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Message Publié : 15 Août 2005, 23:07
par pelon
Salut à tous. Si le forum a pris quelques vacances ou plus précisément du chômage technique, la planète n’a pas arrêté de tourner pour autant. En Irlande du Nord par exemple.
L’IRA a donc annoncé la fin de la lutte armée, avec effet au 28 juillet. Ce n’est pas vraiment une surprise puisque le Sinn Fein avait annoncé la couleur lors des élections de mai où il avait d’ailleurs progressé.
Le gouvernement de Blair va prendre des mesures pour marquer le coup : par exemple le Royal Irish Regiment (RIR), régiment nord-irlandais de l'armée britannique, composé de 3 000 hommes, dont de nombreux protestants, sera démantelé en août 2007, ce qui laisse quand même le temps de voir si l’IRA ne change pas d’avis. Ian Paisley n’est évidemment pas d’accord.
Qu’une solution politique soit trouvée ou non, pour par exemple réussir à faire fonctionner un gouvernement local, la population pauvre n’en aura pas fini avec les problèmes. Ceux qui se partageront (ou pas) le pouvoir sont leurs ennemis. C’est évident pour les unionistes comme Paisley. L’IRA, elle, n’a jamais eu de politique vis-à-vis de la classe ouvrière. Ce n’était pas dans sa nature, celle de nationalistes bourgeois. Ils disent passer maintenant à la lutte pour l'indépendance avec des moyens pacifiques. La lutte pour la justice sociale, la lutte de classe, ce n'est pas leur problème...mais nous le savions depuis longtemps.

Message Publié : 28 Août 2005, 03:30
par bennie
Je suisde retour!!!

BONJOUR A TOUS!!


Oui Pelon, je sui tout a fait d accord avec toi.

Je me disais que le cessez-le-feu definitif est une bonne nouvelle. Bien sur, si il tient...

Maios il faut rappeler, comme tu le dis, que les nationalistes de deux bords n ont jamais defendu les interets des travailleurs, il est clair que s ils arretent de se tqaper dessus, ce sera certrainement pour taper ensemble sur les couches populaires!!!

Message Publié : 13 Sep 2005, 09:56
par bennie
Ce n'est pas étonnant mais tout de même décevant!

a écrit :A Belfast, les unionistes protestants ne baissent pas les armes
LEMONDE.FR | 13.09.05 | 08h43  •  Mis à jour le 13.09.05 | 08h52 
 





Même si les violences ont nettement diminué d'intensité depuis les émeutes du week-end, des affrontements ont eu lieu pour la troisième nuit consécutive dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 septembre dans les rues de Belfast entre des extrémistes protestants et les forces de l'ordre.




La confrérie protestante de l'ordre d'Orange avait, dès vendredi, appelé ses fidèles à descendre dans les rues pour manifester leur colère, après l'interdiction qui a été faite à l'une de leurs marches de traverser un fief catholique de Belfast. Les manifestations, samedi après-midi dans l'ouest de la ville, ont rapidement dégénéré en émeutes qui se sont étendues à de nombreux quartiers populaires protestants d'Irlande du Nord.

De samedi à lundi matin, les policiers et les soldats britanniques qui tentaient de disperser les émeutes ont été pris pour cible par des militants loyalistes qui ont ouvert le feu à l'arme automatique et lancé des grenades artisanales ainsi que des centaines de cocktails Molotov. Lundi soir, de nombreux véhicules volés ont été incendiés dans les quartiers populaires protestants du nord, de l'est et du centre de Belfast, où de jeunes loyalistes, restés fidèles à la couronne britannique, ont bombardé la police de fusées d'artifices et d'autres projectiles. Le commissariat de New Barnsley, dans l'ouest de la ville, a également été attaqué par de jeunes émeutiers et visé par des cocktails Molotov. Cinquante policiers et au moins dix civils ont été blessés, dont certains grièvement.

"LES GENS SE SENTENT PRIVÉS DE LEUR DROIT PAR LE PROCESSUS DE PAIX"





Après avoir visionné les bandes vidéo de la police montrant des émeutiers tirant à l'arme automatique sur la police et l'armée pendant le week-end, le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord, Peter Hain, a indiqué qu'il se préparait à prendre des mesures dans les prochaines 48 heures. Le chef de la police nord-irlandaise, Hugh Orde, a assuré que la violence de samedi et dimanche, "la pire que le Royaume-Uni ait connue dans les dernières années", était orchestrée par les groupes armés loyalistes. Il a par ailleurs estimé, lundi, que les quartiers concernés sont "des poches isolées où les gens se sentent privés de leurs droits par le processus de paix".


Selon Tommy Kirkham, dirigeant de la vitrine politique du plus puissant des groupes armés protestants, l'Association de défense de l'Ulster (UDA), les gouvernements de Londres et Dublin avaient pourtant "été avertis depuis des années" du malaise qui existe dans les quartiers protestants les plus pauvres. Pour sa part, le politologue Adrian Guelke, de l'université de Queen's, à Belfast, a souligné que "la racine du problème" venait du fait que les membres de la communauté protestante étaient "traités comme des citoyens de troisième classe".


En visite à Belfast, l'émissaire du président américain George W. Bush, Mitchell Reiss, a sévèrement critiqué certains élus protestants unionistes, en leur reprochant d'avoir "abdiqué leur responsabilité" en ne condamnant pas ces violences qui ont fait plus de 50 blessés.
Avec AFP



a écrit :Affrontements entre les forces de l'ordre et des militants protestants loyalistes à Belfast
LEMONDE.FR | 12.09.05 | 10h34  •  Mis à jour le 12.09.05 | 11h16 
 





lus de 700 militants loyalistes, fidèles à la Couronne britannique, ont attaqué les forces de l'ordre avec des armes automatiques, lancé des grenades, des bombes artisanales, et des cocktails Molotov sur Alberbridge Road, dans l'est protestant de la ville, dimanche 11 septembre.


Trente-deux policiers ont été blessés lors de ces affrontements, dont quatre grièvement. Deux civils étaient aussi, dimanche, dans un état "critique", l'un blessé par une balle d'arme automatique tirée par les émeutiers, l'autre par l'explosion d'une grenade artisanale. Plusieurs véhicules ont été volés et incendiés dans cette zone de la ville ainsi que dans le centre et le nord de Belfast, où la police a également été prise pour cible par de jeunes émeutiers protestants, dans le lotissement de Mount Vernon.


Quelques centaines de militants loyalistes avaient manifesté samedi contre l'interdiction par les autorités du passage d'une marche de l'ordre d'Orange dans le fief républicain de Whiterock Road, dans l'ouest catholique de Belfast. Ces manifestations ont ensuite dégénéré en émeutes.


RIPOSTES À BALLES RÉELLES


Dimanche matin, le chef de la police nord-irlandaise, Hugh Orde, a accusé les protestants de l'ordre d'Orange de porter la responsabilité des émeutes de la soirée et de la nuit de samedi, les plus violentes que l'Irlande du Nord ait connues depuis le début des années 2000. Pour la première fois depuis plusieurs années, policiers et soldats britanniques ont riposté à balles réelles aux attaques des militants de groupes armés protestants loyalistes.





Plus de 2 000 défilés orangistes ont lieu chaque été en Irlande du Nord. Les protestants célèbrent ainsi les victoires du roi protestant Guillaume (William) d'Orange sur les catholiques du roi Jacques (James) en 1690. Seuls ceux qui passent aux abords des quartiers catholiques hostiles entraînent des violences.


Avec AFP