a écrit :Du repli identitaire au repli historique
Dans une Kabylie en ébullition permanente, toute une foultitude d’opinions diverses s’y sont toujours côtoyées et exprimées. On y trouve la plus grande concentration de communistes, socialistes, démocrates, libéraux, occidentalisés, orientalisés, libres penseurs, syndicalistes, poètes, artistes, agnostiques, athées, évangélistes, berbéristes, intégristes, alors que les Kabyles représentent à peine un sixième de la population algérienne. La région kabyle, le pays des hommes libres et rebelles, est régulièrement secouée par des crises identitaires de nature politique ou culturelle à chaque décennie depuis le déclenchement de la guerre de Libération nationale. Congrès de La Soummam suivi de l’assassinat de Abane Ramdane en 1956, création du FFS d’Aït Ahmed en 1963, révolution culturelle en 1973 (Idir, Aït Menguellat, Ferhat, Matoub...), 1er printemps berbère en 1980 et création du MCB, repli identitaire en 1992 après l’annulation des élections («on s’est trompé de peuple», disait Saïd Sadi), 2e printemps berbère en 2001. L’ampleur de ce dernier soulèvement kabyle face à un pouvoir sourd et insensible aux revendications populaires a malencontreusement emporté les repères de quatre décennies de lutte démocratique par la marginalisation des partis et des leaders politiques tout en provoquant un retour au tribalisme par l’émergence des archs. Ce fait est significatif du repli historique qui tend à devenir le stade suprême du repli identitaire que même la colonisation française n’avait pas réussi à opérer, malgré la stratégie et les efforts de la Société des Pères blancs du cardinal Charles de Lavigerie, archevêque d’Alger en 1867, et des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d’Afrique, dites Sœurs blanches de Marie-Renée Roudaut (Mère Marie-Salomé). Selon Karima Direche-Slimani, agrégée d’histoire, chercheur associée à l’Institut de recherche et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM), d’Aix-en-Provence : «Les conversions au christianisme, dans l’Algérie coloniale, ont été un phénomène peu connu.........................etc..........
, j'ai coupé court car tout le reste de cet article (qui est un peut long est du même acabi; ce que regrette l'auteur c'est que des kabyles se détournent de de l'islam pour se précipiter dans le christianisme.............. à priori c'est comme un drogué qui abandonne une drogue contre une autre.
Moi ce que je trouve dommageable c'est que les kabyles (comme les polonais) aient misés encore une fois sur un mauvais cheval!