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Opinion | Didier Raoult : « nous nous trompons de méthode sur le coronavirus »
Dans la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus, il apparaît qu'on a mis la charrue avant les boeufs, c'est-à-dire qu'on a imposé une méthode avant même de s'être posé la question du problème à traiter estime Didier Raoult. Seuls les médicaments déjà commercialisés, disponibles et dont on connaît les limites en termes de sécurité, sont susceptibles d'être utilisés immédiatement.« Ce que nous montre l'histoire des maladies infectieuses, c'est que, dans l'immense majorité des cas, il n'y a jamais eu d'études multicentriques, randomisées, en double aveugle, pour répondre à une situation de cette nature »
Par Didier Raoult (Professeur de microbiologie à la faculté de biologie de Marseille)
Publié le 8 avr. 2020
Le choix d'une méthode pour résoudre un problème donné ne peut être fait qu'après avoir identifié et défini le problème. Dans la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus, il apparaît qu'on a mis la charrue avant les boeufs, c'est-à-dire qu'on a imposé une méthode avant même de s'être posé la question du problème à traiter. Celui-ci est assez banal dans l'histoire des maladies infectieuses : nous sommes face à une maladie dont nous avons identifié le microbe ; nous sommes capables de détecter si ce microbe est toujours présent dans un organisme ou s'il en a été éradiqué ; et nous savons, enfin, que cette infection évolue rapidement, ce qui nécessite une réponse thérapeutique rapide.
Ce que nous montre l'histoire des maladies infectieuses, c'est que, dans l'immense majorité des cas (peut-être 99 % des maladies connues), il n'y a jamais eu d'études multicentriques, randomisées, en double aveugle, pour répondre à une situation de cette nature. Les essais randomisés, que les pays occidentaux ont adoptés comme standard méthodologique dans la crise actuelle, sont un concept importé du monde des maladies chroniques...
J'en appelle tout un chacun à réfléchir par soi-même. Pour vous faire une opinion indépendante, commencez par lire l'article "Randomized controlled trials" sur Wikipédia (en anglais, la version française est médiocre). Quant à tous ceux qui prennent la parole dans les médias au nom de la science, je les renvoie à ces trois ouvrages fondamentaux qui leur éviteront peut-être de dire des sottises : "La logique de la découverte scientifique" de Karl Popper, "La structure des révolutions scientifiques" de Thomas Kuhn et "Contre la méthode" de Paul Feyerabend.
Didier Raoult
Khider Mesloub a écrit :Covid-19 : comment politiques et médias contribuent à la psychose collective
[...]
C’est le traitement politique et surtout médiatique qui imprime sa dimension rationnelle ou émotionnelle au fait social porté à la connaissance de la population. Et, en fonction de ce traitement, la réceptivité de l’information et, corrélativement, la réaction collective, varient entre discernement philosophique et apeurement hystérique. En vérité, tout autre événement traité sur le même registre apocalyptique aurait suscité la même collective réaction hystérique, hallucinatoire et affolante (terrorisme, pollution atmosphérique, explosion des cancers ou d’autres maladies létales, etc.). C’est le traitement différentiel de l’information qui provoque le Choc des maux et le suscite le Poids de l’affliction.
Au-delà des controverses politiques légitimes sur la gestion étatique calamiteuse de la crise sanitaire du COVID-19, responsable du nombre élevé de décès, morts en vrai faute de prise en charge médicale, tous les spécialistes s’accordent sur l’innocuité du coronavirus en absence de pathologie préexistante. Cette vérité scientifique est prouvée par la faiblesse du taux de mortalité enregistrée en Corée du Sud et en Allemagne (c’est le cas de la Chine, du Japon, Taïwan), obtenue au moyen d’une politique sanitaire volontariste et globale, appuyée par le dépistage massif et l’approvisionnement des populations en masques et autres matériels médicaux, sans application d’une politique de confinement ni de coercition (exception pour la Chine). Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent sur la bénignité du COVID-19 en absence de comorbidité préexistante. Et les récentes données fournies par l’Italie, la France et l’Espagne viennent à point nommé confirmer ce diagnostic empirique. En effet, 99% des personnes décédées souffraient de multiples pathologies (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaires, cancers, obésité, etc.), avec un âge moyen des victimes de 79,5 ans.
À cet égard, il n’est pas inutile de rappeler les facteurs contribuant à l’apparition de ces maladies chroniques modernes citées plus haut (hypertension, diabète, ect.) : la malbouffe, la pollution, le stress, la sédentarité, entre autres. Or, ces « pathologies capitalistes » sont l’œuvre d’un système économique contrôlé par les grands groupes industriels et financiers, responsables de l’expansion vertigineuse de ces diverses maladies chroniques invalidantes. Ces mêmes oligarchies capitalistes, par le canal de leur Etat, ont toujours été opposés à une politique de santé publique de qualité, considéré comme un coût, de là s’explique le démantèlement des hôpitaux. En effet, ces dernières décennies, leur État, autrement dit les classes politiques dirigeantes maffieuses, qui œuvrent dans les institutions parlementaires et gouvernementales, ont sacrifié le système de santé au nom de la rigueur budgétaire. En vérité, le virus n’est pas responsable de la mort des malades (il est bénin pour les personnes en bonne santé). Ce sont les pathologies chroniques, générées par le capitalisme mortifère, qui contribuent à la fragilité du système immunitaire des personnes, associées à l’incurie criminelle des gouvernants qui, par absence d’équipements médicaux, sont responsables des décès dus au coronavirus. La preuve par l’Allemagne et la Corée du Sud. En vérité, le COVID-19 ne tue pas plus que les autres virus. En moyenne moins de 2% de décès. C’est l’incurie de l’Etat qui tue en ce moment les malades, morts faute de prise en charge médicale. [...]
Sinoue a écrit :Plestin, peut-être que cette vidéo répondra à certains de tes questionnements:
https://www.youtube.com/watch?v=rP2PWgnGn24
com_71 a écrit :
Quant à tous ceux qui prennent la parole dans les médias au nom de la science, je les renvoie à ces trois ouvrages fondamentaux qui leur éviteront peut-être de dire des sottises : "La logique de la découverte scientifique" de Karl Popper, "La structure des révolutions scientifiques" de Thomas Kuhn et "Contre la méthode" de Paul Feyerabend.
Didier Raoult
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