
Question: l'armee Francaise va t elle intervenir pour sauver son poulin, comme elle l'a recemment fait au Tchad et en Cote d'Ivoire?
BANGUI (AFP) - dimanche 12 novembre 2006 - 22h02 - Les rebelles centrafricains de l'Union démocratiques des forces pour le rassemblement (UDFR) poursuivaient dimanche leur avancée vers l'ouest, menaçant la ville minière de Bria, après s'être emparés de Birao et Ouadda Djallé, dans l'extrême nord-est du pays.
"Depuis les prises de Birao puis d'Ouadda Djallé, les rebelles continuent à progresser vers l'ouest" en direction de Bria, à près de 600 km au nord-est de la capitale Bangui, a affirmé sous couvert de l'anonymat à l'AFP un responsable gouvernemental centrafricain.
Selon ce responsable, les rebelles ont d'ores et déjà pris le contrôle de la petite localité de Sam Ouandja, entre Ouadda Djallé et Bria.
"Nous faisons actuellement mouvement vers Bria et Ndélé (à 250 km au nord-ouest de Bria, non loin de la frontière tchadienne)", a confirmé à l'AFP un des chefs rebelles, le capitaine Yao, interrogé par téléphone satellitaire. "Si l'état-major nous en donne l'ordre, nous attaquerons", a-t-il ajouté.
"Nous ne rencontrons aucune résistance de la part des Forces armées centrafricaines (Faca)", a-t-il poursuivi, "il n'y a pas eu de combats depuis vendredi et la prise d'Ouadda Djallé, et de nombreux soldats de l'armée gouvernementale nous ont rejoints".
Interrogée par l'AFP, une source militaire centrafricaine a confirmé des mouvements de troupes rebelles vers Bria.
Des témoins joints dans la région par l'AFP ont eux aussi signalé la présence dimanche de groupes d'hommes armés au nord de Bria. "Ces hommes, habillés en civils ou en uniforme militaire, s'expriment en arabe ou en sango (la langue nationale centrafricaine). Ils avancent en groupes en évitant les principales voies et utilisent les pistes rurales".
Ces mouvements n'ont été ni confirmés, ni démentis de sources militaires centrafricaines. "Nous ne savons pas trop ce qui se passe sur le terrain", a dit à l'AFP un militaire, confirmant par ailleurs que des renforts des Faca étaient en cours d'acheminement vers Bria.
Préfecture de la région de la Haute-Kotto, Bria accueille de nombreux "ramasseurs" de diamants alluvionnaires, deuxième source de recettes d'exportation du pays. C'est pour protéger cette activité des bandits que la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (Cémac), la Fomuc, y déploie depuis un an un contingent de 80 de ses soldats gabonais, tchadien et congolais.
Les rebelles de l'UDFR n'ont pas paru s'inquiéter de la présence des soldats de la Fomuc à Bria. "Nous n'avons aucun problème avec les soldats de la Fomuc", a assuré le capitaine Yao à l'AFP. "Selon leur mandat, ils ne sont pas à Bria pour nous combattre. Ils ne nous empêcheront pas de continuer, s'il le faut, sur Bangui", a-t-il ajouté.
Un des dirigeants de l'UDFR, le capitaine Abakar Sabone, avait justifié vendredi la poursuite des opérations militaires par le refus du régime "anti-démocratique, mafieux et ethnique" du président François Bozizé d'ouvrir un dialogue avec eux.
Même si de nombreuses sources à Bangui l'ont confirmée, le porte-parole de la présidence Cyriaque Gonda a formellement démenti vendredi la chute d'Ouadda Djallé. Depuis, les autorités centrafricaines sont restées silencieuses.

BANGUI (AFP) - dimanche 12 novembre 2006 - 22h02 - Les rebelles centrafricains de l'Union démocratiques des forces pour le rassemblement (UDFR) poursuivaient dimanche leur avancée vers l'ouest, menaçant la ville minière de Bria, après s'être emparés de Birao et Ouadda Djallé, dans l'extrême nord-est du pays.
"Depuis les prises de Birao puis d'Ouadda Djallé, les rebelles continuent à progresser vers l'ouest" en direction de Bria, à près de 600 km au nord-est de la capitale Bangui, a affirmé sous couvert de l'anonymat à l'AFP un responsable gouvernemental centrafricain.
Selon ce responsable, les rebelles ont d'ores et déjà pris le contrôle de la petite localité de Sam Ouandja, entre Ouadda Djallé et Bria.
"Nous faisons actuellement mouvement vers Bria et Ndélé (à 250 km au nord-ouest de Bria, non loin de la frontière tchadienne)", a confirmé à l'AFP un des chefs rebelles, le capitaine Yao, interrogé par téléphone satellitaire. "Si l'état-major nous en donne l'ordre, nous attaquerons", a-t-il ajouté.
"Nous ne rencontrons aucune résistance de la part des Forces armées centrafricaines (Faca)", a-t-il poursuivi, "il n'y a pas eu de combats depuis vendredi et la prise d'Ouadda Djallé, et de nombreux soldats de l'armée gouvernementale nous ont rejoints".
Interrogée par l'AFP, une source militaire centrafricaine a confirmé des mouvements de troupes rebelles vers Bria.
Des témoins joints dans la région par l'AFP ont eux aussi signalé la présence dimanche de groupes d'hommes armés au nord de Bria. "Ces hommes, habillés en civils ou en uniforme militaire, s'expriment en arabe ou en sango (la langue nationale centrafricaine). Ils avancent en groupes en évitant les principales voies et utilisent les pistes rurales".
Ces mouvements n'ont été ni confirmés, ni démentis de sources militaires centrafricaines. "Nous ne savons pas trop ce qui se passe sur le terrain", a dit à l'AFP un militaire, confirmant par ailleurs que des renforts des Faca étaient en cours d'acheminement vers Bria.
Préfecture de la région de la Haute-Kotto, Bria accueille de nombreux "ramasseurs" de diamants alluvionnaires, deuxième source de recettes d'exportation du pays. C'est pour protéger cette activité des bandits que la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (Cémac), la Fomuc, y déploie depuis un an un contingent de 80 de ses soldats gabonais, tchadien et congolais.
Les rebelles de l'UDFR n'ont pas paru s'inquiéter de la présence des soldats de la Fomuc à Bria. "Nous n'avons aucun problème avec les soldats de la Fomuc", a assuré le capitaine Yao à l'AFP. "Selon leur mandat, ils ne sont pas à Bria pour nous combattre. Ils ne nous empêcheront pas de continuer, s'il le faut, sur Bangui", a-t-il ajouté.
Un des dirigeants de l'UDFR, le capitaine Abakar Sabone, avait justifié vendredi la poursuite des opérations militaires par le refus du régime "anti-démocratique, mafieux et ethnique" du président François Bozizé d'ouvrir un dialogue avec eux.
Même si de nombreuses sources à Bangui l'ont confirmée, le porte-parole de la présidence Cyriaque Gonda a formellement démenti vendredi la chute d'Ouadda Djallé. Depuis, les autorités centrafricaines sont restées silencieuses.
