Page 1 sur 2

Publié :
29 Avr 2005, 10:39
par azadi
Beaucoup de questiions se posent sur l'existence de la "révolution bolivarienne" : comment l'impérialisme US a-t-il pu laisser faire cela dans son espace "colonial" historique ? Avez vous des éléments de réponses ?
vendredi 29 avril 2005, 6h01
Cuba et le Venezuela renforcent leur alliance contre Washington
LA HAVANE (AP) - Fidel Castro et Hugo Chavez, les présidents cubain et vénézuélien, ont adressé jeudi aux Etats-Unis un message fort d'indépendance en signant une série d'accords bilatéraux et en soutenant un projet alternatif de coopération économique en Amérique latine, qui exclurait Washington.
La visite d'Hugo Chavez à Cuba coïncide avec une conférence internationale des opposants à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), soutenue par les Etats-Unis, qui n'est pas entrée en vigueur cette année, comme prévu, en raison de la résistance de certains pays.
"Le Venezuela était une colonie américaine, a déclaré Hugo Chavez devant des hommes d'affaires de son pays venus présenter leurs produits à Cuba. Désormais nous sommes libérés, nous sommes libres de conclure des accords commerciaux avec tous les pays."
Dans la journée, des représentants des deux pays ont signé des accords qui prévoit l'achat par Cuba au Venezuela de 412 millions de dollars (319 millions d'euros) de biens, notamment de la nourriture, des meubles et des vêtements.
Arrivé mercredi soir à La Havane, Hugo Chavez a retrouvé son homologue cubain jeudi soir au sommet international d'opposition à la ZLEA. Ils y défendu ensemble leur Alternative Bolivarienne pour l'Amérique (ALBA), une coopération économique qui exclurait les Etats-Unis. Les pays membres de l'ALBA, qui signifie "aube" en espagnol, resteraient libres de négocier séparément leurs propres accords commerciaux avec les Etats-Unis.
Cependant, leur projet d'accord économique alternatif devrait difficilement obtenir le soutien des dirigeants de la région. Le Mexique et le Chili et les pays d'Amérique centrale sont de fervents défenseurs de la ZLEA.
Alors que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a considéré que la zone de libre-échange intégrant 34 pays "n'est plus à l'ordre du jour", des membres de son équipe ont discuté du sujet avec la Secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, lors de sa visite au Brésil cette semaine.
Les membres de l'administration américaine se sont aussi inquiétés du durcissement du pouvoir à Caracas, alors que le Venezuela tisse des liens de plus en plus forts avec Cuba. "Nous sommes deux personnes qui pensons à l'avenir, a déclaré jeudi soir Fidel Castro lors d'une intervention diffusée à la télévision, saluant la Révolution bolivarienne de Chavez. Ce que nous avons réalisé en 46 ans, vous l'avez accompli en 5 ans." AP

Publié :
29 Avr 2005, 10:41
par azadi
D'autant plus que le Venezuela est l'un des premiers fournisseurs de pétrole des E.U. !!! (j'y reviendrai plus tard)...

Publié :
04 Mai 2005, 10:06
par azadi
mardi 3 mai 2005, 23h08
Amériques en mutation: le socialiste chilien Insulza à la tête de l'OEA
WASHINGTON (LatinReporters.com) - Pour la première fois depuis sa création, en 1948, l'Organisation des Etats américains (OEA) va être dirigée par un socialiste, le Chilien José Miguel Insulza. Son élection, mardi à Washington, est aussi la première d'un secrétaire général de l'OEA qui ne jouissait pas de l'aval initial des Etats-Unis. Cela reflète la nouvelle relation de forces sur le continent américain.
Ministre chilien des Affaires étrangères, puis de l'Intérieur, José Miguel Insulza abandonnera ce dernier portefeuille pour un mandat de cinq ans au siège de l'OEA, à Washington, où il prêtera serment le 25 mai. L'organisation regroupe 34 pays, soit tous ceux des Amériques à la seule exception de Cuba. Qualifié de dictature, le régime de Fidel Castro est maintenu à l'écart.
Avant l'élection du chilien Insulza (31 pays en sa faveur, dont les Etats-Unis; 2 abstentions, de la Bolivie et du Pérou; un vote blanc, probablement du Mexique), les Etats-Unis avaient misé successivement sur deux autres candidats perdants.
D'abord l'ex-président du Salvador, le conservateur Francisco Flores, auquel le président américain George W. Bush voue une sympathie personnelle. Flores avait envoyé un contingent militaire en Irak, où le Salvador est l'unique pays latino-américain encore engagé. Les appuis de Flores au sein de l'OEA se révélèrent rapidement insuffisants et il retira sa candidature.
Restaient en lice le chef de la diplomatie mexicaine, Luis Ernesto Derbez, ministre du président conservateur Vicente Fox, et José Miguel Insulza, proposé par le président socialiste chilien Ricardo Lagos.
Le 11 avril dernier, chacun des ces deux candidats fut appuyé par 17 pays. Cinq votations consécutives le même jour ne parvinrent pas à les départager, le résultat étant chaque fois de 17 contre 17.
Le Mexicain Luis Ernesto Derbez était soutenu par, notamment, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, la Colombie et des pays d'Amérique centrale. Par contre, l'Argentine, le Brésil, le Venezuela et la quasi totalité des pays des Caraïbes appuyaient le Chilien José Miguel Insulza.
La candidature chilienne semblant devoir l'emporter tôt ou tard, les Etats-Unis s'y rallièrent pour éviter une défaite formelle. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice obtenait le retrait de la candidature du Mexicain Derbez, ouvrant une voie royale au socialiste chilien.
Les affinités politiques de chaque camp rendirent inévitable la présentation de la bataille électorale au sein de l'OEA comme un duel entre la gauche et la droite continentales.
Cette vision est peut-être simpliste dans la mesure où la social-démocratie chilienne et la prudence de centre gauche du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva se distinguent du radicalisme populiste argentin et du socialisme révolutionnaire dont se réclame désormais la révolution bolivarienne du président Hugo Chavez du Venezuela.
Il n'empêche que l'élection mouvementée du nouveau secrétaire général de l'OEA reflète une nouvelle relation de forces sur le continent américain. Les Etats-Unis n'y ont plus nécessairement le dernier mot.
Outre ce recul de son influence au sein de la principale organisation politique des Amériques, Washington voit freinée son ambition d'instaurer, de l'Alaska à la Terre de Feu, la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA). Maintes fois annoncée pour 2005 par George W. Bush, la ZLEA est bloquée par des réticences latino-américaines, principalement celles du Brésil et du Venezuela.
Au début de son premier mandat, en 2001, le président Bush proclamait que "ce siècle sera le siècle des Amériques". Les attentats islamistes contre New York et Washington, puis l'offensive américaine en Afghanistan et la guerre en Irak ont bousculé cette priorité. Mais traquer Al-Qaïda plus que la pauvreté en Amérique latine semble avoir aujourd'hui un prix.

Publié :
05 Mai 2005, 22:33
par azadi
La fin des haricots pour l'impérialisme US dans la région ? :blink:
Après le projet irano-vénézuelien de création d'une bourse du pétrole laissant tomber le dollar au profit de l'euro, voici une rencontre au sommet qui crée un nouvel "axe" international...
Friday May 6, 12:13 AM
Arab-South American summit worries U.S., Israel
By Andrew Hay
BRASILIA, Brazil (Reuters) - The first ever summit between South American and Arab leaders in Brazil next week is intended to boost trade and investment but has already prompted U.S. and Israeli concern it will become a platform to attack their Middle East policies.
Brazil, South America's biggest economy which like much of the continent has strong Arab immigrant ties, proposed the summit as part of a drive to be a diplomatic power in a region that has turned politically to the left in recent years.
The gathering of leaders from 11 South American countries and 22 Arab states is billed as a means to reduce dependence on the United States and Europe and strengthen alliances in forums like the World Trade Organization and United Nations.
But Arab nations have pushed issues like terrorism, Iraq and Palestine onto the agenda, according to diplomatic sources.
A summit declaration, to be released on May 11, could strain relations between South America and the United States if it is seen to tacitly back groups, like Lebanon's Hizbollah guerrillas, that Washington classifies as terrorist organizations.
A draft copy of the declaration published in the Brazilian press raised expectations the meeting would criticize U.S. and Israeli use of force and back the rights of peoples to resist occupation.
"The positions and worries of Israel regarding the summit have been expressed directly to the government of Brazil and other South American governments," the Israeli embassy in Brazil said in a statement.
"We have made our concerns known to the Brazilian government about the importance of not doing anything to undermine the world's shared goal of peace in the Middle East," a U.S. government official, who asked not to be named, said.
The U.S. Embassy declined to comment on the matter.
Brazil has said the motivation behind the summit are Arab-South American ties dating back over 500 years. Some of the first sailors to land in the Americas off Spanish ships were exiled Moors.
"MEETING ISN'T AGAINST ANYONE"
"Obviously the positions these countries take won't please everyone," Vera Pedrosa, political under secretary at Brazil's Foreign Ministry and who helped draft the summit declaration, said.
But Pedrosa added: "There is nothing frightening about this meeting for any country, no-one is going to invent a new solution (for Middle East problems),"
Arab representatives have denied the league has an anti-US or Israeli goal.
"We are against the policies of Israel, not against Israel itself," Secretary General of the Arab League Amr Moussa said during a visit to Brasilia last month to plan the gathering. "The meeting isn't against anyone."
On a visit to Brasilia on Monday, Israel's Vice Defense Minister Zeev Boim told Brazilian officials that the Middle East peace process needed the summit's support rather than more criticism.
An informal request by Washington to observe the summit was turned down. Brazil's foreign ministry told the Americans the meeting was public and they could watch it on television.
U.S. Secretary of State Condoleezza Rice, in Brazil last week, said the "message" the summit sent was important to reform in the Arab world and progress in a U.S.-devised "road map" plan for Palestinian statehood.
Around 10 million Brazilians today claim Arab ancestry in the country of 180 million people. Colombia, Argentina, Ecuador and Honduras have strong Arab populations that have produced pop star Shakira and leaders like Argentina's former president, Carlos Menem, and Ecuador's ex-president, Abdala Bucaram.
Political analyst Peter Hakim said support by South American nations for Middle East groups resisting occupation could be interpreted as "symbolic" support for terrorism in Washington.
"To wade into an issue that everyone realizes is tremendously sensitive for the United States just seems like a mistake," said Hakim, president of the Inter-American Dialogue think tank in Washington.
South America is on Washington's terrorism radar for a triple border area between Paraguay, Argentina and Brazil where the Arab community is accused of sending funds to Hizbollah.
(Additional reporting by Guido Nejamkis and Axel Bugge in Brasilia, Arshad Mohammed in Washington)

Publié :
10 Mai 2005, 18:35
par azadi
mardi 10 mai 2005, 18h54
Premier sommet entre pays arabes et sud-américains à Brasilia
BRASILIA (AFP) - Le premier sommet entre pays arabes et sud-américains a débuté mardi à Brasilia avec l'objectif de former un nouveau pôle sud-sud, entre deux régions éloignées qui veulent établir des liens économiques et politiques directs sans passer par des canaux européens ou américains.
L'ouverture du sommet qui réunit 8 des 21 dirigeants des pays membres de la Ligue arabe, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et 9 des 12 présidents de la Communauté sud-américaine, a été utilisée comme tribune par les dirigeants arabes pour critiquer Israël et réclamer la "souveraineté" de l'Irak, dont le président Jalal Talabani était présent.
Mais des leaders sud-américains ont souligné qu'ils étaient venus pour parler de coopération économique.
"Ce sommet est un pont qui posera les jalons d'une forte coopération entre Amérique du sud et monde arabe", a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en donnant le coup d'envoi de la rencontre. Il a rappelé que son pays était à l'origine d'un événement visant au "rapprochement de deux régions distantes (...) avec une saveur de retrouvailles".
Tout comme le secrétaire général de la Ligue Arabe Amr Moussa, il a souligné la présence d'une importante communauté de descendants d'immigrés arabes -- surtout Syriens ou Libanais -- en Amérique latine, dont 12 millions au Brésil.
"Nous établissons une nouvelle relation internationale qui devrait conduire à de nouveaux échanges commerciaux et nous recherchons également la paix et la sécurité internationale", a déclaré M. Moussa.
Dans ce contexte, il a jugé légitime que le sommet se penche sur la question palestinienne, inclue dans la Déclaration finale qui sera signée mercredi.
"C'est un devoir éthique, un engagement légitime", a estimé M. Moussa. Le secrétaire général de la Ligue arabe et l'actuel président de l'organisation, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, ont appelé Israël à respecter ses engagements internationaux notamment le retrait des territoires palestiniens.
Toutefois, le président péruvien Alejandro Toledo, dont le pays préside actuellement la Communauté sud-américaine, a exprimé l'opinion d'autres sud-américains en estimant qu'il n'était "pas pertinent d'injecter une dimension politique à une rencontre qui a un autre caractère, commercial et économique".
Le président Lula a souligné dans son discours que l'un des objectifs du sommet était d'"identifier des opportunités pour le commerce".
Ces deux dernières années, les échanges ont fortement progressé entre les deux régions pour atteindre 10 milliards de dollars, mais c'est le Brésil qui se taille la part du lion avec 8 milliards.
Le président brésilien a souligné qu'Arabes et Sud-Américains ont aussi en commun de vouloir "défendre la démocratisation des organismes internationaux". Le Brésil ne fait pas mystère d'aspirer dans le cadre de la réforme des Nations unies à un siège permanent au Conseil de sécurité, tout comme l'Egypte.
"Nous sommes engagés à soutenir l'ONU dans son multilatéralisme et dans le respect des droits de l'Homme", a souligné M. Moussa, affirmant aussi qu'il fallait "travailler pour combattre le terrorisme, un crime qui affecte la stabilité des sociétés".
Selon des sources diplomatiques brésiliennes, les ministres des Affaires étrangères ont décidé lundi un mécanisme de suivi du sommet avec une meilleure coordination entre ambassadeurs auprès de l'ONU, une réunion des ministres des Affaires étrangères en 2007 à Buenos Aires et un autre sommet, peut-être à Marrakech (Maroc) en 2008.
L'Arabie saoudite a invité tous les participants au sommet de Brasilia à une réunion internationale des pays producteurs et consommateurs de pétrole à Ryad à la fin de l'année. Et mardi, l'union douanière Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) a signé un accord cadre avec le Conseil de coopération du Golfe en vue d'un traité de libre-échange.

Publié :
10 Mai 2005, 22:24
par azazovkyl
Salut
Je n'ai pas totut lu mais pour répondre un peu à ta question, je pense juste que Chavez refuse de se soummettre à l'impérialisme US.
Ilgarde le pétrole et donne des terres aux paysans.
Même si ce n'est pas un révolutionnaire c'est un résistant.

Publié :
10 Mai 2005, 22:27
par azazovkyl
Et aussi il ne faut pas oublier que les USA ont déjà a plusieurs reprises essayé de chasser Chavez en provoquant notamment un referendume l'été dernier pour sa destitution.

Publié :
11 Mai 2005, 11:28
par azadi
S'en sont ils pris à Koweit et à l'Arabie saoudite ? :hinhin:
mercredi 11 mai 2005, 7h45
Le sommet arabo-sud-américain s'en prend aux pays riches
BRASILIA (Reuters) - Les chefs d'Etat et de gouvernement de pays d'Amérique du Sud et du monde arabe, réunis en sommet à Brasilia à l'instigation du président brésilien, n'ont pas ménagé mardi leurs critiques à l'encontre des pays riches et apporté leur soutien à la cause palestinienne.
"Voici un sommet courageux avec des objectifs ambitieux. Nous souhaitons prendre des mesures concrètes pour lutter en faveur du développement et de la justice sociale", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva dans son discours d'ouverture de ce forum, où les dirigeants sud-américains ont retrouvé, dans un centre de congrès de la capitale brésilienne, princes et émirs du monde arabe.
Le président irakien, le Kurde Djalal Talabani, qui effectue pour l'occasion le premier voyage à l'étranger de son mandat, a exhorté les participants au sommet à contribuer à la reconstruction de son pays, notamment par des investissements.
Mais l'Amérique du Sud et le monde arabe ont paru, dès l'ouverture de cette rencontre, afficher des priorités différentes.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a ainsi estimé que, tout en soutenant l'augmentation du commerce entre pays en développement, c'est par la sphère politique que l'on peut véritablement réaliser une coopération.
"Nous devons appeler toute la communauté internationale à trouver une solution définitive (à la question palestinienne), afin que chacun fasse de son mieux pour qu'Israël se soumette au droit international et accepte une paix négociée", a dit Bouteflika sous les acclamations des participants.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a de son côté remercié les pays sud-américains pour "être toujours du côté de la justice concernant la question palestinienne".
ACCORD SIGNÉ ENTRE LE MERCOSUR ET LE CCG
Lula souhaite quant à lui que les dirigeants réunis identifient des domaines économiques et financiers qui permettront de nouer des relations nouvelles entre des régions pauvres dominées de longue date par les pays riches.
Il a profité de cette tribune pour réitérer ses critiques contre l'ordre commercial mondial et les subventions qu'accordent les pays riches à certains secteurs de leurs économies.
"Notre grand défi consiste à dessiner une nouvelle géographie commerciale et économique mondiale", a déclaré Lula, qui avait lancé l'idée de ce sommet après une tournée au Proche-Orient en 2003, dans le cadre d'une initiative du Brésil, quatrième plus grande démocratie au monde, pour se poser en puissance diplomatique et en défenseur du tiers monde.
Le président vénézuélien Hugo Chavez n'a pas manqué quant à lui de s'en prendre à la "voracité capitaliste" des Etats-Unis.
"Certains parlent de nous comme de pays sur la voie du développement, d'autres comme de pays sous-développés. Je dirais plutôt développés, exploités, dominés", a-t-il dit dans son discours.
Le Mercosur - marché commun qui regroupe le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay - a signé d'autre part un accord visant à entamer des négociations sur un pacte de libre échange avec le CCG (Conseil de coopération du Golfe, qui regroupe six pays). Le Brésil dit avoir l'intention de doubler le volume de son commerce avec le monde arabe en le portant à 15 milliards de dollars au cours des trois années à venir.

Publié :
11 Mai 2005, 11:32
par azadi
Le seul moment où les dictateurs arabes attaquent l'impérialisme occidental au Moyen Orient : à 10 000 km de chez eux :17: :
mercredi 11 mai 2005, 9h18
Les Arabes imposent l'Irak et la question palestinienne au sommet de Brasilia
BRASILIA (AFP) - Les pays arabes ont utilisé mardi le premier sommet organisé avec la Communauté sud-américaine comme tribune pour défendre la cause palestinienne et réclamer la "souveraineté" de l'Irak dont le président Jalal Talabani a été cependant chaleureusement accueilli par ses pairs.
Les leaders des 22 membres de la Ligue arabe et des 12 pays de la Communauté sud-américaine réunis à Brasilia ont fortement applaudi le président Talabani à l'énoncé de son nom.
Le nouveau chef d'Etat d'origine kurde qui a prêté serment le 7 avril et dont c'était la première sortie sur la scène internationale, a indiqué à l'AFP que "le soutien des Latino-Américains aux pays arabes renforcera également l'Irak".
"C'est un grand plaisir d'avoir parmi nous le président irakien dont l'élection cristallise le début de l'unité irakienne", a indiqué le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, sous une salve d'applaudissements.
M. Moussa a cependant souligné que l'ensemble de la communauté arabe souhaitait "un nouvel avenir basé sur la réconciliation nationale où l'Irak retrouvera sa souveraineté et son indépendance".
Sans mentionner M. Talabani, Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, co-président du sommet en tant que président de la Ligue arabe, a qualifié l'Irak de "source de grande préoccupation dans la région".
"Ce pays qui a tant souffert doit avoir des organisations démocratiques pour assurer au peuple irakien paix, sécurité et stabilité, et retrouver de manière souveraine son unité nationale et son intégrité territoriale", a-t-il estimé.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères Abdelbaki Hermassi, a confirmé à l'AFP que les pays arabes présents ont souhaité que l'Irak "retrouve son intégrité territoriale et fasse évoluer ses institutions dans le sens le plus représentatif possible d'une société qui est une véritable mosaïque", selon lui.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a provoqué un peu d'émotion en dénonçant "l'occupation américaine en Irak" juste après une intervention de M. Talabani qui expliquait la situation politique du pays.
M. Talabani a redemandé la parole pour souligner que "les troupes étrangères sont présentes en Irak dans le cadre d'une résolution" des Nations unies, affirmant que "l'Irak fera son possible pour récupérer sa souveraineté". Il a invité M. Chavez à en discuter autour d'un café.
L'Irak figure en bonne place dans la Déclaration de Brasilia que les leaders signeront d'ici la fin du sommet mercredi. Selon un projet dont l'AFP a obtenu copie, le texte souligne "l'importance du respect de l'unité, de la souveraineté et de l'indépendance de l'Irak et de ne pas interférer dans ses affaires intérieures".
Un autre paragraphe qui "refuse l'occupation étrangère et reconnaît le droit des Etats et peuples à résister à l'occupation étrangère" inquiète Américains et Israéliens.
Interrogée par l'AFP, l'ambassadrice israélienne à Brasilia Tzipora Rimon a jugé "dangereuse" la justification de la résistance à l'occupation étrangère et a espéré que la Déclaration "prendra aussi en compte les efforts de paix en Israël".
Dès l'ouverture du sommet, Israël a été critiqué par les leaders arabes qui ont en revanche applaudi avec enthousiasme la présence du chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
M. Moussa a justifié l'inclusion de la question palestinienne dans la Déclaration du sommet, estimant que la rencontre devait "prendre en compte une paix juste au Moyen-Orient fondée sur la charte des Nations unies pour obtenir un Etat indépendant pour la Palestine et le retrait des territoires occupés".
Le président algérien Bouteflika a estimé qu'il fallait "trouver une solution pour qu'Israël se soumette aux lois internationales et accepte la paix négociée". "C'est le droit souverain des Palestiniens d'avoir Jérusalem comme capitale et qu'Israël se retire des territoires occupés", a-t-il estimé.
Le ministre des Affaires étrangères palestinien Nasser Al-Kidwa a indiqué à l'AFP redouter "une détérioration de la situation sur le terrain" si Israël ne tient pas ses engagements notamment de retrait des territoires occupés.
L'ambassadrice Rimon a estimé au contraire qu'il y avait actuellement "un climat positif" pour faire avancer le processus de paix avec les projets de retrait israélien de la bande de Gaza et les engagements de Charm el Cheikh de coopération accrue entre pays arabes contre le terrorisme.
:sygus:

Publié :
11 Mai 2005, 20:35
par azadi
mercredi 11 mai 2005, 21h12
Fin du sommet de Brasilia entre dirigeants sud-américains et arabes
Les dirigeants sud-américains et arabes réunis depuis mardi à Brasilia ont adopté mercredi une déclaration commune condamnant l'occupation israélienne dans les territoires palestiniens et appelant à l'instauration de mesures de libre-échange permettant aux pays pauvres de se développer.
La "Déclaration de Brasilia" a été adoptée par les dirigeants de 34 pays d'Amérique du Sud, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dont le président irakien Jalal Talabani et le chef d'Etat vénézuélien Hugo Chavez. Cette déclaration commune condamne par ailleurs le terrorisme, dénonce les sanctions américaines contre la Syrie et souhaite une meilleure représentation des pays en voie de développement sur la scène internationale.
Le document, adopté à l'issue du premier sommet des pays arabes et sud-américains, réclame le démantèlement des colonies israéliennes et le retrait au niveau de ses frontières d'avant 1967. Le texte dénonce le terrorisme mais proclame le droit des peuples "à résister à l'occupation étrangère conformément aux principes du droit international et aux droits internationaux de l'homme".
La déclaration soutient les initiatives pour la paix au Proche-Orient, dont la "feuille de route" soutenue par les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie et les Nations unies. Concernant l'Irak, le document souligne la nécessité "de l'unité, de la souveraineté, de l'indépendance de l'Irak et de non ingérence dans ses affaires intérieures".
Le président irakien Jalal Talabani a demandé aux pays participants leur aide pour combattre le terrorisme, "un fléau international". "Pour chaque Américain tué, 300 Irakiens innocents sont tués", a-t-il ajouté. AP