
Sur le site de Solidarité Irak :
a écrit :Les "élections" présidentielles de la République islamique contestées par le boycott actif
17 Juin 2005
Appel à la manifestation et au boycott Les "élection" présidentielles de la République Islamique d’Iran se sont tenues le 17 Juin 2005. De nombreux groupes d’opposition ont boycotté ces élections et appelé le peuple à ne pas y participer. Le Parti communiste des travailleurs d’Iran a défendu une opposition active aux élections. Il y eût de nombreuses manifestations avant et pendant le scrutin. Nous avons tenté de répertorier les événements et les protestations dans différentes cités iraniennes, le 16 et 17 juin.
Protestation de masse à Téhéran Malgrè la forte présence des services militaires et de sécurité, les protestataires ont pris les rues de Téhéran. Selon la télévision du PCT d’Iran, le parc Mellat, le parc Laleh, le square Engelab, les rues adjacentes à l’université de Téhéran et au building de la télévision officielle ont été le théâtre de manifestations. Les protestataires ont chanté des slogans contre la République Islamique, les candidats à la présidentielle, et l’apartheid sexuel. Les hommes et les femmes ont chanté ensemble, les femmes ont oté leurs voiles, pour protester contre les atteintes à la liberté des femmes. La police et les groupes paramilitaires ont attaqué les manifestations, blessé et arrêté beaucoup de manifestants.
Les étudiants de l’Université médicale Mashhad protestent contre les élections Selon l’organisation des Jeunesses Communistes du PCT d’Iran de la cité du nord-est Mashhad, les étudiants de l’Université médicale Mashhad ont protesté contre Moin, le prétendu réformiste, candidant à la présidentielle, qui venait donner un meeting à l’université. Les étudiants ont chanté des slogans et ont déployé des banderolles "Liberté pour les prisonniers politiques", "Non aux élections", "Vive la liberté et l’égalité",etc.
Plusieurs jours de protestation dans la cité du sud-ouest Kermanshah Pendant 3 jours consécutifs de protestation contre les élections à Kermanshah, les forces de sécurité du régime ont occupé les principaux squares et rues de la ville dès l’aube du vendredi, pour empêcher la répétition des 3 jours de protestation. Un grand nombre de gens avaient pris les rues et les forces de sécurité les ont empêché de se rassembler, brisant tout rassemblement de plus de 3 ou 4 individus. Cepandant, l’organisation des Jeunesses Communistes a distribué des tracts contre ces élections. Le boycott a été très fort.
Protestation et combat contre les organisateurs des élections dans les cités de Mahabad, Sanandaj, Boukan, Kamyaran et Sardasht
Des protestataires énervés ont attaqué le bureau de vôte dans le parc Shayegan dans la ville de Magabad. Celà fût suivi par une manifestation de masse qui se diriga vers la place centrale, Esteqlal. A Sanandaj, les organisateurs ont essayé de casser le boycott en mettant en place des bureaux de vôte mobiles. Un car, conduit par 12 membres de la police, a été placé dans un camping, à Slavat-Abad Path. Celà a conduit à une protestation des riverains, qui ont attaqué le car et l’ont forcé à partir. La participation fût vraiment très basse à Sanandaj et dans les autres cités du Kurdistan. Seuls la police, les forces de sécurité et les groupes paramilitaires islamistes y ont participé.
Protestations à l’étranger
Des manifestations à Londres, Stockholm, Goteborg, Malmo, Toronto, Ottawa, Vancouver, en Norvège, en Hollande, en Allemagne et en France ont rejoint les manifestants iraniens. Dans beaucoup de villes européennes et américaines, les manifestants ont défié les bureaux de vôte des ambassades iraniennes.
Le régime islamique et ses élections n’ont pas de légitimité aux yeux du peuple iranien. Le boycott et les manifestations révèlent que le peuple iranien demande des changements radicaux, la liberté, l’égalité, la sécurité et un monde meilleur. Ces événements sont les signes avant-coureurs d’une révolution iranienne qui vient.
Parti communiste-ouvrier d’Iran