Protestations au Mali

Dans le monde...

Message par Wapi » 18 Mai 2006, 12:22

Les médias ici ne disent pas grand choses des protestations contre la venue de Sarkozy au Mali.

Mais tout de même, plusieurs milliers de personnes se sont mobilisés et continuent à le faire dans le pays, ce qui témoigne d'un grand courage au vu de la brutalité de la police et de l'armée dans cette prétendue "jeune démocratie". Et même si ce sont des partis dont la population n'a rien à attendre qui tentent d'encadrer et de récupérer la mobilisation, eh bien je crois que le travailleurs et les pauvres qui descendent dans la rue ont bien raison de dire leur colère !

Certains journaux publiés dans le pays ne sont pas en reste non plus de critiques.

En tous cas, bravo à tous ceux qui, à Bamako, Mopti, Kayes, Gao etc ... et partout dans le pays disent DEHORS à celui qui vient chez eux pour leur cracher à la figure.

Sur afribone.com :

a écrit :        Visite de Sarkozy au Mali, Après Kayes, Gao proteste

Le ministre français de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, qui entame mercredi une visite de trois jours au Mali, au Bénin et au Liberia, n’est pas le bienvenu sur le continent noir, estiment des Maliens qui lui reprochent ses positions sur l’immigration "subie" ou la "racaille" à passer au "Kärcher".

De nombreux migrants africains en France sont originaires du Mali, notamment de la région de Kayes (ouest). En 2003, Nicolas Sarkozy s’y était rendu pour plaider en faveur d’une nouvelle politique d’immigration privilégiant les aides au retour pour les Maliens désireux de mettre en oeuvre des projets de développement dans leur pays.

Depuis, le ministre a présenté un nouveau projet de loi sur l’immigration durcissant les conditions d’obtention des titres de séjour, avec l’ambition de passer d’une immigration "subie" à une immigration "choisie". Il instaure un système de quotas qui ne dit pas son nom et un nouveau titre de séjour "compétences et talents", de trois ans renouvelables, destiné à certaines catégories d’étrangers (sportifs, informaticiens, médecins, etc.).

Dans la foulée de la première loi Sarkozy sur l’immigration du 26 novembre 2003, les conditions du regroupement familial sont à nouveau renforcées, tandis qu’il est mis fin aux régularisations de sans-papiers après dix ans de séjour illégal en France.

"Pour l’arrivée de Nicolas Sarkozy au Mali, les Maliens doivent lui réserver un accueil noir, à la hauteur de son mépris pour les Noirs...", souhaite avec rage Hamidou Aljoumagat, un jeune vendeur sur le marché de Gao, localité située à 1.220km de la capitale, Bamako, sur la route des migrants partis pour l’Europe.

Après s’être déjà vu refuser deux fois un visa pour la France, il se demande ce que Nicolas Sarkozy vient faire en Afrique. "Si c’est pour nous parler d’immigration choisie et de fermeture des frontières, il peut rester chez lui", estime-t-il.


Comme lui, de nombreux Africains souhaitent se rendre en France ou d’autres pays européens, dans l’espoir de trouver un travail correctement payé et une vie meilleure. Faute d’avoir obtenu un visa, beaucoup tentent de gagner l’Europe clandestinement. L’une des principales routes de ce périple, parfois mortel, vers l’Europe passe par Gao, dans l’est du Mali.

De là, les migrants originaires d’Afrique de l’Ouest gagnent la Mauritanie, où ils embarquent sur des bateaux souvent surchargés pour un périlleux voyage vers les Canaries (Espagne). D’autres tentent de rallier, à travers le Sahara, les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta au Maroc.

Hamadou Maiga estime que Nicolas Sarkozy devrait faire la queue devant l’ambassade du Mali pour demander un visa, comme les immigrés. "Ce n’est pas humain aujourd’hui, au regard de nos liens historiques, que la France ferme ses portes à nos enfants", dit-il. "Les Blancs sont hypocrites... Quand ils venaient nous coloniser, ils n’ont pas demandé de visa pour venir. En plus de l’esclavage, ils ont pillé nos richesses", accuse l’octogénaire.

Zeinabou Wallet, présentatrice sur une radio, souligne que "la France sportive rayonne par les enfants de l’immigration comme Zidane, et autres Ladji Doucouré. Aujourd’hui, Sarkozy doit comprendre cette donne nouvelle: La France, c’est black, blanc et beur".

Mohamed Moaouloud, un enseignant, explique pour sa part qu’il restera au Mali. "Si Sarkozy ne veut pas de nous, pourquoi s’ennuyer? Les jeunes doivent comprendre que le salut de notre continent et son avenir ne sont pas en Europe ou en France, mais dans notre capacité à travailler", conclut-il.

AP

16 mai 2006.


a écrit :Visite de Nicolas Sarkozy au Mali

Les députés de Kayes, Jubilé 2000 et l’Association des expulsés maliens de France organisent une grande marche cet après-midi

Le Collectif des députés de Kayes - 21 élus -, l’Association des Maliens expulsés de France et Jubilé 2000 ont décidé, après une large concertation, d’organiser une très grande marche cet après-midi pour protester contre la venue de Sarkozy à Bamako. Auparavant, ils avaient animé une conférence de presse dans la salle Awa Kéïta de l’Hémicycle pour dire, d’une seule voix, que Nicolas Sarkozy "est indésirable au Mali".

Après la publication de sa déclaration relative à la visite de Sarkozy au Mali (voir L’Indépendant N°1468 du lundi 15 mai 2006) le collectif des députés de la région de Kayes a organisé, dans l’après-midi du même lundi, une conférence de presse dans la salle Awa Kéïta de l’Assemblée nationale. En présence des 21 élus de cette région, du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Assarid Ag Imbarcawane, des représentants de Jubilé 2000 et de l’association des expulsés Maliens de France.

Le président du collectif des députés de Kayes, le Dr Abdoul Bâh, principal conférencier a laissé entendre que le gouvernement malien a fauté en donnant son accord pour la visite de Sarkozy dans notre pays. "Nous n’accepterons pas qu’après avoir élaboré un projet de loi anti-immigration, Nicolas Sarkozy foule le territoire malien pour se moquer de nous en faisant de notre pays un champ d’expérimentation. C’est pourquoi, nous demandons au gouvernement l’annulation pure et simple de la visite du ministre de l’intérieur français. Nous avons écouté, avant de rentrer dans cette salle le N°2 du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, le ministre étant en déplacement, nous lui avons dit que nous ne cautionnons pas l’arrivée de Sarkozy dans les circonstances actuelles".

L’honorable Dr Bâh a soutenu que tous les députés maliens, de quelque bord qu’ils se trouvent, soutiennent cette cause et participeront aux actions qu’ils vont entreprendre. "La politique de Nicolas Sarkozy est révolu, elle est d’un autre temps. Le peuple malien se mobilisera contre elle"; a renchérit l’unique député du PARENA, Kaourou Doucouré.

L’association des Maliens expulsés de France a, pour sa part, lancé un appel pour une "large coalition et mobilisation contre l’arrivée de Nicolas Sarkozy au Mali". Elle estime que le projet de loi Sarkozy «précarise et criminalise l’immigration du sud, rend clandestines des personnes séjournant régulièrement sur le sol français, rend impossible toute vie familiale normale». En clair, pour l’association des expulsés maliens de France, ce projet de loi est une "atteinte aux droits des travailleurs, aux droits de l’homme et encourage le racisme et la discrimination".

Dans sa déclaration, on peut lire : "nous regrettons que celui que le peuple martiniquais et Aimé Césaire ont refusé de recevoir dans un premier temps, soit accueilli en grande pompe par nos autorités. Cette visite est pour nous une seconde gifle au Mali et son peuple après celle administrée sur le sol français. Cela est hautement inacceptable. C’est pour tout cela que la visite de Nicolas Sarkozy nous est insupportable. Nous la vivons comme une véritable provocation à notre égard mais nous la ressentons aussi comme le résultat d’une compromission de notre gouvernement incapable de résister à cette nouvelle offensive anti-immigrés et anti-maliens".

Aussi, exige t-elle des Etats français et malien l’arrêt immédiat des expulsions, le retour sans condition des expulsés et leur insertion conformément au statu quo ante et la réparation des dommages subis, la régularisation de tous les «sans papiers», l’abandon de la loi sur l’immigration choisie. Enfin, l’Association des Maliens expulsés de France appelle les forces vives de la nation à se mobiliser contre la présence de Sarkozy sur le sol malien les 17 et 18 mai 2006.

Cette autre association, dénommée Jubilé 2000, abonde dans la même direction que les expulsés de France. C’est pourquoi, ces deux associations, en concertation avec les députés de la région de Kayes, ont décidé d’organiser cet après-midi une marche gigantesque pour dire non à l’arrivée de Sarkozy à Bamako. A suivre.

Chahana TAKIOU

Visite de Nicolas Sarkozy au Mali : La Honte

Le Mali aussi se doit de choisir ses amis : on aime les Maliens ou on ne vient pas dans leur pays". Le Mali ne peut pas dérouler le tapis rouge à un homme pour qui les Africains (les Noirs et les Maghrébins) sont un problème pour la France. Celui qui affirmait il y’a seulement une dizaine de jours : "La France, on l’aime ou on la quitte", que vient-il faire dans notre pays au lendemain de l’adoption de son projet de loi sur l’immigration ? Rien de plus qu’un coup médiatique dans sa course à l’élection présidentielle.

L’examen, cette semaine, par l’Assemblée nationale française, de la nouvelle loi sur l’immigration, le discours démagogique de Sarko à la quête des électeurs du FN, la crise des banlieues et son corollaire de surenchères politiques doivent donner à réfléchir.

Certains hommes politiques brandissent et font leur marché sur la xénophobie, la peur de l’autre en l’érigeant en bouc émissaire de leur incapacité à trouver des solutions aux problèmes économiques et de mal-vivre de leurs concitoyens. Je suis sidéré que les médias maliens ne posent pas les vraies questions sur les relations France-Afrique et le traitement réservé à nos compatriotes par Nicolas Sarkozy.

Encore une fois, on sera la risée du monde. M. Sarkozy se déplacera avec des dizaines de journalistes pour venir tenir un discours démagogique dans notre pays. De quoi veut-il venir parler au Mali ? Il n’est ni ministre de la Coopération, ni ministre des Affaires étrangères.

Les chaînes de télévisions françaises feront leurs choux gras sur l’immigration et son corollaire de misère au Mali. Vu de là-bas, les Maliens sont prêts à mourir pour venir en Europe. Ayant vécu parmi les milliers de Maliens et d’Africains en France, je peux vous assurer de leur indignation actuellement.

Pourquoi accueillir Sarkozy au lendemain du vote de sa nouvelle loi sur l’immigration jetable et le conforter dans sa position alors même que le débat se poursuit en France ? Nos responsables politiques ne sont-ils que des marionnettes ?

Aimé Césaire avait pourtant donné un bon exemple en refusant d’accueillir M. Sarkozy au lendemain des émeutes des banlieues. Quand est-ce nous, Africains, pourrions-nous être fiers et respectés sur le comportement de nos responsables politiques ?

Alassane BAH

SADI invite ses militants à se joindre aux actions de protestation en cours

Le parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) élève la protestation la plus énergique contre la visite du Ministre d’État français de l’intérieur, Nicolas Sarkozy au Mali.

Cette visite de Nicolas Sarkozy au Mali vise à légitimer la politique de répression que le Gouvernement français a engagée contre les travailleurs immigrés et toutes les forces sociales qui se battent en France pour préserver leurs acquis sociaux, défendre le droit au logement, à la santé.

C’est sous l’impulsion de Sieur Sarkozy, "le polonais intégré" que le concept "d’immigration choisie" est devenu le principe fondateur de la nouvelle politique française d’immigration. Cette politique, largement inspirée des idées de Le Pen et de toutes les extrêmes droites, donc fondamentalement raciste, électoraliste et bassement opportuniste, se traduit par des contrôles d’identité sélectifs dans les quartiers parisiens à forte concentration de population immigrée.

L’objectif électoraliste est "de faire du chiffre", c’est-à-dire parvenir à un quota d’expulsion de 23.000 immigrés par an et d’atteindre le chiffre record de 400.000 d’ici quelques années. Un programme pour séduire l’extrême droite, précariser davantage nos compatriotes qui deviendront à travers ces nouvelles lois des sans-papiers et contraints de vivre dans la clandestinité ! Cette visite "du Polonais" au berceau de la "Racaille" est une véritable provocation!

Le Parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) exprime son opposition à cette visite de Nicolas Sarkozy au Mali et invite tous ses militants à se joindre aux actions de protestation en cours, notamment la marche pacifique du mercredi 17 mai 2006 qui prendra le départ devant la Bourse du Travail à 16 heures, et le sit-in du jeudi 18 mai 2006 devant l’entrée principale de l’hôtel de l’Amitié à 15 heures.

Pour Le Bureau National du parti
-  Le Secrétaire à la Communication -Nouhoum Kéïta

La mobilisation contre la loi Sarkozy

La mobilisation contre la loi Sarkozy sur l’immigration et l’intégration a connu samedi dernier une brusque accélération. La manifestation parisienne a rassemblé 35 000 personnes selon les organisateurs (11 000 selon la police), deux fois plus que celle du 29 avril. Tandis qu’un groupe a investi la tour Eiffel pour y distribuer des tracts, à Marseille et Toulouse, deux manifestations ont aussi eu lieu. Dans le cortège parisien, des gens d’origine africaine, maghrébine, asiatique, et aussi c’est la nouveauté, beaucoup d’origine française. Dont bon nombre manifestaient pour la première fois contre ce texte.

Dans la foule, le Malien Sara Camara, agent d’entretien à la Conciergerie de Paris (Libération du 4 mai), toujours flanqué de ses deux collègues. Egalement présents, Jaleel et sa femme. Tous deux sont Ivoiriens, lui est arrivé en France en 1994, elle en 1998, et sont parents d’un enfant né ici.

En 2004, Jaleel a tenté de se faire régulariser comme le permettait la loi pour les clandestins ayant passé dix ans en France, mais la préfecture a rejeté son dossier. Les associations affirment que l’administration applique par anticipation une mesure de la loi Sarkozy qui supprime cette régularisation pour les clandestins ayant vécu 10 ans en France.

Fronde : Devant la fronde des responsables religieux catholiques, protestants et orthodoxes, ainsi que des mouvements chrétiens sonnant la charge contre un texte qualifié de "machine à fabriquer des sans-papiers", Nicolas Sarkozy avait promis des amendements.

Il a ainsi fait supprimer la disposition prévoyant qu’en cas de rupture du contrat de travail, l’étranger verrait sa carte de séjour retirée. Mais les associations qui luttent aux côtés des sans-papiers restent mobilisées.

Elles n’excluent pas un durcissement du texte de la part des députés ultra. Au coeur de leurs inquiétudes, le sort des étrangers malades. Une version antérieure du projet de loi abrogeait la disposition prévoyant la délivrance d’un titre de séjour à l’étranger "dont l’état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait entraîner pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité", la réservant à ceux "dont l’absence mettrait en jeu le pronostic vital".

Les associations ont protesté, le ministère de la Santé s’est ému. L’Intérieur a reculé. Mais certains députés n’ont pas renoncé : Jérôme Rivière (UMP, Alpes-Maritimes) avait déposé un amendement "[subordonnant] l’octroi d’une carte de séjour à un étranger malade à l’existence d’un danger vital et immédiat". Retoqué par la commission de lois, il pourrait revenir pendant le débat.

Circulaire : Beaucoup de Français défilent par solidarité. Cédric est venu de Nantes avec des sans-papiers. Depuis qu’en février, Nicolas Sarkozy a publié une circulaire sur les "conditions de l’interpellation d’un étranger en situation irrégulière", lui et ses camarades accompagnent systématiquement les clandestins dans leurs démarches administratives.

Certains rendez-vous à la préfecture n’auraient d’autre objet que de faire sortir les sans-papiers du bois pour les arrêter. Comme tous les militants du Réseau Education sans frontières, Cédric et ses camarades anticipent également les expulsions qui risquent d’avoir lieu à la fin de l’année scolaire.

Une circulaire du ministère de l’Intérieur d’octobre 2005 avait interdit l’expulsion d’élèves en cours d’année. Ce sursis prendra fin le 30 juin. "On organise la prise en charge, on cherche des planques mais également des lieux publics car on se dit que la meilleure façon de protéger ces enfants pourrait être de les "cacher" au grand jour", explique Cédric.

Alassane BAH

17 mai 2006.
Wapi
 
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Message par bennie » 18 Mai 2006, 12:40

j'ai vu un truc sur France 22. Ils racontent les protestations au Mali. On accuse la loi raciste et le pillage des élites (immigration choisie)

Et on entend Sarkozy, qui, comme d'hab retombe sur ses pattes. Il explique que c'est le problème qu'en France, dès qu'on parle d'immigration, on sit taxé de raciste. Et que justement, lui il lutte contre le racisme, en ne laissant pas ce dossier à Lepen.

alors, je ne sais pas ce que le telespectateur retiendra...

SARKO, au poteau!
bennie
 
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Message par Mickaël » 20 Mai 2006, 15:18

Le voyage de sako au mali, au Benin et au maroc je crois, je trouve que c'est vraiment de la démago de merde. De plus au Benin dans son fauteuil d'ambassadeur il se comportait déja comme un président! Heureusement que les gens se sont boujés contre lui et sutout heureusement que france info (le matin avant 9h) donne une info differente.
Parce que le comportement des medias, surtout la une et la deux, sans parler de la 6, est tout simplement scandaleux!!!!!
A+
Mickael
P.S: sur la pancarte d'un manifestent on pouvait lire :
Sarko=hitler, raciste

A la télé ils ne l'ont pas dit, mais au Beni sont repas à été boycoté les membre du gouvernement local (des députés je crois?!)
Mickaël
 
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Message par emma-louise » 21 Mai 2006, 09:52

a écrit :La LCR solidaire des anti-sarko africains.
Communiqué de la LCR. La provocation faisant partie de sa panoplie politique, N.Sarkozy a choisi, cette fois-ci, de s’offrir une tournée africaine après le vote de son projet de loi qui durcit les conditions d’entrée et de séjour des immigrés et prévoit de détourner au profit du MEDEF les « compétences et talents » présents en Afrique. Venant après la loi vantant les mérites de la colonisation, après les expulsions de jeunes immigrés en cours de scolarisation, cette nouvelle loi CESEDA ne pouvait que déchaîner la colère dans les ex-colonies françaises. Depuis mercredi, colère, indignation et révolte rythment le périple africain du ministre des expulsions. La LCR se réjouit du succès des manifestations anti-sarko qui ont eu lieu Bamako et à Cotonou. En France, malgré le vote de la loi à l’Assemblée, le combat continue contre ce dispositif discriminatoire, contre les expulsions, pour le droit aux études des jeunes immigrés, pour la régularisation de tous les sans-papiers. Le 19 mai 2006.
emma-louise
 
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