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a écrit :Les troupes US emprisonnent des ouvriers de la centrale électrique de Mousseyba


Le personnel de cette entreprise exigent l’évacuation immédiate de leur lieu de travail par les troupes américaines.

Des troupes américaines occupent la centrale électrique de la ville de Mousseyba, près de Bagdad, depuis leur invasion de l’Irak. Elles l’ont transformée en base militaire, sous prétexte de la présence d’éléments armés dans la région. Plusieurs travailleurs ont été blessés et certaines ailes de l’usine ont été détruites par les bombardements, du fait de la présence de ces soldats. Ces derniers ont utilisé les magasins de stockage, comme leurs lieux d’hébergement, après les avoir vidés des matières premières, qu’ils contenaient, matières pourtant nécessaires à la préservation des emplois et à la poursuite de l’activité de l’entreprise. Cette situation a entraîné la détérioration de ces matières et des pièces de rechange, et par conséquent la dégradation des installations et l’arrêt d’une part notable de la production.

Elle a ainsi chuté de 1200 Mwh à 600 Mwh, au moment, où les besoins du en électricité sont croissants dans l’ensemble du pays, qui accuse déjà un important déficit énergétique.

Les travailleurs de la centrale se plaignent aussi des provocations et des brimades, dont ils sont victimes de la part des forces américaines. C’est ainsi que le 28 octobre 2005, ces derniers ont jeté à terre, piétiné et humilié des travailleurs et des techniciens qui se rendaient à la centrale pour l’approvisionner en huile.

De même qu’ils ont arrêté, le 1 novembre suivant, six membres du personnel de la centrale, pendant leur temps de travail. Il s’agit d’Ahmed Abdellah Zaghir, d’Adhraâ Mounir Saâdoun, d’Abbès Challal, de Mohand Mohamed Atchane, d’Intisar Mohamed et de Mohamed Hassen.

Grâce à leur grève et à leur rassemblement, jusqu’à 17h, devant leur usine, les travailleurs ont obtenu la libération de deux employées. Mais ils n’ont réussi à faire libérer leurs autres collègues, que le lendemain, après qu’ils eurent menacé d’arrêter totalement l’activité de l’entreprise.

Les souffrances endurées par ces travailleurs ont franchi le seuil de l’intolérable. Ils exigent par conséquent l’évacuation immédiate de leur lieu de travail par les militaires. Ces derniers prétendent que leur présence est indispensable à la protection de celui-ci du sabotage. Or il est tout à fait possible de le défendre de l’extérieur.

Le succès des travailleurs de la centrale électrique de Moussyeba nécessite un large soutien de la part des travailleurs de l’électricité, des autres secteurs d’activité et des masses populaires.

La Fédération des Conseils et des syndicats ouvriers d’Irak a lancé une campagne locale et à l’étranger de soutien à la revendication des travailleurs de cette société. Elle organise, dans le même temps, des actions de protestations et de rassemblement des travailleurs de la centrale.

Vive la liberté

Vive la fin immédiate de l’occupation

Vive le mouvement ouvrier irakien

Fédération des Conseils et des syndicats ouvriers d’Irak

Le 10.11.2005

(Umber @ dimanche 4 décembre 2005 à 12:45 a écrit : Les imperialistes des States ont encore réussi leur coup : population maltraitée, ce qui donne naissance à une grève et qui démontre la puissance des masses.
Je pense cependant qu'il n'y a malheureusement aucune chance de voir éclater une révolution rouge là-bas, ils sont trop attachés à l'Islam et à leurs diverses coutumes.
Et puis l'Irak est justement l'exception au moyen Orient, le pays dans lequel il existe encore un certain nombre de tradition ouvrière. Je pense au Parti Communiste Ouvrier D'Irak, qui même si il a quelques travers gauchiste en renvoyant dos à dos l'impérialisme US et les barbus, n'en intervient pas moins dasn la classe ouvrière à une échelle somme toute respectable.