Covid19

[Zorglub]

L'Allemagne est à 6, la France à 3,1.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographie-coronavirus-la-france-compte-moins-de-lits-en-soins-aigus-que-la-moyenne-des-pays-developpes_3876613.html
Source : OCDE

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Congo : des travailleurs sous clef à l'usine
Brève LO 02/05/2020

Dans la région de l'ex-Katanga, au sud du Congo (RDC), au sous-sol très riche, des entreprises du secteur minier confinent leurs travailleurs... au travail.

Pour éviter que le coronavirus ait des répercussions sur l'activité, la société Commus - mines et usines de cuivre et de cobalt - a fait signer un contrat de trois mois aux ouvriers leur interdisant tout contact avec l'extérieur. Ils dorment dans des containers mal équipés où ils sont livrés en plats peu ragoûtants, mais n'ont pas le droit de communiquer sur leurs conditions de vie.

Sous-traitante entre autres d'Apple, Microsoft, Alphabet - maison-mère de Google -, Dell et Tesla, cette entreprise traite les travailleurs en véritables prisonniers. Voilà la face arrière de la technologie capitaliste avancée.

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Déclaration d'Andrea Kirby sur la redémarrage de l'économie

Même si le Coronavirus impacte quotidiennement nos vies, de nombreux responsables se concentrent sur la réouverture des économies des États et tentent de ramener les choses à la normale. Mais quelle est leur normale ?

Les travailleurs sont passés en mode combat. Nous sommes appelés à rester en première ligne. Certains s'attendaient peut-être à être appelés à sauver des vies : médecins, infirmières, pompiers, policiers et techniciens d'urgence. Mais pas comme ça, sans équipement. Et d'autres, tels que les chauffeurs de bus, les ouvriers d'usine, les employés de bureau, les employés des épiceries et autres «travailleurs essentiels» n'ont jamais été formés aux situations de combat. Et ils n’ont pas reçu les armes dont ils ont besoin pour survivre. Pourtant, nous y voici, au combat. Et qu'arrive-t-il aux personnes essentielles dans nos familles ? Les jeunes et les personnes âgées sont laissés à la maison au cours de cette pandémie, mais sont soumis à une exposition quotidienne lorsque ceux d'entre nous qui sommes "travailleurs essentiels", rentrons chez nous.

Les jeunes sont poussés devant leurs écrans en guise d'école, mais surtout comme une forme de divertissement au fil des jours. Il y a quelques semaines à peine, les étudiants marchaient dans les couloirs, se préparant pour le bal de promo et les plans pour les vacances scolaires. En un clin d'œil, tout ça a été fini. Au début, pour la plupart des étudiants, cela semblait probablement amusant, les vacances de printemps un peu plus tôt. Mais au fil des jours et des semaines, la réalité s'installe. Pour les étudiants comme pour la population plus âgée, l'interaction sociale est un élément essentiel du développement et de la stabilité du cerveau. Mais ils sont isolés. Pour de nombreux élèves, le fait de poursuivre leurs études secondaires leur aurait permis de gagner des études collégiales ou de commencer leur vie par eux-mêmes, mais tout a été brisé.

Le redémarrage ou la réouverture des entreprises va se produire parce que la classe qui tire son argent de notre travail veut que cela se produise. Mais aucun gouverneur, aucun président n'explique vraiment comment cela peut se produire et que les travailleurs soient en sécurité. Dans un système capitaliste, le profit sera toujours mis avant les vies.

Cette pandémie a vendu la mèche à propos de toutes les questions sociales qui empestent le système capitaliste dans lequel nous vivons, telles que les disparités sanitaires et économiques pour les travailleurs noirs, le mépris pour la santé des migrants qui produisent la toute nourriture consommée dans ce pays, le manque de personnel soignant et de fournitures, le manque d'enseignants dans le système éducatif, et on pourrait continuer longtemps. Et surtout, l'exploitation de ceux d'entre nous qui font le travail - la majorité de la population. La richesse que nous produisons va à une petite classe capitaliste.

Sauter pour redémarrer un système qui nous a mis dans cette situation mortelle avec le Coronavirus ne fera que continuer le problème.

Il y a des leçons à tirer de cette crise, et la première est que ce sont les travailleurs qui sont intervenus pour prendre soin les uns des autres, pas Washington ou Lansing [siège du gouvernement du Michigan]. Le personnel des hôpitaux, les chauffeurs d'autobus, les employés des épiceries, etc. se sont mobilisés pour veiller à ce que nos communautés soient prises en charge. Ce sont ces gens qui prennent soin des gens, pas les politiciens qui prétendent faire quelque chose pour nos communautés. Nous pouvons aussi être ceux qui font fonctionner toutes les choses pour nous-mêmes.

https://www.workingclassfight.com/blog/ ... -covid-19/

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France Antilles Guadeloupe, journal local en ligne, depuis sa liquidation judiciaire

Raphaël Cécé : « On peut confiner les corps mais pas les idées ! »
E.L. Vendredi 1 Mai 2020 - 09h31

« Ce Premier mai 2020 pourrait aussi entrer dans l’histoire », estime Raphaël Cécé, militant de Combat ouvrier.

Raphaël Cécé, militant de Combat ouvrier, a voulu marquer ce 1er Mai confiné, en remontant dans l'histoire de ce jour et de ce mois si particulier pour la lutte des opprimés et de la classe ouvrière. Dans une déclaration qu'il a relayée sur YouTube, il invite, ce vendredi, les travailleurs à mettre « un drapeau ou un tissu rouge à leur balcon ou devant leur porte pour faire entendre le chant de l’Internationale ».
« C’est la première fois, depuis plusieurs dizaines d’années, que les travailleurs ne pourront pas défiler dans les rues ce Premier mai 2020. Mais paradoxalement, c’est à cause de cela que le Premier mai 2020 pourrait aussi entrer dans l’histoire », débute Raphaël Cécé, dans la déclaration qu'il a choisi de diffuser sur YouTube au nom de Combat ouvrier, en ce 1er Mai si particulier du fait du confinement.
Le militant y revient sur la nécessaire « lutte collective d'ampleur » que doit mener la classe ouvrière « pour ne pas subir la crise économique aggravée par la pandémie actuelle ». « On peut confiner les corps mais pas les idées ! », argumente-t-il en appelant de ses vœux l'union des travailleurs, des militants du mouvement ouvrier, des militants révolutionnaires communistes.
Mais Raphaël Cécé revient aussi sur l'histoire de ce 1er Mai, et plus largement de ce mois de mai, à l'échelle internationale et des Antilles. « La mémoire collective des opprimés et de la classe ouvrière est une donnée capitale car si c’est elle qui a fait le passé, elle contribuera aussi à l’avenir », commente-t-il.
Parce que, selon lui, « Nèg mawon et ouvriers partagent le même drapeau, le drapeau rouge, celui de la classe ouvrière, des opprimés et des damnés de la terre », il invite, ce vendredi à partir de 11 heures, les travailleurs à mettre « un drapeau ou un tissu rouge à leur balcon ou devant leur porte pour faire entendre le chant de l’Internationale ».

https://www.guadeloupe.franceantilles.f ... 569059.php

[com_71]

Editorial de Spark, 26 04 2020

Nos aînés ne sont PAS des déchets jetables !

Dix mille décès dus au coronavirus sont survenus dans des maisons de soins infirmiers - un cinquième de tous les décès dans ce pays. Le Wall Street Journal , qui a fourni ce rapport, dit que c'est une sous-évaluation, car il n'y a pas de véritable comptabilité publique de ce qui s'est passé dans les maisons de retraite. Il n'y a qu'une chose sûre: il y a un effroyable gaspillage humain.

Oui, une partie de la raison est que tant de personnes dans les maisons de retraite sont déjà fragiles; beaucoup arrivent avec des maladies graves. Ils sont vulnérables.

C'est une raison de plus pour qu'il y ait des soins et des précautions sanitaires supplémentaires dans les maisons de retraite. Un simple respect humain l'exige. D'autant plus que ce sont nos aînés, la population dont la vie a posé les bases sur lesquelles nous vivons tous aujourd'hui.

Il devrait y avoir du personnel qualifié dans les maisons de retraite, suffisamment de personnel pour qu'ils aient le temps d'obéir aux règles qui pourraient empêcher la propagation de l'infection, qu'il s'agisse du coronavirus ou de la grippe ou simplement du «simple rhume». Le personnel des maisons de soins infirmiers devrait avoir pleinement accès à un équipement de protection, ce qui l'empêcherait de tomber malade et de transmettre la maladie d'un patient à l'autre.

Mais c'est exactement ce qui n'existait pas en temps dit normal dans un très grand nombre de maisons de retraite. Alors, quand le Coronavirus a frappé, bien sûr, il les a balayées.

Cette catastrophe qui se produit reflète ce qui est arrivé à «l'industrie» des maisons de retraite : des milliers de maisons de retraite ont été englouties par des sociétés de capital-investissement. Ces loups financiers ont fait aux maisons de retraite ce qu'ils ont fait aux détaillants comme Sears ou JCPenney. Ils y ont sucé chaque profit qu'ils pouvaient retirer. Chaque morceau d'équipement de protection qu'ils n'achetaient pas, chaque poste d'infirmier qu'ils n'occupaient pas, chaque activité épanouissante qu'ils supprimaient signifiait plus d'argent dans leur poche. Mais le produit dans les maisons de retraite n'est pas des machines à laver ou des serviettes et des vêtements - ce sont des êtres humains, des êtres humains que les loups du "private equity" considéraient comme jetables.

Le capital-investissement n'est que la dernière variante de l'investissement capitaliste. Mais le capitalisme a toujours poussé à faire plus de profits aux dépens des gens. Et chaque niveau de gouvernement a été complice de ce fonctionnement, y compris aujourd'hui dans les maisons de retraite. Même maintenant, alors que le coronavirus se propage dans les maisons de retraite, les États se précipitent pour adopter des règlements accordant à «l'industrie» des maisons de retraite une immunité contre les poursuites et les poursuites. Le même accord d'immunité a été inclus dans le programme fédéral de prêts aux «petites entreprises».

C'est ce que le capitalisme américain du 21ème siècle nous a apporté : maltraitance des plus vulnérables, manque de respect envers les anciens.

https://the-spark.net/bl1587928488.html

[com_71]

Lutte ouvrière Belgique :

Non à la réquisition du personnel de santé
2 mai 2020

Selon la CSC, la ministre de la santé Maggie De Block prépare un arrêté permettant de réquisitionner du personnel de la santé.

Après deux mois de crise, le gouvernement est incapable de fournir les masques à la population et les tests qui pourraient aider à limiter une deuxième vague. Car depuis deux mois, les services d’achat se débattent sur un marché devenu fou où les masques sont un objet de spéculation et où règne la guerre pour le profit.

Pour résoudre le problème, il aurait fallu réquisitionner des entreprises pour produire les masques et tests nécessaires. Mais cela aurait signifié marcher sur les pieds de la sacro-sainte propriété privée.

Alors, à défaut de vouloir contraindre les capitalistes, il ne reste plus qu’à utiliser les moyens de l’État pour contraindre les travailleurs à sacrifier leur santé.

C’est clair : c’est leur profit ou notre santé ! Pour défendre leur peau les travailleurs doivent trouver le moyen d’imposer leur contrôle sur l’économie pour qu’elle produise ce dont la population a réellement besoin.

[artza]

Faut-il comprendre qu'en Belgique le personnel de santé contrairement à celui de France pour toutes récompenses ne se contentent pas d'applaudissements.
(librement inspiré d'une maxime du pas trop progressiste La Rochefoulcauld).

[com_71]

D'après le site de la RTBF, il s'agit, ou pas, de pouvoir réquisitionner au titre du bénévolat.

[com_71]

Belgique, enfin des stats précises.
Décès au 2 mai :
Flandres 3858
Wallonie 2696
Bruxelles 1211
On aurait pu ne jamais avoir la ventilation !!!

[Byrrh]

Pour sourire un peu...

Des habitants des quartiers les plus huppés de New York ont découvert avec effroi l’une des conséquences de l’épidémie de coronavirus : privés de leurs aide-ménagers, nourrices ou assistants, ils doivent s’occuper eux-mêmes des tâches du quotidien.

https://www.cnews.fr/france/2020-04-30/ ... ui-doivent