Los "indignados" en Espagne

Dans le monde...

Message par Ponzán » 17 Sep 2011, 09:00

Que pensez vous (vu de la France) du mouvement des Indignados?
J´ai été trés hereux quand on va surgir ce mouvement, et bien sûr qu´il a suposé un avant et un aprés mais, et qu´il a été capable de faire des choses extraordinaires ... mais en ce moment il est en un impasse politique, etc.

(mon français écrit n´est pas bon... excusez
-moi)
Ponzán
 
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Message par Doctor No » 17 Sep 2011, 09:15

(Ponzán @ samedi 17 septembre 2011 à 10:00 a écrit : Que pensez vous (vu de la France) du mouvement des Indignados?
J´ai été trés hereux quand on va surgir ce mouvement, et bien sûr qu´il a suposé un avant et un aprés mais, et qu´il a été capable de faire des choses extraordinaires ... mais en ce moment il est en un impasse politique, etc.

(mon français écrit n´est pas bon... excusez
-moi)
Escribe en castellano. Yo traduzco en resumido.
Poca informacion de cerca hay sobre estos indignados.

Para comenzar:

Quienes participan? Que classes sociales participan? Y no me digas que vienen de todos los horizontes, tiene que haber una mayoria.

Son jovenes o viejos o esta mezclado?

Hay sectores "a-politicos" y como evoluciona esto?

Cual es el grado de combatividad? Son pacifistas o hay algunos grupos anarquicos o exaltados?

cual es su actitud con respecto a los partidos:
de derecha
de izquierda de "derecha" (PSOE)
de izquierda algo menos de derecha IU
De extrema izquierda (si hay)
De extrema derecha
Ecologista y adlateres

Cual es la actitud frente a otros pueblos (o paises)?
Que piensan de lo que pasa en Libya?

Que piensan que le va a suceder a:
La Grecia
España
El Euro

Quye piensan de lo que sucede en america latina?
Chile
Venezuela
Cuba

Cual es la politica del gobierno respecto a este movimiento?

Cual ha sido la percepcion de las mayorias y mas especialmente de los trabajadores (organizados o no)?

Que perspectiva le ves al conjunto?

Bueno, ya tienes por donde empezar...

Perdona, pero este teclado no tiene acentos.
Doctor No
 
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Message par Vania » 07 Oct 2011, 18:36

a écrit :Logement : les expulsions de propriétaires endettés explosent en Espagne

LEMONDE.FR avec AFP | 07.10.11 | 16h25   •  Mis à jour le 07.10.11 | 16h36

Les expulsions de propriétaires surendettés ont connu un nouveau record historique au deuxième trimestre en Espagne, en hausse de 21,2 % par rapport à la même période de 2010, une année déjà record dans ce domaine, selon les autorités judiciaires.

Les ordres d'expulsion ont atteint plus de 30 000 depuis le début de l'année, soit presque autant que pour l'ensemble de l'année 2009 et pourraient donc dépasser en 2011 le record atteint en 2010 (47 089).

Symbole de la crise en Espagne depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008 et l'explosion du chômage, les expulsions de propriétaires surendettés sont de plus en plus contestées. Elles sont devenues l'une des cibles des "indignés", le mouvement né à la mi-mai pour dénoncer les excès du capitalisme et les retombées de la crise.

Selon l'Institut national de la statistique espagnol (INE), le taux de chômage en Espagne s'élevait à la fin du premier semestre 2011 à 20,89 % de la population active, le plus important de l'Union européenne et des pays de l'OCDE.


En Espagne, comme partout, il existe des tas de logements vides, sans compter les quartiers entiers dont la construction est restée inachevée avec la crise, et qui pourrissent sur place. Résoudre la crise du logement, dans les pays riches, n'est qu'une question politique. Mais une question politique qui doit battre en brèche la propriété privée et aller jusqu'à l'expropriation des grands possédants, ce que ne font ceux qui se sont proclamés porte-parole des "indignés".

P.S. : ton français écrit est tout à fait normal, Ponzàn, et tu n'as pas à en rougir.
Vania
 
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Message par Matrok » 07 Oct 2011, 19:46

Bienvenue Ponzán :wavey: Si tu veux te présenter, c'est ici...

Sur les "indignados", tu peux lire cet article de la revue Lutte de Classe rédigé par des gens de LO et de Voz Obrera, un groupe qui milite à Séville.

Je cite juste le début :
a écrit :Pendant plusieurs semaines, le mouvement dit des « Indignés » a largement exprimé, par des occupations de places, de grandes manifestations et des assemblées de quartier la colère de la population espagnole. Il s’agit d’un véritable mouvement de masse qui a mobilisé des dizaines de milliers de manifestants dans tout le pays.
Ils sont descendus dans la rue parce qu’un jeune sur deux aujourd’hui est au chômage, parce que les seuls emplois possibles, y compris pour des jeunes diplômés, sont des petits boulots mal payés, avec des horaires impossibles et à la merci des patrons, parce que les logements sont inabordables, parce que les grandes entreprises licencient et n’offrent que des contrats précaires.
Alors, ça a été l’occasion de dire « ça suffit » (basta ya !). Tous ces manifestants qui n’en peuvent plus de subir ont compris qu’il n’y avait rien à attendre des politiciens et qu’il fallait descendre dans la rue. Et ils ont dit que les alternances politiques qui se succèdent n’apportent rien à la population et ne donnent aucune solution.
Voilà des acquis qui ne sont pas négligeables.
Leurs préoccupations marquent l’ensemble du mouvement et en tracent aussi les limites. Leur hostilité aux partis politiques de gouvernement fait qu’ils sont sensibles au discours sur l’apolitisme et que les discours anti-partis rencontrent un écho. La plupart des manifestants n’ont guère de références et ne savent pas trop ce qu’ils veulent, d’autres savent en revanche parfaitement ce qu’ils ne veulent pas. Cela a permis des manœuvres bien politiciennes, qui ont marqué toutes les étapes de ce mouvement et pourraient bien influer sur son avenir.
Matrok
 
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Message par Vania » 25 Oct 2011, 11:45

L'article ne concerne pas directement les "indignés" d'Espagne, mais les raisons de cette colère qui monte, en même temps que la misère.

a écrit :En Espagne, la grande misère avance à grands pas

"Mère de 56 ans, qui vit avec deux de ses enfants et ses deux petits-enfants de 7 et 3 ans. Les enfants sont au chômage et sans prestation. La mère perçoit une aide de 426 euros qui prendra fin le 24 novembre 2011. Leur loyer est de 276 euros. Dossier 125." Quelques lignes pour résumer la détresse d'une famille. Un numéro de référence pour demander de l'aide.

A Valence, l'association Nuestra señora de los desemparados a lancé cette année un nouveau programme de lutte contre la misère : "Parrainez une famille". Sur son site Internet, des dizaines de "dossiers" se succèdent. Un numéro de compte en banque invite les visiteurs à faire un don. Et quelques phrases détaillent des situations de plus ou moins grande détresse.

Comme cette "mère divorcée avec quatre enfants de 16, 11, 4 et 3 ans, qui travaille comme femme de ménage en entreprise pour un salaire de 434 euros et paie un loyer de 410 euros." Ce jeune étudiant de 25 ans, coupés de ses parents, qui gagne 250 euros en faisant le ménage chez des particuliers, mais dont la moitié de la paie part dans son loyer. Cette femme de 74 ans, touchant 340 euros de retraite et vivant avec son fils de 50 ans, malade, qui demande simplement qu'on lui répare son lave-linge. Ou encore cette famille avec un enfant, dont l'appartement a été saisi par la banque, le mari a épuisé ses droits au chômage et touche une aide de 426 euros. Son épouse, femme de ménage en arrêt maladie, n'a pas d'indemnités.

L'Espagne ne voit pas le bout du tunnel. La crise s'allongeant, le nombre de chômeurs en fin de droit ne cessent d'augmenter : ils seraient près de deux millions sur les 4,8 millions de chômeurs espagnols (21 % de la population active) à ne percevoir aucune prestation. Près d'1,4 million de foyers compteraient tous leurs membres au chômage. Et selon les associations de droit au logement, 300 000 familles ont été expulsées de chez elles par les banques parce qu'elles ne payaient plus leur crédit depuis trois ans.

Le 13 octobre, l'association caritative, dépendant de l'église catholique Caritas, a tiré la sonnette d'alarme, annonçant lors de la présentation de son rapport 2010 que la pauvreté en Espagne "se stabilise et devient chronique". Le nombre de personnes ayant recours à ses services d'"accueil et assistance primaire", qui résolvent les questions d'urgence basiques telles que l'alimentation, est passé de 400 000 en 2007 à 950 000 en 2010. Or seulement 30 % de ceux-ci demandaient de l'aide pour la première fois. Les 70 % restants correspondent à "des personnes dont la situation empire par manque de solution", a souligné le secrétaire général de l'organisation Sébastien Mora. Les trois-quarts sont des couples âgés entre 20 et 40 ans avec plusieurs enfants en bas âge. Et pour la première fois, ils sont majoritairement de nationalité espagnole.

La solidarité familiale traditionnelle des pays méditerranéens, qui a si longtemps permis d'épargner les gens de la misère et de l'exclusion sociale, semble ne plus suffire. "Chaque année, il y a davantage de personnes qui ont besoin d'une aide d'urgence et le réseau de protection sociale public, qui était faible, diminue et s'érode", continue M. Mora.

Plan d'austérité oblige, les aides nationales destinées aux chômeurs en fin de droit, limitées à une durée de six mois, sont de plus en plus restrictives. Quant aux régions autonomes espagnoles, obligées de réduire leur déficit monstre, elles taillent dans les budgets sociaux. Les aides au logement, aux familles nombreuses, aux personnes dépendantes ou sans revenu se trouvent, par exemple, sur la sellette en Catalogne.

L'Institut national de statistiques espagnol, l'INE, qui a rendu public la semaine dernière les conclusions de l'enquête sur les conditions de vie 2011 parvient au même constat : la misère augmente à grands pas en Espagne.

Près de 22 % des foyers espagnols vivraient actuellement sous le seuil de pauvreté, fixé à 7 500 euros annuels pour une personne seule ou 13 500 pour un couple avec un enfant. En 2010, ils étaient 20,7 % et 19,5 % en 2009. L'augmentation du chômage en est la principale cause. "Un signe de la gravité de la situation est que de plus en plus de jeunes, formés et qualifiés, quittent l'Espagne pour trouver du travail ailleurs", souligne Florentino Felgueroso, directeur de la chaire de capital humain à la Fondation des études d'économie appliquée (Fedea). L'Espagne redeviendra-t-elle un pays d'émigration comme il y a quarante ans ? Selon les études de l'INE, c'est une possibilité si la situation continue de se détériorer.

Les revenus moyens des familles espagnoles ont baissé de 4,4 % en un an, atteignant moins de 25 000 euros annuels par foyer et 9 400 euros annuel par personne. Une famille sur trois n'a pas les moyens d'affronter des dépenses imprévues et 40 % n'a pas les moyens de se payer une semaine de vacances hors de son domicile. Plus alarmant encore, un récent rapport de l'Unicef souligne que 15 % des enfants d'origine étrangère vivent dans des conditions de grave pauvreté et que 6 % souffre de la faim de manière habituelle.

Pour le moment, l'Espagne ne connaît que peu de tensions sociales malgré l'ampleur de la crise. Pas de grève générale. Pas de violence et de délinquance de masse. Seuls les sympathiques "indignés", pacifistes et utopistes, dénoncent les difficultés de la société, gentiment, lors d'assemblées populaires... Mais jusqu'à quand ?


Le lien : http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/...tor=AL-32280515
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Message par Vania » 03 Nov 2011, 22:28

Quand la 8e fortune mondiale choisit d'investir en Espagne... c'est pour ouvrir des casinos. Le tout exonéré de toute taxe ou impôt, avec l'exigence de salaires encore plus bas que ce que qu'autorise déjà la législation espagnole. Encore un qui n'aura pas volé son expropriation!

a écrit :Las Vegas à Madrid

Un milliardaire roi des casinos rêve d'édifier casinos et hôtels à Madrid. Ses conditions : une législation sur mesure !

Imaginez un immense complexe de loisir au nord-ouest de Madrid, avec douze hôtels, six casinos, trois terrains de golf, des dizaines de restaurants et un stade de football ? Ce rêve, c'est celui d'un millionnaire américain, Sheldon Adelson, huitième fortune mondiale, selon la revue Forbes, estimée à 21,5 milliards de dollars. Un rêve qui consisterait, peu ou prou, à greffer sur le territoire madrilène une de ces villes de jeu de haut standing dont il s'est fait un des spécialistes mondiaux. Sa société, Las Vegas Sands, est d'ailleurs propriétaire de deux casinos dans la célèbre ville du Nevada, et de trois autres à Singapour et Macao.

Les autorités régionales se frottent les mains de ce que Adelson, notamment attiré par la proximité du Real Madrid et du quartier d'affaires, ait jeté son dévolu sur la capitale espagnole pour s'implanter en Europe. On comprend qu'elles en frémissent d'envie : si ce projet esquissé en 2009 venait à se concrétiser, cela signifierait un investissement de 16,9 milliards d'euros et la création de 261 000 emplois entre 2012 et 2025. Un trésor inespéré au moment où l'Espagne est au bord de la récession, avec près de 5 millions de chômeurs, soit 21 % des actifs ; plus dramatique encore, on dénombre 1,5 million de foyers dans lesquels aucun membre ne travaille.

Exigences

Au grand désespoir du gouvernement régional, cette manne tombée du ciel présente de nombreux obstacles. Quasi insurmontables. Car les exigences de notre millionnaire sont aussi nombreuses qu'inextricables. Primo, la municipalité devrait déplacer la plus grande décharge de la ville, celle de Valdemingomez, afin que clients et sportifs du méga-complexe n'en sentent pas les effluves. Pourquoi pas ? Mais deuxio, ce "Las Vegas castillan" devrait être exempté d'impôt, chose inacceptable, car la législation urbaine ne prévoit pas de créer une zone franche de type "Andorre" à cet endroit. Et tertio, les salaires seraient calculés au plus bas, bien en deçà des minima fixés par le Code du travail.

Et pourtant, les autorités régionales veulent y croire : "Il y a un fort intérêt mutuel. Nous avons une politique fiscale ouverte et modulable. Nous sommes disposés à flexibiliser toutes les démarches administratives requises." Comme en termes choisis ces choses-là sont dites ! La présidente de Madrid, la conservatrice Esperanza Aguirre, est disposée à étudier toutes les entorses possibles à la loi et à mener à bien ce projet qui laisse incrédules les partis d'opposition et les écologistes. Le bras de fer commence. D'ici que le conflit se résolve, Sheldon Adelson veut croire en sa "ville dans la ville", un petit paradis fiscal fiché dans une capitale européenne où les heureux clients des casinos pourront fumer à leur guise. Exempté de la sévère législation nationale antitabac.


Le lien : http://www.lepoint.fr/monde/las-vegas-a-ma...-1392393_24.php
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Message par com_71 » 02 Juin 2012, 01:00

Le mouvement des Indignés en Espagne était le sujet du forum des camarades espagnols de l'UCI.

Ceux-ci en ont naturellement été partie prenante, dans la mesure où il s'agissait d'un mouvement réel, ayant sa dynamique propre, avec une participation, au moins par endroit, ouvrière.

Le mouvement, et la participation des camarades, a eu son écho dans la "Lutte de Classe" ( http://www.union-communiste.org/index.php?...480-6119-x.html ), Lutte Ouvrière, et dans d'autres organes des groupes de l'UCI.

Au forum de la fête il est apparu, que cette participation avait été payante. C'est la politique de toujours des révolutionnaires : ne pas renoncer à la rigueur programmatique, axe de la construction de leurs organisations et participer sans réserve aux luttes de la classe ouvrière.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par jeug » 02 Juin 2012, 10:45

(com_71 @ samedi 2 juin 2012 à 02:00 a écrit :Au forum de la fête il est apparu, que cette participation avait été payante. C'est la politique de toujours des révolutionnaires : ne pas renoncer à la rigueur programmatique, axe de la construction de leurs organisations et participer sans réserve aux luttes de la classe ouvrière.

Mince, j'ai raté ça.
jeug
 
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Message par redsamourai » 02 Juin 2012, 11:38

Je me suis fait la même réflexion :cry3:
redsamourai
 
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Message par jeug » 02 Juin 2012, 16:54

(redsamourai @ samedi 2 juin 2012 à 12:38 a écrit :Je me suis fait la même réflexion  :cry3:

Si j'osais, je lui demanderais de nous en dire plus ...
jeug
 
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