
Publié :
08 Mai 2006, 03:00
par Combat
Bonjour les amis,
Enfin le forum marche. Y aurait il des camarades capables d'une aide virtuelle sur un forum etranger? Depuis quelques temps des amis et moi avons commence un travail de propagande sur le principal site de forum/debat ivoirien. Il y a 10.000 personnes qui le visitent par jour dans l'emigration en majorite. La majorite des threads sont sur l'ethnie, le tribalisme et la xenophobie. Il y a des militants d'extreme droite francaise(Lancelot, Fidel) qui y interviennent dont certains se disent meme etre ouvriers. Les marxistes sont accuses d'etre des criminels nord coreens ou pol poltiens. Tout ce qu'il faudrait serait de repondre de temps a autre a un poste raciste ou poster des articles marxistes pour contrebalancer la situation. J'ai le meme nick la bas. Merci d'avance.
http://forums.abidjan.net/cboard.asp?cbid=1

Publié :
10 Mai 2006, 14:13
par zeanticpe
Bonjour Combat,
si je comprends bien ton problème, tu es un peu seul pour lutter contre des dérives nationalistes et xénophobes et tu souhaiterais un coup de main et être plus nombreux que toi tout seul:
a écrit :Tout ce qu'il faudrait serait de repondre de temps a autre a un poste raciste ou poster des articles marxistes pour contrebalancer la situation
je pense que sur des idées théoriques et générales, beaucoup de personnes de ce forum peuvent t'aider et participer bien-sûr. mais on n'est pas sur place.
bien-sûr que ca nous interesse ce qui se passe en côte divoire.
Mais comment on intervient sans connaître ce qu'il s'y passe reellement? on ne va pas lire un livre théorique sur le marxisme et dire ce qui est bien pour vous?
peux-tu nous dire toi ce qui s'y passe. ce que tu rencontres précisement comme problème.
a écrit :La majorite des threads sont sur l'ethnie, le tribalisme et la xenophobie.
Je crois, sans etre nationaliste, que l'exploitation des plus pauvres va de paire avec des dominations ethniques dans beaucoup de pays d'Afrique.
je me trompe peut-etre.
Moi je défendrai les plus pauvres. mais on a besoin d'en connaitre plus sur les rapports entre eux.
je me demande meme:est-ceque ca vaut le coup d'intervenir sur ce forum. Qui sont ces gens qui participent à ce forum? Est-ce qu'on y retrouve les gens qui souffrent en Côte d'ivoire, ou est-ce que ce sont des nantis nationalistes qui ont quelques privilèges sur d'autres ethnies?
Ceci pour t'exprimer, camarade, que nul doute, on a envie de t'aider.
mais il faut nous en dire plus et beaucoup plus, sur ce que vivent les gens dans ton pays. Pour ma part les copains africains que j'ai eus étaient djiboutiens. C'est un autre pays. Ils étaint Afars et leurs soucis, c 'était les Issas, ils se sentaient écrasés et ma foi, je les comprenais bien.
je les comprenais bien dans la mesure où je pense, et je peux me tromper, que les plus pauvres, c'était les Afars et qu'à ce titre je me sentais plus solidaire des Afars.
mais tu vois ce sont des discussions délicates et particper à un combat de lutte de classe nécessite une bonne compréhension de ce qui se passe exactement.
Donc, en ce qui concerne ta question, je pense qu'il faudrait que tu nous en dise plus sur le contexte. Tu peux sans doute participer plus activement sur ce forum par exemple en nous relatant ce qui ce passe et se discute en Cote d Ivoire.

Publié :
10 Mai 2006, 18:52
par Combat
Pour la situation en general qui y prevaut, voici un article que j'ai trouve sur le site du CCI. Je vais ajouter quelques elements d'ici peu.
La Côte d'Ivoire s'enfonce dans un chaos sans fin
( categories: Afrique | Côte d'Ivoire )
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Début décembre dernier, lors du dernier sommet franco-africain à Bamako, Chirac a fait le grand show de l’impérialisme français, meilleur défenseur mondial de l’Afrique. Reprenant le bon vieux ton du pays traditionnellement "protecteur" du continent, appelant à la "modernisation" des liens avec ce dernier, le bilan de la visite est mince. Il faut dire que ce 23e sommet, institué sous de Gaulle pour mieux maîtriser et diriger les chefs d’Etat placés aux ordres de la France, a été marqué par l’absence non négligeable et significative d’un certain nombre de dirigeants des régions d’Afrique qui participaient traditionnellement à ce sommet bisannuel : il en est ainsi du chef d’Etat guinéen, de ceux du Congo, du Burundi, du Rwanda, et de l’Angola, et chose à noter, de celui de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Mais plus significative encore est l’absence des chefs d’Etat algérien, tunisien et marocain. Il est vrai que la France avait bien préparé le terrain avec la publicité faite autour de l’adoption de la loi du 23 février qui fait en sorte que les programmes scolaires "reconnaissent le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord".
A l’heure où la France se trouve en situation de réelle difficulté pour conserver un minimum d’influence en Afrique, et où les Etats-Unis, mais aussi des pays comme l’Allemagne ou même la Chine, exercent une pression importante pour, non seulement marcher sur ses plate-bandes, mais aussi et surtout l’évincer de l’Afrique noire, ce ne sont pas les beaux discours humanitaires qui vont changer la donne. Ce que cachent en réalité ces événements c'est l’entrée dans une politique de plus en plus musclée de la France face à ses rivaux et au chaos qui s’aggrave, dans le but de conserver un minimum de positions sur ce continent.
Il y a un an, le 6 novembre 2004, des avions ivoiriens larguent des roquettes sur le camp français de Bouaké, tuant 9 soldats de l’armée tricolore. Aussitôt, cette dernière réplique en détruisant entièrement l’aviation ivoirienne, provoquant de ce fait des affrontements armés et des massacres au sein des populations locales, de même qu'un début de pogrome contre les ressortissants français qui seront évacués massivement par les autorités françaises.
Quelle est la situation aujourd’hui ?
Depuis un an, la situation en Côte d'Ivoire est plus fragile que jamais, menaçant d'exploser à tout moment, alors que le pays est d'ores et déjà coupé en deux. On assiste épisodiquement à des tueries et des règlements de compte entre les forces armées en présence en particulier entre les soldats français et ceux de Gbagbo. Ainsi, un officier ivoirien, sortant d’une "cérémonie officielle" à l’ambassade de France à Abidjan, a été accusé de "complot" et mitraillé par les hommes du pouvoir ivoirien. En même temps, le chef d’état-major de l’armée ivoirienne est en fuite et, depuis l’étranger, jure de chasser le régime en place par tous les moyens. Pour sa part, l’armée française sur place est accusée régulièrement d’exactions, ou de crimes masqués, comme par exemple la mort par étouffement d’un chef de bande local, qualifié de "coupeur de routes". Pendant ce temps, la population s’enfonce dans la misère la plus atroce tandis que l’insécurité règne partout, à Abidjan comme dans les autres villes du pays. La Côte d'Ivoire est en guerre permanente, divisée entre le Nord et le Sud depuis les affrontements sanglants de septembre 2002 (voir RI n°327).
Face au chaos qui menace, les puissances impérialistes étalent leur cynisme et leur hypocrisie en brandissant une énième "nouvelle résolution" sur la Côte d’Ivoire, pour "instaurer la paix". En effet, devant la fin du mandat présidentiel de Gbagbo, le Conseil de Sécurité de l’ONU a voté le 21 octobre dernier une résolution qui, d’une part, prolonge d’un an le mandat du président ivoirien et, d’autre part, charge deux des parrains locaux des belligérants (l'Afrique du Sud et le Nigeria) de mener des consultations "en vue de la nomination d’ici au 31 octobre 2005, d’un nouveau premier ministre(de transition) acceptable par toutes les parties ivoiriennes (…), qui exercera pleinement son autorité sur son cabinet(…) et disposera de tous les pouvoirs nécessaires".
En fait, ce "nouveau plan de paix" de l’ONU (proposé par la France) ressemble comme deux gouttes d’eau au précédent plan dit des "accords de Marcoussis", rédigé par le gouvernement Chirac en mars 2003, et qui n’a fait qu’aggraver la situation de chaos (voir RI n°332). Dans le cadre de son "plan de paix" initial, le gouvernement français avait fixé au 30 octobre 2005 l’organisation d’une élection présidentielle. Mais face à la situation qui règne en Côte d’Ivoire, les parrains impérialistes ont dû se résoudre à reporter le scrutin en fixant des nouvelles échéances. Personne ne se fait en réalité la moindre illusion sur la faisabilité de ce nouveau "chiffon". En effet, fort de son expérience du précédent "plan de Marcoussis", le président Gbagbo fait semblant d’accepter le nouveau plan de l’ONU pour gagner du temps, mais sans aucune réelle intention de passer la main à un rival quelconque.
De leur côté, les forces rebelles rejettent en toute logique la résolution de l’ONU qui prolonge le mandat de Gbagbo et proposent de nommer un de leurs chefs, Guillaume Soro, premier ministre du futur "gouvernement de réconciliation". Autrement dit, les "parties ivoiriennes" dont parle l’ONU, ne sont pas prêtes à se soumettre au "nouveau plan de paix", au contraire, elles se préparent à de nouveaux affrontements guerriers.
La récente nomination au poste de premier ministre d'un homme de la France, Charles Konan Banny, qui a pour mission de rassembler au sein du futur gouvernement toutes les tendances politiques ainsi que des représentants de la rébellion, n'annonce qu'une monstrueuse foire d'empoigne et le prétexte à de nouvelles flambées de violence. Son prédécesseur, Seydou Diarra, avait mis plus de trois mois pour former un "gouvernement de réconciliation" nationale après Marcoussis, avec le résultat que l'on sait.
La responsabilité criminelle des parrains impérialistes
Non seulement les bourgeoisies locales pillent les matières premières pour s’armer, mais les parrains impérialistes n'hésitent pas à fournir des armes pour tenter d'influer sur le rapport de forces. L’hypocrisie criminelle du Conseil de Sécurité est évidente. D'une part, il fait semblant d’instaurer un embargo sur les armes à destination de la Côte d’Ivoire et, de l'autre, laisse les forces de l’ONU sur place fermer les yeux sur l’entrée massive d'engins de mort en provenance ou en transit des pays voisins. Il en est ainsi des avions de chasse de type Mig-23, des hélicoptères de combat, et d’autres armes, qui passent par la Guinée, le Togo, le Libéria, le Burkina. Voilà une démonstration éclatante de la responsabilité directe des puissances impérialistes dans les massacres.
Mais derrière cela, il y a aussi les luttes d’influence que se livrent dans la région les petites et grandes puissances entre elles. Par exemple, celles qui profitent de l’affaiblissement de l’impérialisme français en Côte d’Ivoire pour s’y faire une place. C’est d’abord le cas de l’impérialisme américain, bien content de voir son rival français se noyer dans le bourbier ivoirien, qui poursuit son objectif d’évincer définitivement la France de son ancien bastion colonial.
Il y a encore la poussée des puissances moyennes "émergentes", telle l’Afrique du Sud (accusée de "rouler" pour Gbagbo), qui avait réussi à s’emparer du "parrainage" des négociations de "paix" entre les cliques ivoiriennes, avant d’échouer à son tour devant l'opposition du Sénégal, du Nigeria et, bien sûr, de la France. Tandis que la Grande Bretagne et les Etats-Unis sont de la "mêlée" à travers leur parrainage du "Groupe international de travail" (GIT) sur la Côte d’Ivoire. Il n’ y a pas moins de 16 pays impliqués quasi-directement dans la situation ivoirienne, tous concurrents à des degrés divers : un répugnant panier de crabes.
En guise de plan de "paix", tous ces gangsters impérialistes se préparent en réalité à une nouvelle boucherie.
Quel terrible cynisme de la part des représentants des grandes puissances impérialistes, qui montrent qu’ils se fichent complètement du sort des populations, premières victimes non seulement des carnages mais aussi pillées, violées, spoliées, rackettées par toutes ces bandes armées qui ratissent la région.
Soumises à l'horreur des exactions guerrières, éreintées par la soldatesque, vivant dans des conditions de misère et d'insalubrité effroyables, crevant du paludisme et du sida : c'est cela la perspective qu'offre aux Ivoiriens et plus largement aux populations de toute l'Afrique la foire d'empoigne des capitalistes rivaux.
Amina (10 décembre)

Publié :
11 Mai 2006, 01:48
par Combat
Bon voila je fais des rajouts comme promis mais y a tant a dire que je vais le faire par etape. Aujourd'hui je presente les forces d'extreme gauche presentes en CI. Il faut dire que que cette derniere est miniscule mais existe clandestinement. Ce ne fut pas le cas dans les annees 70 et 80 quand l'ecrasante majorite de l'opposition illegale au regime du parti unique du Parti Democratique de Cote D'Ivoire(PDCI) de feu Houphouet Boigny, soutenu a bras le corps par l'imperialisme francais de 1960 a 1993, etait constituee de partisans du maoisme, stalinisme pro albanais et autres pseudo marxistes.
Dans les annees 70, se constitue le PCCI(Parti Communiste de Cote d'Ivoire) d'inspiration stalinienne dirigee par Ouraga Obou qui fut forme en france et est aujourd'hui un reformiste presque apolitique. Le PCCI cree une vitrine presentable en 1982 qui sera denomme le FPI(Front Populaire Ivoirien) et acceptera des petits bourgeois ouvertement reformistes tels Laurent Gbagbo ...actuel president qui prendra bien vite le controle du parti avec ses complices reformistes. A la restauration du multipartisme en 1990, ce parti s'affiche comme etant social democrate, obtient son adhesion a l'IS et obtient 18% des voix a la presidentielle contre 82% au PDCI. Profitant du coup d'etat de 1999 et surfant sur une vague tribalo-xenophobe(la CI comportant 26% de population etrangere et 40% de minorite musulmane que les partis tels que le FPI presentent comme des "etrangers" envahisseurs).
En 1993, un courant de staliniens cree un courant interne, la CDS(Convention democratique et socialiste) qui entend rectifier la ligne deviationiste du parti; les staliniens diriges par Bamba Maurice quittent finalement le FPI, tentent de creer un parti puis disparaissent dans l'anonymat.
Un autre courant anime par Don Mello qui aurait proche du SU durant ses etudes en France, cree une tendance denomee la "renaissance" et entend lutter pour la regeneration socialiste du parti..mais de fait ses dirigeants sont des sociaux democrates par acte et dires. Ils scissionnent vers la fin des annes 90, s'allient au RDR-parti d'Alassane Ouattara, ex premier ministre et DGA adjoint du FMI. Un groupe mene par ...Don Mello finit par rejoindre la maison mere apres l'arrivee au pouvoir du FPI et devient directeur de l'institut des grands travaux.
Il y eu un groupe proche du PT francais travaillant principalement dans les bureaucraties syndicales des syndicats enseignants du superieur mais qui a apparemment disparu. modération
Il y a ce jour deux groupes serieux qui existent:
1-le PCRCI(Parti Communiste Revolutionnaire de CI) d'inspiration pro albanaise et filiale du PCOF-La Forge en france. Ils editent un journal denomme revolution et le chef de leur jeunesse a recemment ete assassine par les milices du pouvoir. Le PCRCI a forme nombre de jeunes de la FESCI-syndicat etudiant dont Soro Guillaume actuel chef de la rebellion et Yayoro Karamoko, actuel dirigeant de la structure de jeunesse du RDR...le parti de la droite liberale. Mais en gros les types du PCRCI semblent etre assez corrects et ont maintenu une existence continu de 15 -ans. Bon faut dire qu'ils appellent a la RDNPA-Revolution Democratique Nationale Anti Imperialiste, theorie mencheviko stalienne d'une revolution en 2 etapes.
2-L'UATCI(Union Africaine des Travailleurs Communistes Internationalistes) filiale de LO et de l'UCI qui comptait une dizaine de militants et vingtaine de sympathisans a l'epoque ou j'etais avec eux. Ils controlent aussi un syndicat dans un secteur que je ne peux evoquer pour raison de securite. Ce sont des militants tres determines et formes qui font des distributions de tracts dans les blocs industriels une fois par mois et essaient de s'elargir. Le probleme, c'est qu'ils appliquent schematiquement ce qu'ils ont appris a LO-ou les dirigeants ont ete formes- sans tenir compte de la realite locale. Ils pariquent un economisme a outrance, ignorant les luttes reelles du moment et les opportunites qui ont existe pour se faire connaitre. C'est un bon groupe pour quelqu'un de recrutable mais difficile pour un militant qui serait arrive seul a la conclusion de la necessite de la revolution socialiste, ce qui fut mon cas.
Une note personnelle: il y eut un petit groupe au sein de la jeunesse du FPI dont je fis parti et qui convergea au marxisme trotskysant -bien que les idees etaient encore imprecises du point de vue theorique. Ayant lutte quelques annees au sein de l'UATCI, j'en suis parti puisque la strategie du groupe m'a semble erronee. Vivant dans l'emigration j'essaie de reconstituer un groupe Trotskyste...bien que cela soit tres difficile.[/COLOR]
Il y a ce jour deux groupes serieux qui existent:
1-le PCRCI(Parti Communiste Revolutionnaire de CI) d'inspiration pro albanaise et filiale du PCOF-La Forge en france. Ils editent un journal denomme revolution et le chef de leur jeunesse a recemment ete assassine par les milices du pouvoir. Le PCRCI a forme nombre de jeunes de la FESCI-syndicat etudiant dont Soro Guillaume actuel chef de la rebellion et Yayoro Karamoko, actuel dirigeant de la structure de jeunesse du RDR...le parti de la droite liberale. Mais en gros les types du PCRCI semblent etre assez corrects et ont maintenu une existence continu de 15 -ans. Bon faut dire qu'ils appellent a la RDNPA-Revolution Democratique Nationale Anti Imperialiste, theorie mencheviko stalienne d'une revolution en 2 etapes.
2-L'UATCI(Union Africaine des Travailleurs Communistes Internationalistes) filiale de LO et de l'UCI qui comptait une dizaine de militants et vingtaine de sympathisans a l'epoque ou j'etais avec eux. Ils controlent aussi un syndicat dans un secteur que je ne peux evoquer pour raison de securite. Ce sont des militants tres determines et formes qui font des distributions de tracts dans les blocs industriels une fois par mois et essaient de s'elargir. Le probleme, c'est qu'ils appliquent schematiquement ce qu'ils ont appris a LO-ou les dirigeants ont ete formes- sans tenir compte de la realite locale. Ils pariquent un economisme a outrance, ignorant les luttes reelles du moment et les opportunites qui ont existe pour se faire connaitre. C'est un bon groupe pour quelqu'un de recrutable mais difficile pour un militant qui serait arrive seul a la conclusion de la necessite de la revolution socialiste, ce qui fut mon cas.
Une note personnelle: il y eut un petit groupe au sein de la jeunesse du FPI dont je fis parti et qui convergea au marxisme trotskysant -bien que les idees etaient encore imprecises du point de vue theorique. Ayant lutte quelques annees au sein de l'UATCI, j'en suis parti puisque la strategie du groupe m'a semble erronee. Vivant dans l'emigration j'essaie de reconstituer un groupe Trotskyste...bien que cela soit tres difficile.

Publié :
11 Mai 2006, 08:17
par com_71
(Combat @ jeudi 11 mai 2006 à 02:48 a écrit : C'est un bon groupe pour quelqu'un de recrutable mais difficile pour un militant qui serait arrive seul a la conclusion de la necessite de la révolution socialiste, ce qui fut mon cas.
Allons, allons. Ca serait un objectif pour un petit groupe révolutionnaire d'être un milieu "facile" ? Pour quoi faire ? Plaire dans certains milieux dont tu signales par ailleurs l'existence ?
(combat a écrit :Ce ne fut pas le cas dans les annees 70 et 80 quand l'ecrasante majorite de l'opposition illegale au regime du parti unique du Parti Democratique de Cote D'Ivoire(PDCI) de feu Houphouet Boigny, soutenu a bras le corps par l'imperialisme francais de 1960 a 1993, etait constituee de partisans du maoisme, stalinisme pro albanais et autres pseudo marxistes.

Publié :
11 Mai 2006, 10:53
par zeanticpe
Merci pour tes descriptions Combat.
Ben, ca n'a pas l'air facile, en effet. et quand on voit le role de la France là-dedans, c'est ecoeurant.
Alors courage en tout cas.