l'extrême-gauche en Algérie

Dans le monde...

Message par Ottokar » 11 Août 2008, 14:05

a écrit :Le POI est le 4ème plus grand parti de france, tu vérifieras.

et son candidat est arrivé bon dernier sur 12 aux dernières présidentielles, tu vérifieras !
Ottokar
 
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Message par vérité » 11 Août 2008, 16:08

Et alors?!
Tu veux le taux d'abstentions?! tu veux le temps de parole exact de Schivardi dans les médias?!
Tiens pour info: dans la période des élections, le CSA a fait un sondage, sur la question: "de tout les candidats, lequel avez vous vu le moins dans les médias?": Schivardi était le premier candidat de la liste!
Tu vérifiras!
vérité
 
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Message par vérité » 15 Août 2008, 20:37

http://news.google.fr/news?hl=fr&client=fi...Actualit%C3%A9s


Prenant acte du discours de Bouteflika, Louisa Hanoune déclare :
«Nous voulons transformer le frémissement en sursaut national»
02-08-2008

Par Amar Rafa

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a indiqué qu’en formulant un aveu d’échec des «réformes économiques», notamment de la politique de privatisation et de partenariat, et l’hémorragie financière au profit des pseudo investisseurs étrangers et des spéculateurs, «le président de la République a mis le doigt sur le fond du problème dont souffre le pays depuis 1993 et qui a réduit à néant les efforts de développement national et local». A la clôture d’une rencontre régionale des militants du Centre, Mme Hanoune a, lors d’une conférence de presse tenue hier en son siège national à El Harrach, relevé que cette réunion se tient dans une conjoncture politique différente, marquée par des «frémissements» au sujet de la remise en cause de la politique des privatisations, même si, dit-elle, cela s’est accompagné de quelques mesures comme la taxe sur l’achat des véhicules, que «rien ne justifie» d’après elle, mais, aussi, la mesure du chef de l’Exécutif d’ouvrir le secteur de la distribution des hydrocarbures aux multinationales. A ce sujet, elle devait s’interroger : «Pourquoi le gouvernement ouvre le secteur de la distribution des produits pétroliers aujourd’hui ? A-t-on besoin d’argent ?» La secrétaire générale du PT s’est dit «rassérénée» car, selon elle, «les frémissements du Conseil des ministres constituent l’amorce d’un sursaut national», et qu’«il y a plus de clarté sur l’option de l’économie du pays».
Elle estime qu’«il y a au sommet de la pyramide de l’Etat une volonté de diagnostiquer le mal différente de l’ancien diagnostic qui faisait l’amalgame entre l’économie de marché et l’économie de comprador». Dimanche dernier, le secrétariat politique du parti a d’ailleurs estimé que «les déclarations du président de la République sont d’une extrême importance et nécessitent des mesures urgentes», à commencer par «le retrait de la nouvelle loi domaniale qui expose au risque tous les biens de l’Etat, en les livrant au pillage étranger, ainsi que la loi d’orientation agricole qui ouvre la porte aux petits-fils des colons, à l’indigénat et à l’expropriation du peuple algérien». Louisa Hanoune, qui prend acte du discours du président de la République, émet toutefois le souhait qu’il ne reste pas au stade des déclarations
d’intention, mais suivi de mesures afin de remédier à la situation sociale qui reste empreinte de maux ayant pour noms banditisme, harga, rapt, etc. Mme Hanoune a souligné que «l’Algérie est devant le défi d’opérer une rupture avec les politiques de bradage des richesses nationales», suggérant que le premier acte à accomplir par l’Etat consiste en le retrait de la loi domaniale.
Elle a demandé en outre le retrait de la décision d’ouverture du secteur des hydrocarbures, plaidé pour l’ouverture des 1 500 entreprises nationales fermées et celle d’un débat national au sujet du bilan des privatisations, le gel des CPE et SGP, dont les prérogatives dépassent celles de l’Etat, ainsi que la renationalisation d’El Hadjar (est de l’Algérie), des usines de l’ENAD et de l’agroalimentaire. Fort de ces positions, le PT, qui est en position de minorité au Parlement, décide de s’en remettre au peuple, en direction duquel il a lancé une campagne nationale, et compte interpeller l’UGTA mais aussi toutes les forces politiques quelles que soient leurs positions antérieures. La finalité étant d’inciter le président de la République à prendre des mesures hardies.
Louisa Hanoune a, en abordant la rencontre des responsables des wilayas du Centre, après celles tenues à Annaba, Sétif et Tlemcen, indiqué qu’elle s’est avérée une nécessité, en ce sens qu’elle a permis de démontrer une avancée dans la campagne de récolte des signatures pour le retrait de la loi domaniale qui dépasse une moyenne de 1 000 signatures par wilaya.


Loi relative au domaine national
Le Parti des travailleurs poursuit sa campagne pour son retrait
29-07-2008
image
Photo : Riad

Par Faouzia Ababsa

Depuis son lancement, la campagne engagée par le Parti des travailleurs bat son plein. Cette campagne est relative à la collecte des signatures de citoyens pour le retrait pur et simple de la loi domaniale adoptée il y a quelques semaines par les deux chambres du Parlement. On se souvient que la formation dirigée par Louisa Hanoune s’était prononcée contre et avait introduit un certain nombre d’amendements qui n’ont pas été retenus. Selon le communiqué du PT transmis à notre rédaction, le secrétariat politique (SP) a enregistré avec satisfaction la cadence avec laquelle la campagne se déroule mais aussi l’engouement des citoyens et leur adhésion à cette démarche. Cette campagne n’était pas le seul point à l’ordre du jour du SP du PT, puisqu’il a été également question de la lecture du discours prononcé par le président de la République devant les maires d’Algérie. «Le secrétariat politique a accordé un intérêt particulier aux propos relatifs aux questions économiques, à savoir les
privatisations et les IDRE [investissement directs étrangers -ndlr]. En reconnaissant l’échec des réformes économiques, en relevant le bradage qui a caractérisé les opérations de cession des entreprises publiques et de partenariat, l’hémorragie financière au profit de pseudo investisseurs étrangers et la spéculation, lit-on dans le document du PT, le président de la République a mis le doigt sur le nœud du problème qui ronge le pays depuis 1993.» Le Parti des travailleurs estime que les entreprises publiques ont été livrées à un véritable saccage, y compris «dans le secteur de l’agroalimentaire». Ce parti impute l’explosion du chômage et de la détresse de la jeunesse aux «privatisations et liquidations des entreprises», jugeant ainsi qu’aucune «des formules de replâtrage introduites n’a apporté de résultats significatifs».
La formation de Mme Hanoune a également le même verdict que, lors de ses sorties publiques, à savoir que le président de la République est victime de mensonges et a été induit en erreur : «Aujourd’hui, même les diplômés universitaires sont soumis à la dérèglementation qui dévalorise leurs diplômes en se contentant de postes inférieurs, voire totalement étrangers à leurs spécialités.»
A partir de là, le PT estime que des mesures urgentes, «à commencer par le retrait de la nouvelle loi domaniale qui met en péril l’ensemble des biens de l’Etat, les livrant au pillage étranger, ainsi que la loi d’orientation agraire qui ouvre la porte aux descendants des colons et donc au système du khamassa tout en expropriant le peuple algérien». Le secrétariat politique termine la rédaction de son communiqué en s’en prenant au ministre de l’Industrie. Il a accusé Abdelhamid Temmar d’avoir violé y compris la loi de 2001 en ne présentant pas le bilan des privatisations, ce d’autant «que le comité de suivi et de contrôle des privatisations ne s’est jamais réuni». Dès lors, le PT estime que toutes les décisions qui ont été prises dans ce sillage sont
illégales et doivent être remises en cause.



Louisa Hanoune applaudit Ouyahia et accuse "la mafia" d'être derrière les attentats
le 13 Aout, 2008

Ahmed Ouyahia compte une nouvelle admiratrice : Louisa Hanoun.

L'opposante trotkyste, sans citer Bouteflika, applaudit des deux mains la nouvelle stratégie du gouvernement.

Dans un communiqué paru hier, juste après la réunion du secrétariat du Parti des Travailleurs (PT) présidée par Louiza Hanoune, secrétaire générale, le parti a exprimé son soulagement quant aux décisions prises par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia et concernant le gèle des Hyper Contrats et l’interdiction de vendre le Foncier industriel aux privés, aux investisseurs et aux sociétés étrangères, le parti demande l’application de la décision permettant la récupération du Foncier industriel vendu, par le passé, aux privés et aux sociétés étrangères, indiquant la nécessité de récupère le complexe d’El Hadjar de la société Indienne « ISPAT » que le parti accuse pour « mauvais » investissement à Annaba depuis 2001, ainsi que la récupération de la Société Nationale des Gaz Industriels dont une société multinationales détient 6 (%) pourcent de ses parts., et la Société Nationale des Détergents dominée par la société Allemande « HENKEL ».

Dans la foulée, le parti des travailleurs exprime un doute sur les vrais motifs de la dégradation de la situation sécuritaire en Algérie après les attentats terroristes qui ont secoué le pays dernièrement.
Le parti a affirmé que ces attentats ont un rapport avec les dernières décisions prises par le gouvernement et qui dérangent la Mafia économique et financière, locale et étrangère. , indiquant que quelles que soient les auteurs des attentats en Algérie, la Mafia a une main derrière la recrudescence de ces opérations.


Même s’il salue certaines décisions du gouvernement
Le PT s’oppose toujours à l’orientation économique du pays
13-08-2008

Par Mekioussa Chekir

Le secrétariat politique du Parti des travailleurs (PT) déclare accueillir avec un «grand soulagement» la décision récente du gouvernement de geler des concessions ouvrant droit à la cession du foncier industriel et celle relative à l’interdiction de tout partenariat qui profiterait à hauteur de plus de 49% aux étrangers. Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction et sanctionnant la réunion de cette instance du parti tenue lundi dernier, le secrétariat politique salue ces décisions «qui amorcent une rupture avec les politiques qui ont saccagé la production industrielle algérienne, confortent la souveraineté nationale et consacrent les intérêts de la nation». La formation politique de Louisa Hanoune demande au gouvernement de mettre en œuvre ces mesures avec effet rétroactif pour «corriger des décisions scandaleuses» prises par le passé. Et de citer le bradage du complexe industriel d’El Hadjar au profit de l’indien ISPAT en 2001, la cession de 66% des parts de l’ENGI à la multinationale Linde ou encore la mainmise de Henkel sur l’ENAD. Le secrétariat politique du PT exprime, en outre, son satisfecit quant aux mesures d’aide et de soutien de l’Etat au profit des agriculteurs en vue d’impulser l’essor du secteur agricole au moment où notre pays subit les effets d’une crise alimentaire mondiale aux conséquences néfastes sur la souveraineté et la sécurité nationales. Cela étant, le PT estime que la réorientation prise par le gouvernement appelle aussi au retrait de la loi domaniale amendée qui «expose tous les biens domaniaux au pillage et à la spéculation» ainsi qu’à la révision de la loi portant orientation agraire dont les dispositions sont «en contradiction totale avec les préoccupations légitimes qui sous-tendent les mesures dégagées pour rétablir la nation dans ses droits». Le parti estime, par ailleurs, «dangereuse et incompréhensible» la décision de démonopoliser la production, la commercialisation et l’importation des alcools car ouvrant la voie à l’anarchie et préparant la liquidation de l’ONCV. De même, est-il ajouté, que l’ouverture de la commercialisation des produits pétroliers aux étrangers dont le monopole vient d’être retiré à Naftal. «Est-il concevable qu’au moment où l’Etat se réapproprie des attributs très importants de sa souveraineté de décision sur l’économie et que l’OMC vient de démontrer une fois de plus sa nature et ses objectifs impérialistes, le gouvernement décide de satisfaire ses exigences alors même que notre pays n’est pas membre ?» s’interrogent les rédacteurs du communiqué. Ces derniers n’omettent pas d’évoquer la situation sécuritaire pour dénoncer les récents attentats perpétrés à Tizi Ouzou et Boumerdès, tout en relevant «la jonction entre les groupes terroristes décomposés et divers centres d’intérêt occultes guidés par le pillage des richesses des peuples». Le secrétariat politique du PT exprime, en outre, son «inquiétude» devant la dégradation de l’état de santé des enseignants contractuels, grévistes de la faim depuis plusieurs jours. Tout en appelant le gouvernement à instaurer un dialogue avec ces derniers, le PT se demande comment un Etat «peut laisser mourir des enseignants».
vérité
 
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Message par Zimer » 13 Nov 2008, 19:18

a écrit :Le président Bouteflika récuse un "modèle unique" de démocratie
LE MONDE | 13.11.08 | 14h20  •  Mis à jour le 13.11.08 | 14h20
ALGER CORRESPONDANCE

Cinq cents oui, vingt et un non et huit abstentions. C'est par un score de parti unique que la révision constitutionnelle permettant au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, 71 ans, de briguer un nouveau mandat a été adoptée, mercredi 12 novembre, par les deux chambres réunies du Parlement algérien, sans débat préalable et à main levée. Une formalité expédiée en deux heures. Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a présenté les amendements en les justifiant par le droit de l'Algérie "de renforcer sa stabilité".

Les trois partis de l'alliance présidentielle - Front de libération nationale (FLN), Rassemblement national démocratique (RND) et Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamique) -, ainsi que des petits partis, dont le Parti des travailleurs (PT, trotskiste, 26 députés), ont voté les amendements. Seuls les élus du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont dérogé à cet unanimisme et voté contre, avant de quitter la salle. Un peu plus tôt, le docteur Saïd Saadi avait dénoncé ce qu'il a appelé un "nouveau coup d'Etat".
Ces rares opposants au Parlement n'ont donc pas entendu le message du président Bouteflika, lu immédiatement après le vote, saluant un "jour mémorable" et faisant l'éloge de la "clairvoyance" et du "sens de la responsabilité des représentants du peuple". Le chef de l'Etat a défendu un droit à une application spécifique de la démocratie en Algérie. Tout en faisant part de sa foi "immuable" en la démocratie, Abdelaziz Bouteflika considère qu'elle ne saurait "constituer un modèle universel unique pour toutes les nations, un modèle à observer et à appliquer systématiquement en tout lieu et en tout temps".

"VIE POLITIQUE ILLUSOIRE"


M. Bouteflika, qui termine son second mandat, sera donc candidat à l'élection présidentielle au printemps 2009. Plusieurs autres amendements renforcent son pouvoir, déjà exorbitant aux yeux des opposants, et affaiblissent automatiquement ceux de l'Assemblée nationale. [...]
Les autres amendements - emblème national, hymne, écriture de l'Histoire et promotion des droits politiques de la femme - ne peuvent masquer l'objet principal de la révision accomplie en cette journée "mémorable" : la reconduction de M. Bouteflika à la tête de l'Etat. La révision consacre le "césarisme présidentiel" et rend "illusoire une vie politique algérienne bâtie sur de vrais contre-pouvoirs", constate le journal El Watan, tandis que le quotidien arabophone El Khabar, le plus fort tirage du pays, ironise amèrement : "Ces députés, quel courage !"          Amir Akef


Voilà une preuve si il en est de l'incapacité des nationalistes petits-bourgeois a hisser un pays même au niveau d'une démocratie bourgeoise ...Et je souligne bien sûr la triste évolution du parti de la "camarade" Hanoun qui au nom de l'unité nationale s'était déjà solidarisée du petit bonaparte et qui là n'est même pas au niveau des démocrates bourgeois ...Pour info même si c'est très loin du trotskysme voilà la déclaration du PST :

a écrit : Non à un troisième mandat libéral et répressif
L’annonce de Bouteflika, à cinq mois des présidentielles, d’une révision constitutionnelle imminente, demeure trop vague. Elle appelle néanmoins des remarques de principe sur un plan démocratique.
Le Président annonce une réforme des équilibres entre les institutions, sans référendum, par l’article 176, alors que cet article énonce expressément que ces équilibres ne peuvent être changés par le seul vote du parlement.
Pour autant, la tenue d’un référendum dans les conditions politiques actuelles n’aurait rien de la consultation du peuple. Le monopole sur les médias lourds, la quasi impossibilité d’obtenir un agrément pour un journal, pour la moindre association ou pour un parti, fut il créé par un ex premier ministre, notable du régime, les entraves à l’exercice du droit syndical du droit de grève et du droit de manifester, les pressions sur les médias et les organisations agréées, il ne reste pas beaucoup de place pour l’expression libre et souveraine du peuple.
Nous ne savons pas encore le détail de la révision mais une remarque préliminaire s’impose : l’esprit et la lettre de la constituion actuellement en vigueur sont violés continûment. L’état d’urgence depuis 17 ans et la gestion par ordonnance prive le parlement de toute attribution réelle violant l’esprit de la Constitution qui les conçoit comme dispositif d’urgence à ratifier au plus vite. La fixation du cours du baril à 19 puis 37 dollars, sans rapport avec la réalité économique, fait échapper l’essentiel des dépenses de l’Etat au contrôle à priori des élus du peuple. Enfin et surtout, deux chefs de gouvernements successifs, Belkhadem et Ouyahia se sont dérobés à l’obligation constitutionnelle clairement énoncée de soumettre leur programme à l’approbation de l’APN et à présenter un bilan annuel au débat et la censure du parlement. Quand on ne respecte pas les lois actuelles, leur modification apparaît dérisoire. .
Nous sommes inquiets sur le souci annoncé de défendre les institutions ou les valeurs du pays qui ne nous semblent aucunement menacées. Cela augure de mesures d’intimidation contre la liberté d’expression des citoyens.
La réforme la plus grave est celle, évoquée précédemment, de l’équilibre des institutions. Sans connaître le détail proposé, notre inquiétude est la dérive monarchique engagée par le pouvoir alors que la démocratie recommanderait au contraire d’amender en sens contraire l’édifice, outrageusement présidentiel, de notre constitution actuelle.
Bouteflika parle d’assurer la liberté de choix du peuple. Mais la seule liberté envisagée semble être celle de le choisir, lui, pour un troisième mandat. Il y a pourtant tant de libertés autrement plus essentielles qui manquent au citoyen. L'expérience de son pouvoir autoritaire au profit d'une politique ultra libérale, au service des grandes puissances, fait notre opposition à son troisième mandat plus déterminée encore que notre opposition à son premier et à son deuxième mandat.
En attendant de connaître le texte exact, il est clair que la garantie d’une présence féminine dans les assemblées élues correspond à une demande démocratique légitime des militantes féministes. Que vient faire cet amendement dans cette réforme ? Tout le peuple sait que la révision est entièrement dédiée à la satisfaction des ambitions présidentielles, celle d’un troisième mandat et celle de la codification de ses pleins pouvoirs ?
En tout cas, l’annonce de la révision constitutionnelle termine une longue farce qui a déshonoré la coalition gouvernementale, les deux chambres et toute la société civile du président. Enfin les soutiens de la révision et de la ouhda thalitha qui monopolisent l’expression politique sauront enfin dans quelques jours ce qu’ils ont soutenu avec une ferveur indécente depuis plusieurs années.
  SN du PST. Alger le 29 octobre 2008

Zimer
 
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Message par com_71 » 13 Nov 2008, 21:52

(Zimer @ jeudi 13 novembre 2008 à 19:18 a écrit : Et je souligne bien sûr la triste évolution du parti de la "camarade" Hanoun qui au nom de l'unité nationale s'était déjà solidarisée du petit bonaparte et qui là n'est même pas au niveau des démocrates bourgeois ...Pour info même si c'est très loin du trotskysme voilà la déclaration du PST :

         
a écrit : Non à un troisième mandat libéral et répressif...

Bof, se prononcer contre la liberté de se présenter, au nom de la démocratie, c'est quand-même moyen. Bien sûr il s'agit de la candidature du chef d'état en place, mais les libertés démocratiques c'est pas limiter les candidatures, c'est garantir à la population travailleuse d'exercer librement son choix. Et ça doit s'imposer, dans des pays comme l'Algérie, par la mobilisation, voire y compris les armes à la main. Le texte du PST est bien en deça de cette manière de poser les problèmes, alors pas la peine de de lui donner un bon point alors que le parti de Louisa Hanoune, mériterait, paraît-il, un bonnet d'âne.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Gaby » 13 Nov 2008, 22:07

(com_71 @ jeudi 13 novembre 2008 à 20:52 a écrit : Bof, se prononcer contre la liberté de se présenter, au nom de la démocratie, c'est quand-même moyen. Bien sûr il s'agit de la candidature du chef d'état en place, mais les libertés démocratiques c'est pas limiter les candidatures, c'est garantir à la population travailleuse d'exercer librement son choix. Et ça doit s'imposer, dans des pays comme l'Algérie, par la mobilisation, voire y compris les armes à la main. Le texte du PST est bien en deça de cette manière de poser les problèmes, alors pas la peine de de lui donner un bon point alors que le parti de Louisa Hanoune, mériterait, paraît-il, un bonnet d'âne.
Il faut contextualiser. Il ne s'agit pas de liberté démocratique abstraite, mais bien de politique immédiate, d'un plébiscite de la nation unie pour Boutéflika, avec une image forte et déplorable d'un parlement qui ne parle pas mais qui vote sans débat comme un seul homme pour un despote.
Gaby
 
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Message par Zimer » 14 Nov 2008, 13:04

Je suis d' accord avec Com :dry: d'ailleurs j'ai dit que la déclaration du PST est trés loin du trotskisme ce qui je l'accorde est un euphémisme , mais la position du PT n'est pas comparable et ne lui faudrait pas qu'un bonnet d'âne car il s'agit ni plus ni moins que d'un soutien réitéré au pouvoir et à la dictature des généraux qui n'est jamais très éloignée ....
Zimer
 
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Message par com_71 » 14 Nov 2008, 14:28

Les positions de l'extrême-gauche trotskyste en Algérie ont déjà été discutées ici, avec plus de références.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Koceila » 14 Nov 2008, 20:44

Je suis tout à fait d'accord avec vous! :wavey:
Koceila
 
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Message par Koceila » 14 Nov 2008, 20:47

Oui, effectivement et les articles mis en ligne résument trés bien la situation. Sinon que pensez-vous du bouquin "françalgérie crime et mensonges d'état" de Lounis Aggoun et de JB Rivoire?
Koceila
 
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