Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?D'une panique financière, on a été entrainé à aborder pleins d'autres sujets ... et là sur la notion de crise on est pas d'accord.
Il y a un texte de Trotsky qui avait été posté sur cette page, ou j'ai relevé le passage qui parlait de la crise du capitalisme.
http://www.marxists.org/francais/trotsky/o.../lt19230421.htm a écrit : La différence majeure entre eux est déterminée par les relations quantitatives entre les périodes de crise et de boom à l'intérieur de chaque cycle. Si la période de boom restaure avec un surplus ce qui avait été détruit par la crise l'ayant précédée, alors le développement capitaliste s'effectue vers le haut. Si la crise, qui signifie la destruction ou, en tous les cas, la contraction des forces productives, surpasse en intensité le boom lui correspondant, on a pour résultat un déclin économique. Finalement si crise et boom se révèlent approximativement égaux en force, on arrive à un temporaire équilibre de stagnation de l'économie. C'est là, en gros, le schéma.
C'est quand même claire !!! Non ?
La crise de 29 est suivis de la guerre mondiale 10ans aprés, la crise, elle "s'est finis" "en 1945 avec des bombes atomiques au Japon et des bombardements du continent Européen. Donc ça a pris un peu plus de 15 ans pour résoudre la crise, non ? Il a fallu toute cette période pour que la crise surpasse le boom économique de 1918-1929.
En fin, si on pense que la crise du capitalisme a été résolu. Ce qui n'est pas mon cas. Crise et Boom sont intimement intégré au capitalisme mondiale.
Malgré ça, je reconnais que le capitalisme a eu 2 grandes phases, une d'expansion jusqu'en gros les chocs pétroliers. C'est vraie qu'un peu avant, fin des années 60, il y avait un début de crise annonciateur. Mais le choc pétrolier a bien marqué les esprits. Et donc depuis on est dans une phase de recession, de crise où les forces productives de la planète rentrent en contradiction de plus en plus vaste et violente avec le système et sont plongés dans le chômage et la misère, ou sont en partis détruites dans les guerres, le terrorrisme ... etc, etc.
Enfait, contradiction et destruction des forces productives avec le système capitaliste ont continué aprés 1945 jusqu'à maintenant. Alors on peut dire quoi de la manière de fonctionner du capitalisme depuis 1945 ? Le système de la bourgeoisie n'a-il pas intégré LA CRISE dans sa manière de fonctionner ? Les symptômes de décadences sont de plus en plus évident. 1871 parlait des bulles spéculatives, de l'endettement des Etats et autres aspects financiers et aussi commerciaux, normal, vu que c'est ça qui domine l'Impérialisme et puis parcequ'on était parti pour parler de "panique financière".
Sinon les guerres locales, les dictatures, le terrorrisme ont fait autant voir plus de victimes que la dernière guerre mondiale, c'est pas une vue morale. C'est bien la destruction des forces productives.
Comme c'est pas une vue de l'esprit de dire que l'exploitation en générale dans le monde(et dans ce qu'on appelle tier monde ou ex-colonies) est beaucoup plus intensive, par exemple en Chine. On voudrait avoir des chiffres pour dire autre chose qu'abominable, ou en phase terminale, ou de voir des films comme BLIND SHAFT. Et là encore on chiffrerait comment les forces productives entre en contradiction avec le système capitaliste
D'ici du continent Européen ça peut paraitre difficile à évaluer. Mais voilà, ça arrive jus'ici les attentats comme en en Corse ou en Irlande ou au Pays Basque, ou les 2 tours à New-York. Les guerres aussi se rapprochent comme en Ex-Yougoslavie, comme en Tchétchénie, au Pérou, en Colombie, au Nicaragua, au Chiapas. Tout ça malgré les "acquis" des travailleuses, travailleurs dans ces régions du monde. Est-ce que là encore il y a pas destruction massive des forces productives ? Est ce que là encore les forces productives ne rentrent pas en contradiction avec le système capitaliste dominé par la finance internationale ?
Trotsky parle que quand la crise surpasse le boom, on est en déclin économique. Il parle aussi de stagnation(suivant que crise et boom sont plus ou moins égaux) économique et d'expansion(suivant que le boom est supérieur à la crise) économique. En vraie tout ça est difficile à évaluer précisemment, à chiffrer de manière statistique comme il l'explique dans son texte. Mais je peux pas m'empêcher d'énumérer les guerres, la paupérisation grandissante. A côté des chiffrages financiers "astroniques".
Il y a ces fameux moyens de communications, ces fameux médias où circulent la culture, la science, les connaissances sur les développements technologiques, les informations sur les évènements dans le monde. Quand on parle de crise du capitalisme, on parle à echelle de la planète, pas simplement à l'échelle de l'Hexagone, de l'Europe, ou des gros pays impérialistes de la planète.
Alors, est-ce qu'on est d'accord quand on parle de relative prospérité, quand on parle de crise, des phases du capitalisme, des ses symptômes.
Il y a eu des Exposés du CERCLE LEON TROTSKY il me semble :
16-La Crise de l'Econome capitaliste mondiale
22-La Flambée de la bourse dans le système capitaliste en crise
25-Le Krah Boursier d'ocobre 1987, nouvelle étape de la crise mondiale du capital
41-CRISE ou relance, le capital le fait durement payer au prolétariat de la planète
72-La "mondialisation" de l'Economie
80-La crise Economique et Financière
86-Mondialisation, OMC, seattle, Qu'y a t'il de changer dans le capitalisme?
Les révolutionnaires et les réformistes de crise
104 -L'Afrique Malade du capitalisme
Bon, allé ...
PS : j'ai fais une petite erreur de lecture du texte de Trotsky; il parle COTRACTION, pas de CONTRADICTION des forces productives. Contraction, baisse des effectifs des travailleurs au sein de la production, licenciement, chômage. Celui ci n'a pas été résolu même en période de boom, d'expansion économique, les millions de chômeurs font partis du systèmes capitalistes depuis 1945 partout dans le monde. En phase de récession, c'est claire les licenciement, le chômage sont beaucoup plus flagrant.
Contradiction des forces productives avec le système, ça implique des luttes je pense. Bon, ceci dit, les travailleurs sont en recule, ils perdent du terrain face aux bourgeois, donc subissent les contractions aussi. :hinhin: Je reconnais, c'est tiré par les cheveux. :whistling_notes:
En fin voilà, je pense que pour ce que je décris ça change pas grand chose. :33:
A+