a écrit : bien évidemment D'ailleurs, je ne disais pas que c'était la mobilisation FRANCAISE qui avait permis cela ! Entre nous je pense que c'est un fait politique important que ce mouvement ait été international et a repris dans bien des pays les mouvements de l'altermobilisation
Certes le fait qu'il y ait eu des mobilisations dans de nombreux pays n'est pas anodin. Mais, il faut prendre aussi la mesure des limites de telles mobilisations tant qu'elles restent essentiellement pacifiste ou dans tout les cas que n'en émerge pas la perspective de la lutte de la classe ouvrière mondiale contre l'impérialisme. Et du coup voir que si des dirigeant impérialistes ont pu s'appuyer sur l'existence des mobilisation, ce ne sont pas les mobilisations qui ont poussé ces dirigeants à prendre telle ou telle position (pourquoi les gouvernements italien ou espagnole auraient-ils été moins sensible aux mobilisations). A fortiori dans ton premier post tu écrivais que la situation était : " un resultat de la seule mobilisation des forces anti guerre", ce qui est a fortiori faux.
a écrit : Bien sur, si chirac a pris la position que l'on sait ce n'est pas par internationalisme prolétarien ! Mais d'une part les seuls intérets des firmes en questions et des intérets capitalistes ne peuvent a eux seuls expliquer la position de chirac, et d'autre part c'est bien la force du mouvement anti guerre mondial qui a fait que chirac n'a pu comme d'habitude biaiser et adopter une attitude de couleuvre !
Non seulement ce n'est pas par internationnalisme prolétarien, mais ce n'est pas non plus par la pression des mobilisations. Oui, dans une période où la bourgeoisie ne se sent pas directement menacée, les dirigeants impérialistes prennent leurs décision en fonction des seuls intérêts des trusts (et dans le cas où cette bourgeoisie serait menacé elle ne ferait des concession que pour sauver la bourgeoisie, cf juin 36).
Chirac n'a pas biaisé parce que cette guerre reste en opposition d'avec les intérêts de l'impérialisme français. Mais de toute façon, en souhaitant la victoire la plus rapide possible des américains, il s'est bien vite rangé dans le camp impérialiste et n'a pas semblé trop souffrir du poids des mobilisations pour le faire.
a écrit : C'est exactement ça : le fait que les brigands n'ai pas pu se mettre d'accord entre eux est en soi positif
Ce qui ne veux pas dire que l'existance du repaire de brigands est en soi positif
Non, le fait que les brigands ne se mettent pas d'accord n'est ni positif ni négatif, c'est simplement l'expression de ce que c'est que l'impérialisme : un partage du monde entre les bourgeoisies y compris avec des conflits entre impérialistes.
Parce que partant de là, le fait qu'en 14 les impérialistes n'aient pas pu se mettre d'accord entre eux et aient fait une guerre mondiale pour se mettre d'accord serait tout aussi positif. Cela n'a pas de sens de raisonner comme ça.
Les impérialisme sont nécessairement en conflit, et ils règlent leurs conflits sur le dos des classes populaires et des peuples pauvres. Les divergeances inter impérialistes ne sont pas positive, elles sont l'expression des contradictions profondes du fonctionnement du capitalisme au stade de l'impérialisme. Elles ne font que démontrer l'absolue nécessité de renverser la bourgeoisie et d'en finir avec l'impérialisme.