
Charia au Canada
Rapport de Mme Marion Boyd, ancienne ministre déléguée à la Condition féminine
« Résolution des différends en droit de la famille pour protéger le choix et promouvoir l’inclusion »
Bon nombre de musulmans considèrent l’émigration au Canada comme une bénédiction divine qui leur permet non seulement d’échapper à la misère mais aussi d’accéder à l’émancipation individuelle et collective.
Il n’est pas nécessaire de faire de grands discours pour convaincre le lecteur que la loi islamique classique (charia) ne part pas du principe d’égalité entre hommes et femmes mais d’une différences de droits et d’obligations. Les juges et arbitres formés dans cette tradition législative seront malheureusement contraints de passer par l’intériorisation de ce principe contraire à la déclaration universelle des droits de l’homme (et de la femme).
Je m’imaginais le Canada tout acquis à l’universalisme et qu'il adhérait sans réserve à la charte des Nations-Unies. Le rapport de Mme Boyd, ancienne ministre canadienne déléguée à la Condition Féminine, m’ouvre les yeux sur une tout autre réalité. Le titre de son rapport « Résolution des différends en droit de la famille pour protéger le choix et promouvoir l’inclusion » est en soi tout un exercice de style : le coup-bas sous couvert de bons sentiments. Autrement dit : musulmanes, votre inclusion passe par le renvoi de vos affaires familiales devant des juges qui vous considèrent comme mineures à vie !
Nul besoin d'être grand devin pour considérer que la brèche ouverte par ce précédent en Ontario n’augure rien de bon pour les musulmanes du Canada ni pour celles des pays occidentaux. Par voie « héréditaire », l’injustice sera la future promesse canadienne pour mes petits neveux musulmans ; mâles et femelles confondus.
Il est tout de même étrange qu’un pays aussi moderne que le Canada ne puisse pas assurer une instance d’arbitrage à l’amiable ayant des règles formalisées communes à tout le Canada afin de protéger l’individu et promouvoir son inclusion dans la communauté des humains. Décidément, je ne m'imaginais pas que les belles forêts canadiennes abritaient une aussi belle langue de bois !
Malgré toutes les précautions que Madame Boyd recommande, il me semble que toute concession faite dans la direction des principes archaïques d’inégalité entre hommes et femmes est une régression inacceptable. Tenez-le pour dit par un musulman qui sait personnellement de quoi il parle. Et c’est bien pour cela que j’appelle mes coreligionnaires à tourner la page et adopter un nouvel islam dont les trois piliers sont la Liberté, la Justice et la Paix.
Avec tous mes respects.
Mohamed Pascal Hilout
Initiateur du nouvel islam
Rapport de Mme Marion Boyd, ancienne ministre déléguée à la Condition féminine
« Résolution des différends en droit de la famille pour protéger le choix et promouvoir l’inclusion »
Bon nombre de musulmans considèrent l’émigration au Canada comme une bénédiction divine qui leur permet non seulement d’échapper à la misère mais aussi d’accéder à l’émancipation individuelle et collective.
Il n’est pas nécessaire de faire de grands discours pour convaincre le lecteur que la loi islamique classique (charia) ne part pas du principe d’égalité entre hommes et femmes mais d’une différences de droits et d’obligations. Les juges et arbitres formés dans cette tradition législative seront malheureusement contraints de passer par l’intériorisation de ce principe contraire à la déclaration universelle des droits de l’homme (et de la femme).
Je m’imaginais le Canada tout acquis à l’universalisme et qu'il adhérait sans réserve à la charte des Nations-Unies. Le rapport de Mme Boyd, ancienne ministre canadienne déléguée à la Condition Féminine, m’ouvre les yeux sur une tout autre réalité. Le titre de son rapport « Résolution des différends en droit de la famille pour protéger le choix et promouvoir l’inclusion » est en soi tout un exercice de style : le coup-bas sous couvert de bons sentiments. Autrement dit : musulmanes, votre inclusion passe par le renvoi de vos affaires familiales devant des juges qui vous considèrent comme mineures à vie !
Nul besoin d'être grand devin pour considérer que la brèche ouverte par ce précédent en Ontario n’augure rien de bon pour les musulmanes du Canada ni pour celles des pays occidentaux. Par voie « héréditaire », l’injustice sera la future promesse canadienne pour mes petits neveux musulmans ; mâles et femelles confondus.
Il est tout de même étrange qu’un pays aussi moderne que le Canada ne puisse pas assurer une instance d’arbitrage à l’amiable ayant des règles formalisées communes à tout le Canada afin de protéger l’individu et promouvoir son inclusion dans la communauté des humains. Décidément, je ne m'imaginais pas que les belles forêts canadiennes abritaient une aussi belle langue de bois !
Malgré toutes les précautions que Madame Boyd recommande, il me semble que toute concession faite dans la direction des principes archaïques d’inégalité entre hommes et femmes est une régression inacceptable. Tenez-le pour dit par un musulman qui sait personnellement de quoi il parle. Et c’est bien pour cela que j’appelle mes coreligionnaires à tourner la page et adopter un nouvel islam dont les trois piliers sont la Liberté, la Justice et la Paix.
Avec tous mes respects.
Mohamed Pascal Hilout
Initiateur du nouvel islam