol de l'Intérieur Angel Acebes, "l'ETA reste la piste privilégiée" dans les attentats meurtriers de Madrid qui ont fait 200 morts jeudi.
Un boulanger tué par un policier parce qu'il refusait d'afficher un crêpe
Un boulanger de Pampelune (Navarre, nord) a été tué par un policier parce qu'il refusait d'afficher un crêpe dans sa boutique en hommage aux victimes des attentats de Madrid, a indiqué samedi la radio privée Cadena Ser.
Le policier a été interpellé après avoir téléphoné à un commissariat pour dire qu'il avait ouvert le feu contre un commerçant, a indiqué la préfecture de Pampelune, qui n'a toutefois fourni aucune information sur les circonstances de cet incident.
Selon la Cadena Ser, la femme du policier a exigé du boulanger qu'il place un crêpe dans son local. Essuyant un refus, elle est remontée chez elle et a prévenu son mari, qui est descendu avec une arme à feu et a tiré sur le commerçant.
Le boulanger a été conduit à l'hôpital de Navarre où il est décédé peu après.
Le refus du commerçant d'afficher un crêpe serait lié au fait qu'un de ses fils a milité dans les rangs de l'organisation séparatiste basque ETA, a ajouté la Cadena Ser.
Selon le ministre espagnol de l'Intérieur Angel Acebes, "l'ETA reste la piste privilégiée" dans les attentats meurtriers de Madrid qui ont fait 200 morts jeudi.