http://www.boston.com/bigpicture/2010/12/l...ee_protest.html
De belles photos.
a écrit :Workers' Fight workplace bulletin editorials
13 December 2010
The youth have taken the first step, they need workers to make the next one!
With their usual arrogance, politicians voted to mortgage the future of university students for decades to come - including a number of Lib-Dems who reneged on their election commitments. But then, should anyone trust politicians' promises?
Never mind, that at the same time, outside the Commons, tens of thousands of youth had to face the clubs, horses and kettling of the police, just to have a chance to voice their opposition to this attack. Some "democracy"!
So, a small majority of MPs, elected by a minority of voters, are to get away with forcing the children of the working class majority to start off their lives with tens of thousands of pounds in debt? And the youth are expected to keep quiet about this "democratic" farce?
For the right to free education
Of course, the papers have been quick to portray students as defending their "privileges".
Ironically, though, the same papers were even quicker to shed tears over the distraught faces of Charles and Camilla, portraying them as "victims" of the protestors. But if these parasites are so divorced from reality that they chose to drive into the protest in their chauffeur-driven Rolls-Royce on their way to a concert, don't they have only themselves to blame for causing anger among the youth?
No, the students are not defending so-called "privileges". Nor are they demanding that the working population should pay for their studies out of their taxes, as the gutter press claims. What they are fighting for is the right for every youth and adult to have a proper education - and so that this can be a right for all, it has to be free, period!
This government claims that public finances can no longer "afford" to pay for university studies. A few years back, Labour sang exactly the same song, when introducing tuition fees, even if, today, they voted against the increase. Except that now, of course, the Con-Dems can use the excuse of the crisis - or rather, of the budget deficit caused by the hundreds of billions used for the bank bailout.
But guess who will be the main beneficiaries of the mountain of debt that students will face? The very same banks that were bailed out. Because they will be providing the money and making a fat profit from the interest, just as they do from our mortgages!
And beyond the banks, the bosses will benefit, especially the largest companies, by getting ready-made skilled workers, whose training they did not have to pay for. And they will be easier to cow into accepting lousy wages, because they will be in debt up to their necks!
So, what can be wrong with demanding that the banks, the bosses, and their wealthy shareholders, should pay for a decent and free education for all?
The real parasites must be made to pay
No, there can be nothing wrong with such a demand. Especially at a time when, having gobbled up hundreds of billions from public funds, the banks and large companies are now awash with cash. This is why the financial markets are so buoyant these days. Instead of investing in socially useful activities, the capitalists are using this mountain of cash to make a quick buck in speculative operations. And what do they care if, by the same token, they threaten the economy with yet more instability - as happened recently in Ireland!
The issue, therefore, is not to use the pounds and pennies of income tax paid by the working population, but to force this parasitic capitalist class to use its billions for a useful purpose.
In their own way, by opposing university tuition fees and the abolition of the Education Maintenance Allowance for the 16-18 year-olds, the youth have made a stand in this respect. The government's only response was to send its cops, bash the students' skulls and ignore their demand by passing the tuition fees regardless.
But their fight back has not been for nothing. Whatever a bunch of unrepresentative MPs may do, it can always be undone by a large enough mobilisation in the streets - as the downfall of Thatcher's poll tax showed two decades ago.
However, this means that the youth need our support. It is in the interest of all sections of the working class, to take our cue from the first step made by the youth in the necessary fight back against the capitalists' offensive. Stopping the service and job cutters in their tracks, stopping the attacks on the jobless and disabled and defending the right to free education, are all part of the same struggle - the struggle to make the capitalist profiteers who caused the present crisis pay for the damage they have caused!
a écrit :
"La Vague, partout", titre le quotidien de gauche L'Unità au lendemain de la grève générale lancée par l'opposition pour protester contre la réforme de l'éducation du gouvernement de Silvio Berlusconi. Cette mobilisation était le point d'orgue d'un mouvement qui s'est baptisé "L'Onda" (la Vague) et qui dure maintenant depuis deux semaines. Selon les organisateurs, 1 million de personnes ont manifesté à Rome. Dans les autres villes, plusieurs milliers de manifestants ont défilé derrière des banderoles demandant le retrait du décret sur la réforme de l'école primaire, voté jeudi 30 octobre, qui prévoit notamment le retour au professeur unique dans le primaire, des coupes de plus de 9 milliards d'euros et plus de 130 000 suppressions d'emplois étalées sur plusieurs années. Selon les syndicats, 90 % des écoles ont suivi la grève (57 % selon le ministère de l'Education).
a écrit :
Interrogé par le réseau de quotidiens locaux Quotidiano Nazionale sur l'intervention des forces de l'ordre, l'ancien président de la République Francesco Cossiga, qui était ministre de l'Intérieur lorsque éclata le mouvement de révolte juvénile de 1977, se laisse aller à une petite leçon de pratique institutionnelle. Il suggère au responsable actuel de l'Intérieur, Roberto Maroni, de "faire ce [qu'il] avait fait à l'époque", à savoir "d'abord laisser tomber les lycéens : imaginez seulement ce qui se passerait si un petit jeune était tué ou grièvement blessé". Ensuite "laisser faire les étudiants. Retirer les forces de police des universités ; infiltrer le mouvement avec des agents provocateurs prêts à tout et laisser, pendant une dizaine de jours, les étudiants saccager les magasins, incendier des voitures et mettre les villes à feu et à sang ". Après, "les forces de l'ordre devraient être sans pitié et les envoyer tous à l'hôpital. Les arrêter serait inutile, car les juges les libéreraient aussitôt : il faut les passer à tabac, ainsi que les professeurs qui les inspirent. Pas les plus âgés, mais les toutes jeunes enseignantes oui. N'oubliez pas que les Brigades rouges sont nées dans les universités."
(Harpo @ mardi 14 décembre 2010 à 22:14 a écrit :Personnellement je n'ai trouvé que ça pour le Royaume-Uni.
Je comprend le texte mais si quelqu'un de plus doué que moi peut en faire une bonne traduction, ce sera mieux.
a écrit :Éditorial des bulletins d'entreprise "Workers' Fight"
13 Décembre 2010
Les jeunes ont fait le premier pas, aux travailleurs de prendre le relais !
Avec leur arrogance habituelle, les politiciens ont voté pour hypothéquer le futur des étudiants d'université pour des décennies - et parmi ces politiciens, un certains nombre de Lib-Dems qui renient leurs engagements électoraux. Mais peut-on jamais faire confiance aux promesses des politiciens ?
Peu leur importait qu'en même temps, en dehors de la Chambre des Communes, des dizaines de milliers de jeunes devaient faire face aux matraques, aux chevaux et aux manœuvres d'encerclement de la police, juste parce qu'ils voulaient faire entendre leur opposition à cette attaque. Quelle "démocratie"!
Ainsi, une petite minorité de MPs, élus par une minorité d'électeurs, se préparent à forcer les enfants de la majorité travailleuse à commencer leurs vies en s'endettant à hauteur de plusieurs dizaines de milliers de livres ? Et la jeunesse est sensée accepter dans le calme cette farce "démocratique" ?
Pour le droit à une éducation gratuite
Bien entendu, les journaux ont été rapides pour décrire les étudiants comme défendant leurs "privilèges".
Ironiquement, ces mêmes journaux ont été encore plus rapide à verser des larmes sur les visages défaits de Charles et Camilla, décrits comme des "victimes" des manifestants. Mais si ces parasites sont si éloignés de la réalité qu'ils ont choisi pour se rendre à un concert d'indiquer au chauffeur de leur Rolls-Royce de se diriger vers la manifestation, qui doivent-ils blâmer sinon eux-mêmes pour avoir suscité la colère des jeunes ?
Non, les étudiants ne défendent pas de quelconques "privilèges". Pas plus qu'ils ne demandent à la population travailleuse de payer pour leurs études par leurs impôts, comme l'écrit la presse de caniveau. Ce pour quoi ils se battent, c'est le droit pour tout jeune et tout adulte à une vraie éducation - et pour que ce soit un droit pour tous, cela doit être gratuit, un point c'est tout !
Ce gouvernement prétend que les finances publiques ne peuvent plus "se permettre" de payer pour les études universitaires. Il y a quelques années, le Labour nous chantait déjà le même refrain, en introduisant les frais de scolarité, même si aujourd'hui ils votent contre leur augmentation. À la différence qu'aujourd'hui, bien entendu, l'alliance Conservateurs-Démocrates peut utiliser l'excuse de la crise - ou plutôt, du déficit budgetaire causé par les centaines de milliards utilisés du plan de sauvetage des banques.
Mais devinez qui seront les béneficiaires de la montagne de dettes à laquelle les étudiants vont faire face? Exactement les mêmes banques qui ont été sauvées. Car c'est elles qui vont préter de l'argent et qui tireront un gros profit des interêts, exactement comme elles le font de nos prêts hypothécaires !
Et derrière les banques, ce sont les patrons qui vont en profiter, en particulier les grosses entreprises, en récupérant des travailleurs déjà compétents, sans rien payer pour leur formation. Et il seront plus facilement contraints à accepter un salaire minables, car ils seront endettés jusqu'au cou !
Alors, aurait-on tort de demander que les banques, les patrons, et leurs riches actionnaires, payent pour une éducation décente et gratuite pour tous ?
Il faut faire payer les vrais parasites.
Non, il n'y a rien de faux dans cette revendication. Tout particulièrement aujourd'hui, alors qu'elles ont avalé des centaines de milliards d'aides publiques, que les banques et les grandes entreprises nagent dans le fric. C'est pour cela que les marchés financiers sont si optimistes en ce moment. Au lieu d'investir dans des activités utiles à la société, les capitalistes se servent de cette montagne de fric pour faire un profit rapide dans des opérations spéculatives. Et peu leur importe si, du même coup, ils menacent la société par encore plus d'instabilité - comme c'est arrivé il y a peu en Irlande !
La question n'est donc pas d'utiliser les livres et les pennies de l'impôt sur le revenu payé par la population active, mais de forcer cette classe capitaliste parasite à utiliser ses milliards pour une cause utile.
À leur manière, en s'opposant aux frais de scolarité universitaires et à l'abolition de la Education Maintenance Allowance pour les 16-18 ans, les jeunes ont pris position dans ce sens. La seule réponse du gouvernement a été de leur envoyer ses flics, de taper sur les crânes des étudiants et d'ignorer leurs revendications en faisant passer les frais de scolarité sans plus de considérations.
Mais leur riposte n'a pas été en vain. Quoi que puisse faire une poignée de MPs non représentatifs, cela peut toujours être défait par une mobilisation suffisamment forte dans la rue - comme ce fut le cas pour la poll tax de Thatcher il y a deux décennies.
Quoi qu'il en soit, cela signifie que la jeunesse a besoin de notre support. C'est dans l'intérêt de toutes les sections de la population travailleuse, de prendre le relai de cette première étape faite par la jeunesse dans la riposte nécessaire contre l'offensive capitaliste. L'arrêt de la casse des services et de l'emploi, l'arrêt des attaques contre les chômeurs et les handicapés, et la défense du droit à l'éducation gratuite, font tous partie du même combat - le combat pour faire payer les dommages qu'ils ont fait aux profiteurs capitalistes qui ont causé la crise actuelle !
(Jacquemart @ mardi 22 mars 2011 à 23:11 a écrit : "des" étudiants anglais ? Fichtre. Lesquels ? Combien ? Le communiqué n'est pas signé...
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