Que se passe-t-il au Moyen-Orient ?

[Puig Antich]

En attendant le droit au retour pour ceux qui le veulent, il y a aussi le droit pour les Palestiniens de vivre dignement dans les pays où on les a relégué.

Exemple, l'Irak :

Iraq Freedom Congress (IFC) Condemns the Assaults on the Palestinians Residents in Iraq

Groups belong to the ministry of Interior and National Guard have carried out several assaults on the Palestinian families in various districts in Baghdad. These recent assaults resulted in killing a pregnant woman and two Palestinian youth.

The Palestinian families who landed in Iraq for many decades were victims of the nationalist policies of Baath regime and fascist Israeli state conflicts. For tens of years living in Iraq and enduring all tragedies the society went through such as wars, sanctions, jails and detentions; however these families were not considered first class citizen or treated like one.

The nationalist regime was using these displaced families as a pressing card in its political overbidding with the Arab regimes and the racist current in state of Israel.

After the war and since the occupation started the Palestinians once again have become victims of the occupation policy and its appointed government accusing them of supporting terrorism. As if it was not enough of forcing them live in areas where basic needs are missing, treating them with suspicion and inhumanely; they are subjected today to home raids, assaults, beating and detention. In a recent attack the government forces arrested five youth who their names are:

  1.

      Ahmed Shouqi, born 1984. arrested by Saqar forces
  2.

      Marwan Zuhai Ibrahim arrested by Alwaleed centre forces, 4th brigade.
  3.

      Zuhair Ursan Rizq, born 1975
  4.

      Amir Sulayman Amir, born 1970
  5.

      Yazin Mahmood Isa, born 1980

As Iraq Freedom Congress condemns these inhumane practices, it also demands:

  1.

      immediate release of those youth
  2.

      immediate discontinuation of raids and assault on the Palestinians residing in Iraq
  3.

      treating them as first class citizen and legalize their status according to United Nations human rights charter
  4.

      compensate these families for the physical and moral damages they underwent

Iraq Freedom Congress announces its legal, political and informational campaign to defend the Palestinian residents, and it will save no effort to meet the above demands.



Iraq Freedom Congress

[zeanticpe]

Ok,
merci Wolf. je ne connaissais pas cela.

[com_71]

[quote=" (wolf @ jeudi 6 juillet 2006 à 00:02"]


Le droit au retour est donc incompatible avec l'existence même de l'Etat d'Israël car cet Etat s'est construit précisément pour chasser les palestiniens.
Ah, ce donc !

Wolf est donc incapable d'imaginer l'état d'Israël sans lois racistes.

J'espère donc que la population israëlienne aura plus d'imagination que lui.

[com_71]

Mais, il me semble me souvenir qu'il existait un texte théorique plus développé, une brochure où il était encore question d'Etat bi-national. Je peux confondre.
Au CLT de novembre 1967 il n'était évoqué qu'une "fédération socialiste du Moyen-Orient" sans précision, et bien sur rappelé le droit de la nation israélienne à l'indépendance.

[bidule]

Aujourd'hui les Palestiniens ou bien vivent dans la bande de Gaza, ou bien sont réfugiés dans des pays arabes qui ne veulent pas d'eux, et où ils sont parqués avec plus ou moins de brutalité dans des camps ou réduits à une sous-citoyenneté - comme en Israël pour ceux qui ont pris la nationalité israëlienne en Israël même.

Alors, du point de vue d'un travailleur palestinien, où qu'il vive actuellement, il est possible que le droit au retour sonne à ses oreilles comme la possibilité de recouvrer des droits d'être humain. Et je pense que Lutte ouvrière ne voit pas au nom de quoi on lui refuserait ce droit.

Mais ce n'est pas sûr, que tel soit le sentiment du travailleur palestinien réfugié, malgré la propagande nationaliste.

Et Lutte ouvrière n'ira pas lui chanter la chanson que dans son pays à lui, ce travailleur serait forcément le plus heureux des hommes, surtout lorsque les nationalistes ne rêvent que de le voir prêt à se faire trouer la peau.

Peut-être le travailleur - ou même chômeur - palestinien se dit-il qu'il pourrait vivre mieux là où il est si seulement il s'en donnait les moyens, avec les autres travailleurs arabes qu'il côtoie peut-être, là où il est "réfugié". Mais là, il risque bien de ne pas trouver de nationaliste prêt à l'aider dans cette lutte... de classe. Mais il trouverait l'aide de prolétaires communistes internationalistes du pays où il est réfugié !... s'il y en avait...

Lutte ouvrière se bat pour le droit des travailleurs où qu'ils soient, conquis avec des armes de classe, avec la conscience de classe, avec la lutte de classe.

Elle est évidemment, je pense (je rappelle que chacun parle ici en son nom), pour le droit au retour, mais non pas présenté comme la panacée aux problèmes du réfugié qui serait tenté de l'exercer.

Droit au retour, oui, mais lutte contre les préjugés nationalistes, lutte pour tous les droits civiques, politiques, sociaux de tous les travailleurs, et donc des travailleurs palestiniens, avec les armes de classe.

Les Palestiniens de la bande de Gaza ont obtenu le droit de citoyenneté palestinienne par la lutte, par l'intifada ; mais ils n'ont pas gagné le droit à une vie décente pour autant.

Ce droit là, probablement qu'il ne sera conquis que par une révolution sociale mettant côte à côte des travailleurs palestiniens, jordaniens, syriens, libanais, egyptiens, irakiens... et israëliens.

[clavez]

Ce que je trouve ahurissant, c'est d'entendre un sioniste refusé une loi du retour pour les héritiers et décendant des palestiniens expulsés en 48 ou en 67 sous prétexte qu'ils auraient du s'assimiler et devenir jordanien, libanais....
C'est d'autant plus ahurissant quand ça vien de quelqu'un qui soutien une autre loi du retour pour les prétendus déscendants es hébreux expulsés e palestine il y a 2000 ans.
Pour le reste, en palestine la question nationale se pose réellement. Du fait des foirages du mouvement communiste des années 20 et 30. Pour les travailleurs des deux peuples et pour que l'on puisse à nouveau pratiquer la lutte des classes, il nous faux la paix tout de suite. N'importe la quelle pour autant qu'elle ne soit pas la paix des cimetieres.