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Message Publié : 13 Jan 2012, 01:26
par Vania
a écrit :Grève dans la confection textile

Les 90 000 ouvriers des 98 usines de confection de la zone industrielle Berikat Nusantara, dans la banlieue nord de Jakarta, se sont mis en grève lundi 9 janvier pour réclamer une augmentation de 20 % du salaire minimum régional, actuellement de 1 529 150 roupies (130 euros), estimant insuffisante la hausse récente de 5 % accordée par le gouvernement provincial, écrit Kompas. Cette grève lancée par le Forum de l'union des ouvriers indonésiens (FSBI) et l'Alliance des ouvriers de la zone industrielle (ABK) a, en une journée, provoqué un manque à gagner d'un million de dollars pour les entrerpises coréennes qui font fabriquer par ces sous-traitants les grandes marques mondiales du prêt-à-porter.


Le lien : http://www.courrierinternational.com/breve...fection-textile

Message Publié : 13 Jan 2012, 22:59
par Vania
Depuis septembre-octobre 2011, les mineurs de Papouésie indonésienne (l'autre moitié de de cette île de Papouésie est "indépendante" et porte le nom de Papouésie-Nouvelle Guinée) étaient en grève.

Il y eut dans LO l'article suivant relatant la lutte de ces travailleurs :

a écrit :Lutte Ouvrière n°2260 du 25 novembre 2011

Papouasie indonésienne : pour leurs salaires et leurs conditions de travail, des mineurs en grève depuis deux mois

La Papouasie, partie occidentale de l'île de Nouvelle-Guinée, est une province indonésienne depuis son annexion forcée en 1963. Elle est riche en or, cuivre, uranium, nickel, huile, bois et gaz naturel. L'or et le cuivre sont pillés par un géant minier nord-américain, Freeport-McMoRan Copper & Gold Inc. Depuis le 15 septembre, quelque 8 000 travailleurs, en majorité des mineurs, d'une filiale de ce groupe, Freeport Indonesia, sont en grève pour leurs salaires et leurs conditions de travail. La répression a déjà fait huit morts parmi les grévistes, mais la grève continue.

Depuis 1990, Freeport Indonesia exploite 24 000 salariés dans ce qui est la plus grande mine de cuivre et d'or au monde. Le cuivre représente 80 % des profits de Freeport-McMoRan mais la majorité des mineurs ne gagnent qu'un euro de l'heure.

Au début du conflit, les grévistes exigaient que leur salaire de base passe de 1,50 dollar à 30 dollars de l'heure. Par la suite, ils ont proposé de s'en tenir à 4 dollars, mais la direction ne leur a proposé que 35 % d'augmentation, ce qu'ils ont rejeté. Les grévistes dénoncent aussi des conditions de travail très difficiles car la mine d'or est située entre 3 200 et 4 200 mètres d'altitude.

Le gouvernement indonésien est entièrement du côté du patron de Freeport, car c'est le premier contribuable de l'archipel. En outre, l'État indonésien détient 9 % de Freeport Indonesia.

Si la multinationale paye des salaires de misère, elle dépense des millions de dollars pour la sécurité de son complexe industriel. Des forces militaires et policières indonésiennes se disputent ce marché de la sécurité, allant jusqu'à s'entretuer pour décrocher un contrat. Depuis 1990, Freeport a fait abattre plusieurs travailleurs combatifs. Et ce sont ces mêmes « forces spéciales » qui ont tué pendant ce conflit.

Depuis les premiers affrontements, les négociations sont en panne, la mine est arrêtée et ses accès bloquées par les grévistes. 230 000 tonnes de minerai d'or et 150 000 tonnes de minerai de cuivre sont en attente. La perte quotidienne est estimée par Freeport à 19 millions de dollars depuis le début de la grève.

Pour justifier ses bas salaires, la direction prétend qu'une partie de ses gains alimente le budget de la région, mais les grévistes dénoncent le nombre insuffisant d'écoles et de centres de soins. Les travailleurs papous soulignent aussi le fait qu'ils touchent moins que leurs collègues africains ou australiens et ne reçoivent ni augmentation ni promotion.

Les grévistes sont déterminés à faire aboutir leurs revendications mais aussi à dénoncer les « nouveaux meurtres » dont Freeport est responsable.

En attendant, cette grève, qui contribue à faire flamber les cours de l'or et du cuivre, fait des émules au Pérou. Les travailleurs de la mine de cuivre de Cerro Verde, elle aussi contrôlée par Freeport-McMoRan, sont en grève pour des augmentations de salaire. La direction de la multinationale paye ainsi le fait d'avoir claironné qu'elle avait « réalisé en 2010 les meilleurs résultats financiers de son histoire ». Un résultat qui est d'abord dû à l'exploitation des travailleurs du trust, qui exigent à juste titre leur part.


En octobre, les patrons de Freeport, propriétaires de la mine, essayaient de diviser les travailleurs ainsi :

a écrit :Freeport soudoie ses salariés pour mettre fin à la grève

Dans la partie indonésienne de l'île de Papouasie, une grève suivie par plus de 70 % des mineurs paralyse depuis plus d'un mois les activités de Freeport, la plus grande mine à ciel ouvert de cuivre et d'or du monde. L'exploitant américain, par voie de SMS et l'achat d'une demi-page de publicité dans la presse locale, offre 10 millions de roupies [800 euros] à tout employé non gréviste qui réussit à convaincre l'un de ses collègues ayant débrayé à reprendre le travail, lit-on dans Kompas.

La publicité, sous forme de BD, met en scène deux mineurs discutant dans leur langue indigène des modalités de cette offre dénommée sournoisement "Rentrer au village" : 50 % seront versés après la signature d'une lettre par le gréviste attestant de sa reprise de travail, et 50 % après la signature d'un nouveau contrat de travail. Le porte-parole du syndicat des mineurs dénonce la manœuvre qui, selon lui, ne peut que semer davantage de troubles au sein de la mine et dans l'ensemble de la Papouasie, qui connaît un regain de revendications indépendantistes.


Lien : http://www.courrierinternational.com/breve...-fin-a-la-greve

Mi-décembre, les travailleurs reprenaient le travail sur une victoire partielle quant à leurs revendications de départ :

a écrit :Le travail va reprendre à la mine Freeport

En grève depuis trois mois, 8 000 mineurs de Freeport, sur la partie indonésienne de la Papouasie, vont reprendre le travail ce samedi 17 décembre suite à la signature d'un accord avec l'exploitant américain, qui s'engage à augmenter leurs salaires de 40 % sur deux ans et à leur payer leurs trois derniers mois de salaire, détaille The Jakarta Post. Freeport leur a également promis des aides au logement, à l'éducation et des plans d'épargne retraite. Le débrayage, auquel les forces de l'ordre ont répondu par la violence, a paralysé les activités de la plus grande mine d'or et de cuivre à ciel ouvert du monde, qui ne fonctionnait plus qu'à 5 % de ses capacités habituelles. Bien qu'insatisfait par cette hausse salariale, en deçà des revendications initiales, le syndicat des mineurs a donné son feu vert pour des raisons humanitaires, les mineurs étant à bout de ressources.


Lien : http://www.courrierinternational.com/breve...a-mine-freeport

Peut-être ce recul des patrons de Freeport a encouragé les travailleurs du textile de Jakarta... Je ne sais pas. En tout cas, de voir les travailleurs d'Indonésie, ou de Chine, se battre collectivement, et parvenir à faire reculer leurs patrons (privés ou publics), malgré toutes les difficultés, bien plus importantes qu'ici, en France, cela fait un bien fou! Vivent leurs luttes!!!

Message Publié : 14 Jan 2012, 11:10
par shadoko
Oui, merci d'avoir posté ces articles.

Message Publié : 14 Jan 2012, 17:49
par Vania
Quelques nouvelles du monde du travail en Indonésie, encore. La presse n'en fait pas ses gros titres, mais visiblement, la classe ouvrière indonésienne ne se laisse pas faire.

a écrit :Indonésie: un sous-traitant de Nike verse un million de dollars de salaires impayés

JAKARTA - Une société indonésienne produisant des chaussures pour le fabricant américain d'articles de sport Nike va verser plus d'un million de dollars (800.000 euros) à des milliers d'employés au titre d'heures supplémentaires impayées, a indiqué Nike.

"Un accord a été obtenu entre l'usine et le syndicat local et 1.002.830 de dollars vont être versés aux travailleurs à titre de salaires impayés et en vertu de la loi du travail indonésienne", a indiqué Nike dans un communiqué diffusé jeudi soir.

L'argent sera versé par la société sous-traitante, Nikomas Gemilang, propriétaire de l'usine de Banten (dans l'ouest de l'île indonésienne de Java). Nikomas Gemilang est détenue par le taïwanais Pou Chen, dont une autre filiale indonésienne, fabricant des Converse (marque détenue par Nike), avait été accusée l'an dernier de mauvais traitements auprès de ses salariés.

Les employés de l'usine de Banten ont obtenu gain de cause après une enquête qui a duré onze mois, menée par le syndicat de l'usine et l'ONG américaine "Educating for Justice".

"Sur les 24.000 employés qui travaillent exclusivement pour la fabrication de chaussures Nike, près de 4.500 d'entre eux ont dit faire deux heures supplémentaires par jour, six jours par semaine" sans qu'elles soient payées, a expliqué à l'AFP le vice-président du syndicat, Djoko Haryono.

"L'usine compte 57.000 employés, les autres faisant des chaussures pour Adidas, Puma et Asics. S'ils en font la demande, nous mènerons une enquête à propos de leurs heures de travail également", a-t-il ajouté.

L'accord intervient au moment où se multiplient les conflits sociaux en Indonésie, souvent considéré comme le nouvel "atelier du monde" après la Chine. Des manifestations pour des augmentations de salaire ou autres différends sociaux ont récemment touché le géant français de la distribution Carrefour, notamment.


Source : http://www.lexpress.fr/actualites/1/econom...es_1070981.html

Je ne connais pas du tout l'Indonésie. Peut-être d'autres copains connaissent un peu. Mais en découvrant ces luttes ouvrières et les quelques articles qui daignent en parler un peu, on a l'impression qu'il y a là-bas une classe ouvrière nombreuse et concentrée.
Et puis, le cas de cette usine à Banten me fait découvrir un aspect du secteur textile que j'ignorais : bien que travaillant dans la même usine, on peut avoir comme donneur d'ordre Nike, Adidas, Puma... Et si j'ai bien compris on peut même travailler un jour pour l'un et un jour pour l'autre.

Message Publié : 07 Fév 2012, 22:53
par Vania
a écrit :Les investisseurs asiatiques n'aiment pas les grèves

Les investisseurs taïwanais, coréens et japonais sont mécontents et ils l'ont fait savoir aux autorités indonésiennes. Motif de leur colère : de récentes grèves d'ouvriers de la banlieue de Jakarta qui exigeaient une hausse du salaire minimum, écrit The Jakarta Post. Le Japon s'est même fendu d'un courrier à la police pour lui demander de mieux protéger les hommes d'affaires japonais et leurs intérêts sur le sol indonésien. Un représentant du Bureau de l'économie et du commerce de Taipei (TETO) en Indonésie a affirmé que ce mouvement avait incité certaines sociétés taïwanaises à déménager leurs usines dans d'autres régions de l'archipel, voire à l'étranger. Ces trois pays sont les plus gros investisseurs dans le secteur de l'industrie manufacturière (textile, électronique, chaussure). Ainsi, les Taïwanais ont investi dans 12 000 usines, les Sud-Coréens dans 1 600 et les Japonais dans 1 000, employant au total 1,8 million d'ouvriers indonésiens.


Lien : http://www.courrierinternational.com/breve...-pas-les-greves

Message Publié : 03 Avr 2012, 19:23
par Vania
L'agitation sociale s'est poursuivie ses dernières semaines en Indonésie, autour du projet du gouvernement d'augmenter de 30% le prix des carburants, projet qu'il a du remballer face aux manifestations.

a écrit :Le pouvoir fait marche arrière sur le prix de l'essence

Sous la pression des violentes manifestations qui ont secoué pendant plusieurs jours l'archipel indonésien, les députés ont décidé in extremis le maintien de certains crédits subventionnant le prix à la pompe des carburants. Sans ce vote, le litre d'essence serait passé, le 1er avril, de 4 500 à 6 000 roupies le litre [de 37 à 50 centimes d'euro], rapporte The Jakarta Post.

Plusieurs économistes considèrent qu'en cédant ainsi à la pression de la rue, les pouvoirs publics ont perdu toute crédibilité et que ce vote pourrait générer des mois d'incertitude dans le monde des affaires. Ils craignent notamment une aggravation du déficit budgétaire et un retard dans le développement des infrastructures, même si les députés ont accepté une hausse du prix des carburants si le cours du pétrole brut indonésien dépasse de 15 % le prix fixé dans le budget de 2012, à savoir 105 dollars [110 euros] le baril.


Le lien : http://www.courrierinternational.com/breve...ix-de-l-essence

Un article en langue anglaise sur ces manifestations ; la presse française étant restée muette à ce sujet :

a écrit :ndonesians protest against fuel price hike

Thousands of Indonesian protesters rallied Thursday against a planned fuel price hike, ahead of a decision on cutting subsidies which the government says the nation can't afford.

After previous demonstrations turned violent, around 14,000 police and 8,000 soldiers were deployed at key locations in Jakarta, including parliament house, the presidential palace and the international airport.

Demonstrations have occurred almost daily in recent weeks ahead of the parliamentary vote Friday which is expected to raise the heavily subsidised fuel price by a third, from Rp 4,500 (49 cents) to Rp 6,000.

The government has said that without hiking the fuel price, rising global oil prices will push the country's budget deficit above the three percent of GDP cap stipulated by law.

Rally organisers promised tens of thousands of protesters would take to the streets on Thursday. By mid-morning some 2,000 had gathered in front of the presidential palace, all members of hardline Muslim group Hizbut Tahrir.

Men wearing Muslim caps and women in headscarves chanted "Replace, replace this rubbish system" and carried banners saying "Reject the fuel price hike! Rulers are liars, wicked and traitors".

"Capitalism and imperialism will only put people in misery as foreigners have always exploited countries with rich natural resources like Indonesia," said the group's spokesman Ismail Yusnanto.

The Indonesian Trade Unions Alliance said thousands of its members would also join demonstrations in the capital.

"We demand that the government not hike the fuel price," union chairwoman Nining Elitos told AFP. "Everything will become more expensive, which will create a burden. It just means misery."

In Bandung city south of Jakarta, thousands of members of Hizbut Tahrir -- a prominent religious group in Indonesia which is the world's biggest Muslim-majority nation -- were already demonstrating by early morning.

Planned mass rallies in the capital fizzled Tuesday, with 22,000 security personnel overseeing just 3,500 protesters. But almost 10,000 people showed up in other cities including Medan in Sumatra island and Surabaya in eastern Java.

Some rallies turned violent as hundreds of protesters pelted rocks, petrol bombs and sticks at police, who fired tear gas and water cannons to disperse the crowd.


14000 policiers et 8000 militaires pour contenir les masses uniquement à Jakarta... Le pouvoir les craint, visiblement.

Le lien : http://ph.news.yahoo.com/indonesians-prote...-060439028.html

Un dernier article, publié avant les manifestations qui allaient amener le pouvoir à reculer : il s'agit des conseils d'un dirigeant syndical (sans doute très proche des milieux patronaux, de manière ostensible...), publié par la presse du pays, et destiné aux gouvernants pour mieux faire passer la pilule auprès des classes populaires et les rouler dans la farine. En vain... et tant mieux!

a écrit :Les risques sociaux d'une hausse du prix du carburant

L'essence, à ce jour subventionnée, doit augmenter le 1er avril. La grogne monte dans l'archipel. Dans les colonnes de Kompas, un syndicaliste y va de ses conseils au gouvernement pour limiter dégâts.

29.03.2012 | Rekson Silaban (Président du Conseil de la confédération des syndicats ouvriers prospères indonésiens) | Kompas

La majorité des syndicats réfutent les arguments du gouvernement pour justifier sa décision d'augmenter le prix du carburant. Les militants ouvriers considèrent qu'ils n'ont pas à compatir avec les difficultés d'un gouvernement qui ne se soucie pas de leur sort. Ils peinent à comprendre le sacrifice qu'on exige d'eux. Leur salaire n'augmente jamais. Ils ne bénéficient d'aucune sécurité sociale. Quand ils portent leurs doléances devant la justice, les procès traînent jusqu'à ce que le plaignant jette l'éponge. Sans même parler de cette hausse du prix de l'essence à venir, leur vie est un calvaire.

Ceci dit, comme les ouvriers indonésiens sont habitués à vivre en se serrant la ceinture, la baisse de leur pouvoir d'achat que provoquera la hausse du prix du carburant ne va pas pour autant les inciter à la révolte. Sur les 33 millions d'ouvriers que compte l'Indonésie, 5 millions sont salariés de l'Etat et 6 autres millions appartiennent à la classe moyenne et sont très ambivalents quant à l'idée d'un changement radical. Ils sont en général peu enclins à descendre dans la rue. Quand aux ouvriers syndiqués, ils ne sont que 8 millions et la plupart font preuve de pragmatisme. Si bien que la menace d'une insurrection ouvrière est minime. Il en irait tout autrement si les ouvriers se joignaient aux étudiants. Le gouvernement serait alors pris au dépourvu, car ces deux groupes, quand ils joignent leurs forces, ont la capacité de rassembler rapidement et durablement.

Ceci dit, le gouvernement ferait bien de veiller à ne pas répéter l'expérience du Nigeria où la hausse du prix de l'essence a provoqué des vagues de protestations très violentes. Mais il existe un autre risque : si le gouvernement renonce à cette mesure et que le cours mondial du pétrole continue de flamber, le budget de l'Etat ne pourra résister. Les réserves nationales seront sirotées jusqu'à la dernière goutte, le cours de la roupie indonésienne s'effondrera, l'inflation s'envolera et, finalement, le gouvernement tombera comme sous l'Ordre nouveau [la dictature de Suharto en 1998]. Il est donc indispensable de réfléchir à limiter les risques.

Le regard que porte l'ouvrier sur l'affaire incite à soutenir le scénario suivant : le gouvernement devrait augmenter le prix de l'essence par étapes. Tout d'abord pour les voitures individuelles et les grandes entreprises sur trois ans jusqu'à rattraper le prix du marché. Même stratégie pour la hausse de 10 % du tarif de l'électricité que le gouvernement pourrait étaler sur dix mois, à raison de 1 % par mois. Pour réduire le risque politique, la hausse prendrait d'abord effet à Java, puis six mois ou un an plus tard dans les autres régions de l'archipel. Ce scénario offre plusieurs avantages. Premièrement, l'agitation politique serait moindre car les protestations, si elles devaient se produire, ne seraient pas simultanées. Deuxièmement, le poids économique serait moins ressenti par la population car ces augmentations ne concerneraient que les voitures individuelles et les grandes entreprises. Les transports en commun, les motos, les petites entreprises, les artisans et les pêcheurs continueraient à avoir droit au carburant subventionné. Ce qui garantirait une certaine paix sociale.


Le lien : http://www.courrierinternational.com/artic...ix-du-carburant